Kuragari Asuna

Race : Shinigami.
Grade : Capitaine Commandant.

Description de votre style de combat :

De la même façon que l’ensemble de ses attitudes, le style de combat d’Asuna pourrait être qualifié de « dégoulinant ». D’aucuns le qualifieraient simplement de très mou. Ses assauts autant que ses esquives coulent avec la même paresse oisive, ce qui donne l’impression d’un total désinvestissement dans la situation.
Asuna se tord en tout sens jusqu’à prendre parfois des poses pour le moins désarticulées si ce n’est grotesques ; l’image qui se dégage de son style est celle d’un pantin brisé manipulé par un marionnettiste grelottant.


Description de votre pouvoir :

À l’état scellé, le Zanpakutô est aussi neutre que l’est sa propriétaire. Katana doté d’un simple manche grisâtre, il ne possède pas le moindre tsuba, ainsi la lame est-elle le prolongement directe de la garde, sans la moindre délimitation évidente entre les deux. Le fourreau est à l’image du reste, d’un gris sombre également, il n’est décoré d’aucun ornement ou de fioriture décorative.


« Dépèce, Taigun no Jitsubo » (Véritable mère des nuées)



Rarissimes sont les fois où Asuna daigne prononcer ces mots. À ce jour, seuls quelques hollows mineurs ont eu l’occasion d’assister au déferlement de démence de la Dame des nuées. Pour la Soul Society, la jeune femme ne possède même pas le niveau requis pour maîtriser le Shikaï.

Dès l’instant où le Zanpakutô s’éveille, un filet de sang se matérialise depuis la garde et coule jusqu’à l’extrémité de la lame en défiant toute gravité s’il le faut. De la pointe naît une peau liquide de carmin qui recouvre alors la katana dans son entier. Des tumeurs purulentes croissent ci et là sur le Zanpakutô ; d’entre les doigts d’Asuna ruissellent les débordements sanguinolents de cette horreur faite lame.

Ce sang produit par l’arme est la source de son pouvoir. Il s’épanche en continu dans un torrent carmin et crée des flaques sombres ou des projections au fil des déplacements d’Asuna. De ces dernières émergent des bras blafards aux ongles abimés qui fouettent l’air à la recherche de proies à broyer. Un bras isolé n’est pas un danger, bien qu’il soit capable d’une forte poigne, mais que dire de plusieurs dizaines de bras qui pétrissent la chair aussi sûrement que de la glaise ? Le nombre est leur force, et il va sans cesse croissant au fur et à mesure que se prolonge le combat.


« Incurve, Akai sekai no zentei » (Vestibule du Monde Rouge)



Le monde d’Asuna est un enfer de distorsions, d’air empoisonné, de cris flasques et de choses cachées. C’est un lieu où se tapissent les peurs dans les coins sombres, où les grattements crissent sur le bois et où au loin, on perçoit les glapissements humides de l’entité qui l’habite.
Le Bankaï d’Asuna est terrifiant puisqu’il permet à cette dimension démentielle de faire une incursion dans la réalité. Sur une zone parfaitement circulaire d’une cinquantaine de mètres, le sol et les murs se recouvrent de rouille et de sang coagulé tandis que la lumière décline dans un grondement jusqu’à ce que le ciel ne soit plus que nuit. S’il est possible de continuer de voir distinctement autour de soi, la vision s’arrête à cinq mètres comme si les ombres la rendaient brutalement aveugle une fois cette distance franchie. Des bruits métalliques et sourds au loin parachèvent ce tableau né du fondement de l’horreur.

Le pouvoir du Bankaï se base à l’instar du Shikaï sur le sang, duquel naissent les bras blafards. Etant donné que celui-ci recouvre à présent toute la zone, les bras peuvent se matérialiser de n’importe quelle surface, de dessous les pieds de l’adversaire ou depuis les ombres, portant leurs assauts pour se rétracter immédiatement ensuite. S’ils forment l’aspect offensif du Bankaï, il faut également prendre en compte la peur primaire qu’inspire la mise en scène de cette ultime libération.

Type de votre pouvoir : Kidô (Invocation)

Compétences

• Vitesse (5/5) :
  
  1 : Shunpō novice
  2 : Shunpō débutant
  3 : Shunpō confirmé
  4 : Shunpō expert + possibilité désormais de créer des techniques
  5 : Shunpō maître + création d'une technique gratuite
  
  
  Techniques (2/2)
  
  [4] Kage nashi (Pas de l’ombre)
  Technique d’esquive, elle permet à Asuna de se mettre hors de portée des coups au moment où ceux-ci sont sur le point de la toucher. Lorsque l’assaut est porté, la jeune femme s’esquive au tout dernier instant en laissant derrière elle un simulacre de son corps. Ce dernier évoque la silhouette d’Asuna, mais est composé d’une espèce de goudron liquide qui se disperse au moindre coup, et gêne l’assaillant s’il était à proximité.
  
  [5] Gōsutojesuchā (Geste fantôme)
  Asuna concentre en un seul mouvement sa pleine vitesse de telle sorte que le geste opéré est si prompt qu’il est invisible à l’œil nu. De fait, Asuna peut porter un coup unique d’une grande vivacité, dont la puissance d’impact est accrue par la vitesse, tout en donnant l’impression de ne pas avoir bougé. Généralement, elle use de cette technique au moment de dégainer son arme, frappe, et la fait regagner son fourreau immédiatement.
  
  
  
• Corps-à-corps (1/5) :
  
  1 : Hakuda novice
  
  
• Puissance spirituelle (6/5) :
  
  Branche détection et camouflage
  
  1 : Capacité de détection (ressentir les Reiatsu) novice
  2 : Capacité de détection débutant + capacité de camouflage (dissimuler son Reiatsu) novice
  3 : Capacité de détection confirmé + capacité de camouflage débutant
  4 : Capacité de détection expert + capacité de camouflage confirmé + possibilité de créer des techniques
  5 : Capacité de détection maître + capacité de camouflage expert + création d'une technique
  6 : Capacité de détection exceptionnelle + capacité de camouflage maître + création d'une technique
  
  
  Techniques (3/3)
  
  [4] Senrigan (Seconde vue)
  En activant cette technique, Asuna projette autour d’elle, sur un diamètre d’une vingtaine de mètres, une onde de reiatsu lui permettant de repérer spatialement tout corps solide, et s’il est immobile ou en mouvement. Ce pouvoir n’influe pas sur la recherche d’énergies spirituelles, mais bien sur la forme tangible des objets et des personnes, à la façon d’un sonar de grande ampleur. De là, elle peut mieux suivre des mouvements à haute vitesse ou passer outre un camouflage (sauf technique de rang supérieur) puisque même si le reiatsu est dissimulé, la tangibilité du corps, elle, ne disparait pas. Le désavantage de cette technique est qu’en plus d’être gourmande, elle doit être constamment réactivée au cours d’une traque, et ne permet pas d’identifier clairement les individus ainsi repérés.
  
  [5] Koshū (Rémanence)
  Asuna laisse persister pendant plusieurs heures une trace de son Reïatsu sur un objet ou sur une personne. L’utilité de cette capacité se révèle lorsque l’on cherche à repérer Asuna, et que cette dernière souhaite brouiller les pistes.
  
  [6] Bōkyaku (Oubli)
  Cette faculté consiste en une subtile manipulation du champ perceptif et ne peut être activée que lorsqu’Asuna se tient hors du champ de vision. À l’aide de cette technique, Asuna devient si peu remarquable que les gens ne la perçoivent plus que du coin de l’œil, et mieux encore, ils oublient jusqu’à son existence, ainsi que tout ce qu'elle a pu faire ou dire précédemment.
  De la sorte, il est alors possible pour Asuna de s’esquiver en toute discrétion ou d’attaquer des adversaires qui ont baissé leur garde, car ne se souvenant plus des raisons qui les ont poussé à se battre.
  Ce pouvoir est annulé chaque fois qu’Asuna fait quelque chose pouvant attirer réellement l’attention (comme une attaque). En s’esquivant de la vue de l’adversaire, elle peut toutefois réactiver la technique et être oubliée de nouveau.
  
  
  Branche Reiatsu
  
  1 : Niveau de Reiatsu novice
  2 : Niveau de Reiatsu débutant
  3 : Niveau de Reiatsu confirmé
  4 : Niveau de Reiatsu expert
  5 : Niveau de Reiatsu maître
  
  
  Reiatsu paralysant - Ōkina kūkan (Le Grand Vide)
  
  
  
  
  Le Reiatsu d’Asuna est absence ; là où les autres pressions spirituelles se caractérisent par une tourmente d’énergie, celle de la jeune femme s’abat tel un épais silence oppressant, vaste et infini. Ce vide qui s’impose absorbe tout bruit dans les environs, et tout semble aussi irréel qu’un rêve. C’est alors qu’apparaissent les effets les plus pernicieux. L’esprit confronté à cette manifestation du néant croit entrapercevoir (à moins que cela soit réel ?) des silhouettes danser à la limite de son champ de vision, au rythme d’une angoisse de plus en plus marquée à mesure que les formes se rapprochent. Des caresses fantômes se déposent sur le visage tandis que des respirations lourdes soufflent dans la nuque vulnérable. Des murmures sont chuchotés dans le creux de l’oreille, des secrets monstrueux et indicibles ; l’angoisse se change ensuite en peur véritable.
  Le Reiatsu d’Asuna distille un sentiment d’étrangeté comparable à ces cauchemars où nous nous retrouvons poursuivis par quelque chose d’effrayant, de plus en plus proche, alors que nous-mêmes faisons du surplace. Cette terreur grandissante au fil des minutes s’accompagne de diverses hallucinations affectant tous les sens, et qui participent activement à briser les barrières mentales des victimes. Ces dernières, peu à peu, plongent de nouveau dans leurs peurs enfantines, où les ombres sont visages menaçants, et où un monstre est tapi sous le lit, à l’affût de l’enfant terrorisé, dans l'espoir de l'entraîner dans son monde cauchemardesque.
  
  
  
• Techniques spirituelles (5/5) :
  
  1 : Maîtrise des Kidô 1-20 avec incantations
  2 : Maîtrise des Kidô 21-40 avec incantations et 1-20 sans incantations
  3 : Maîtrise des Kidô 41-60 avec incantations et 21-40 sans incantations
  4 : Maîtrise des Kidô 61-80 avec incantations et 41-60 sans incantations
  5 : Maîtrise des Kidô 81-100 avec incantations et 61-80 sans incantations
  
  
  Techniques (2/2)
  
  [4] Shin'en (Le Gouffre)
  
  « Chasser l’aube,
  Refuser le jour,
  Les voiles s’écartent quand viennent les ombres,
  Le feu se meurt,
  La bougie s’éteint,
  Et vient la nuit. »
  
  Asuna a conçu ce sort en s’inspirant de l’un des aspects de son propre Bankaï. En usant de ce Kidô, la jeune femme matérialise sur une zone de cinq mètres un épais nuage d’obscurité vaporeuse qu’aucune lumière ne parviendrait à percer. Plus dangereux encore, le contact avec cette même obscurité imprime à la chair de douloureuses brûlures, à la fois ardentes et glacées, comme si l’ombre tentait de s’abreuver de force vitale. Autant dire que tout individu entièrement happé par le nuage risque d’en ressortir grandement affaibli.
  En s’entourant de son reiatsu, Asuna peut se prémunir des effets de ce sort.
  
  [5] Harikēn (Ouragan)
  
  « Des trois cieux de l’Empereur Noir,
  De la poussière des tombeaux,
  Du rire d’hiver,
  Du souffle d’ébène,
  Le glas retentit et la tourmente s’éveille. »
  
  Asuna matérialise un véritable cyclone de reiatsu d’une envergure de dix mètres. Le vent est si puissant qu’il va même jusqu’à arracher le sol. Les malheureux à être emportés se retrouvent au mieux propulsés au loin à très grande vitesse, au pire, totalement broyés par les débris et le souffle.
  
  
  
• Endurance (5/5) :
  
  Branche de soins
  
  1 : Soin novice
  2 : Soin débutant
  3 : Soin confirmé
  4 : Soin expert
  5 : Soin maître
  
  
  Techniques (2/2)
  
  [4] Pāji (Purge)
  Technique certes peu ragoûtante, mais indéniablement utile, elle permet à Asuna d’extraire toute substance nocive d’un organisme en la faisant s’évacuer par la voie buccale sous forme de bile sombre. Dans le cas où la bouche ne peut être utilisée, la technique permet de se servir de n’importe quel autre orifice pour l’expulsion.
  
  [5] Yōsetsu (Soudure)
  Yôsetsu est une technique de soin de haut vol permettant, par apposition des mains, de ressouder les blessures béantes. En pinçant les lèvres d’une plaie, Asuna est capable de colmater la gueule sanglante en quelques secondes, pour ne laisser plus qu’une fine cicatrice. L’usage le plus avancé de Yôsetsu est la possibilité de ressouder un membre, si ce dernier n’a été détruit, et si les deux zones de contact ne sont pas trop abimées (à comprendre par là, les moignons). Dans le cas contraire, il devra être appliqué en parallèle une chirurgie minutieuse pour rendre la greffe viable.
  
  
  Résistance
  
  1 : Résistance de novice
  2 : Résistance de débutant
  3 : Résistance confirmée
  4 : Résistance expert
  
  
• Habileté (4/5) :
  
  Branche sabreur
  
  1 : Sabreur novice
  2 : Sabreur débutant
  3 : Sabreur confirmé
  4 : Sabreur expert
  
  
  Techniques (1/1)
  
  [4] Kakkitekina hametsu (Percée de la ruine)
  Asuna concentre son énergie spirituelle dans sa lame et frappe d’estoc afin de perforer sa proie. Dans le même temps, elle amorce du poignet un mouvement de rotation qui, grâce à un jeu subtil sur les forces de pénétration, accroît la gravité de la blessure et endommage lourdement la zone autour. La plaie profonde n’est plus qu’un amas de chairs torturées d’où jaillissent des esquilles d’os et des bourrelets veineux mis au supplice, noyé sous des flots et des flots de sang.
  
  
  
• Pouvoir (5/5) :
  
  1 : Shikaï atteint + création de deux techniques
  2 : Création de deux techniques
  3 : Création de deux techniques
  4 : Création de deux techniques
  5 : Création de deux techniques seulement disponibles en Bankaï
  6 : Création de deux techniques seulement disponibles en Bankaï
  7 : Création d'une technique seulement disponible en Bankaï
  
  
  Techniques (16/16)
  
  [1] Michi no kaze (Vents inconnus)
  Libérant partiellement son pouvoir, la Mère s’enveloppe des souffles invisibles du Monde Rouge afin de s’arracher du sol, et flotter dans les airs de façon indolente. Ainsi portée par la force silencieuse des vents, Asuna renforce nonchalamment l’impression d’étrangeté qui l’accompagne en tout temps.
  
  [1] Gan (Cancer)
  Le sang qui s’écoule du Zanpakutô sert de « passage » aux innombrables horreurs qui habitent le monde intérieur d’Asuna. Celles-ci se manifestent dans la réalité sous forme de bras humains griffant l’air autour d’eux afin de saisir les malheureux qui auraient la malchance de passer à leur portée. Les bras sont légèrement plus solides et plus puissants qu’un membre normal, mais ce qui fait leur force est avant tout leur nombre.
  
  [1] Todoku (Allonge)
  L’un des bras invoqué atteint brutalement la longueur de trois mètres puis se rétracte immédiatement, entraînant jusqu’à sa zone de matérialisation ce dont il s’est saisi dans l’intervalle.
  
  [1] Gurippu (Poigne)
  Contracte les muscles de saisie d’un des bras : si celui tient quelque chose, il ne la lâche plus jusqu’à être totalement tranché. Idéal pour immobiliser un adversaire.
  
  [2] Surippu (Glissement)
  Asuna désigne de la pointe de son arme une flaque de sang déjà créée. De là, elle peut manipuler dans une certaine mesure la flaque en opérant différents gestes à l’aide de son sabre.
  Si elle donne un coup tranchant de droite à gauche, le sang de la flaque « imitera » le geste. Cette capacité n’a aucune qualité offensive, elle vise simplement à déplacer une flaque ou recouvrir un adversaire de sang.
  
  [2] Enchō (Prolongement)
  Identique à Todoku de par le principe, les effets sont pourtant amplifiés. La capacité ne concerne plus un bras mais cinq, et leur longueur peut atteindre jusqu’au huit mètres. Combinée aux effets du Bankaï, cette technique peut devenir très rapidement harassante pour l’adversaire.
  
  [2] Sukuratchi yakō (Les grattements nocturnes) [Bankaï]
  La visibilité décroît drastiquement au cœur du Bankaï d’Asuna. La vision se perd passée les cinq mètres, happée par les ombres mouvantes et opaques.
  
  [3] Tsūro (Passage)
  Les bras se saisissent d’Asuna et l’entraînent dans la flaque de sang d’où ils poussent. Asuna peut rejaillir un peu loin depuis une autre flaque de sang, à nouveau manipulée par les bras.
  (Les « portails » doivent bien évidemment être suffisamment larges pour laisser passer un corps humain. )
  
  [3] Hōyō (Etreinte)
  Asuna trace un cercle autour d’elle d’où jaillissent des bras qui la recouvrent à la façon d’un dôme protecteur. Ces bras-ci sont plus maigres que ceux d’autres techniques, mais également plus nombreux. Par ailleurs, chaque fois qu’un bras est tranché, un autre le remplace immédiatement.
  Il s’agit d’une technique de protection très agaçante contre les utilisateurs de corps à corps, bien moins contre ceux usant de magie spirituelle.
  
  [4] Afure (Dégorgement)
  Si Asuna parvient à projeter le sang de la lame dans une blessure, elle peut créer des bras directement dans celle-ci. De la longueurs d’un index, les bras entreprennent d’écarter les lèvres de la plaie afin d’en accentuer le saignement tout en causant d’horribles douleurs.
  
  [4] Kyojin no te (La main du géant)
  Une cinquantaine de bras se regroupent et forment un bras géant qui s’abat sur l’adversaire. Bien que très lente, cette capacité se distingue par ses possibilités de destructions conséquentes.
  
  [5] Dōka (Assimilation) [Bankaï]
  Le Zanpakutô secrète durant un court instant une matière semblable à du goudron plus qu’à du sang. Si ce liquide possède les mêmes propriétés que le sang habituel, il est aussi capable de fusionner directement avec tout organisme qu’il touche. Pour simplifier, si Asuna parvient à éclabousser son adversaire de cette substance, des bras jaillissent du corps même de la victime et tentent de l'immobiliser. La perfidie est telle que ces nouveaux bras sont façonnés à même la chair, les couper revient à amputer un membre, avec toutes les conséquences hémorragiques que cela implique.
  Lorsque le Bankaï cesse, les bras supplémentaires disparaissent de leur hôte. Il n'est pas possible de créer plus de quatre bras par ce biais.
  
  [5] Burakkubōdā (Frontières noires) [Bankaï]
  Les ombres déstabilisent l’esprit de toute personne tentant de sortir de la zone du bankaï. Ceux qui essaient ont leurs perceptions subtilement manipulées et font demi-tour sans s’en apercevoir au moment de dépasser les limites du Monde Rouge. Ce dernier est un enfer dont on ne s’échappe pas aisément, ce pouvoir un avant goût métaphorique de cette infinité.
  
  
  
  Les Nuées
  
  
  
  [6] Gekirin no Taigun (Fureur de l’essaim)
  Le sol sanguin du Monde Rouge se met à frémir et bouillonner tandis qu’une dizaine de silhouettes vaguement humanoïdes s’en extraient au milieu de cris atroces et de plaintes indicibles. Ces choses ressemblent de loin à des êtres humains glabres et inquiétants, cependant, l’illusion vole en éclats dès lors que le corps des horreurs se met à s’agiter en congestions intenses et floues, que leurs membres éclatent pour mieux se reformer dans un cycle sans fin, et que tout leur être se convulse en d’improbables distorsions d’où surgissent muscles, os et organes sans que les créatures n'en paraissent gênées. Alors les Nuées braillent en un même cri pour finalement se ruer vers l’adversaire, le saisir, le dépecer, s’en nourrir, s’en réjouir, et ne plus rien en laisser.
  
  [6] Youjin no Jitsubo (Giron de la Mère)
  Autour d’Asuna, des filets de sang quittent le sol pour tomber dans le ciel, défiant la gravité, pendant que dans un mouvement inverse, les ténèbres se répandent sur terre en une pluie noire. Ombres et carmin se nourrissent l’un l’autre ; de cette rencontre naît une masse indistincte qui entoure la jeune femme avant de se dresser en un dôme protecteur mi-tangible mi-organique, fusion étrange entre nuit et corps, que bien peu d’agressions pourraient réussir à ébranler.
  
  
  
  La Mère des Nuées
  
  
  
  [7] Dākumīto no shinden (Le temple de la chair obscure)
  Cette technique est l’expression la plus absolue du Monde Rouge car elle consiste à matérialiser purement l’entité qui y règne et le constitue. La terre se déchire en une explosion de débris moites et sanglants sous la poussée violente d’un corps énorme de plus de cinquante mètres de haut. Ce dernier s’avère être un cadavre ; une carcasse desséchée aux yeux évidés et aux membres flétris, et dont la peau momifiée sert de terreau à l’horreur. Des cavités, des orbites, de la bouche, des béances, des centaines de Nuées naissent, s’extraient et glissent dans le vide en hurlant. Il pleut des corps, mais ces corps-ci ne restent pas inertes ; ils se relèvent, titubent, puis galopent, et se jettent sur l’ennemi en une horde rugissante, aussi infinie dans son nombre d’individus que meurtrière dans sa soif de sang.
  
  
  
  

Historique

Spoiler:

Expérience

Spoiler:

Citation :

[6] Bōkyaku (Oubli)
Cette faculté consiste en une subtile manipulation du champ perceptif et ne peut être activée que lorsqu’Asuna se tient hors du champ de vision. À l’aide de cette technique, Asuna devient si peu remarquable que les gens ne la perçoivent plus que du coin de l’œil, et mieux encore, ils oublient jusqu’à son existence, ainsi que tout ce qu'elle a pu faire ou dire précédemment.
De la sorte, il est alors possible pour Asuna de s’esquiver en toute discrétion ou d’attaquer des adversaires qui ont baissé leur garde, car ne se souvenant plus des raisons qui les ont poussé à se battre.
Ce pouvoir est annulé chaque fois qu’Asuna fait quelque chose pouvant attirer réellement l’attention (comme une attaque). En s’esquivant de la vue de l’adversaire, elle peut toutefois réactiver la technique et être oubliée de nouveau.

Achat d'un PC en Endurance. Ne me reste plus que deux points d'expérience, youhou. Merci pour la validation !

Citation :

Reiatsu élémental – Vide
Le Reiatsu d’Asuna est absence ; là où les autres pressions spirituelles se caractérisent par une tourmente d’énergie, celle de la jeune femme s’abat tel un épais silence oppressant, vaste et infini. Ce vide qui s’impose absorbe tout bruit dans les environs, et tout semble aussi irréel qu’un rêve. C’est alors qu’apparaissent les effets les plus pernicieux. L’esprit confronté à cette manifestation du néant croit entrapercevoir (à moins que cela soit réel ?) des silhouettes danser à la limite de son champ de vision, au rythme d’une angoisse de plus en plus marquée à mesure que les formes se rapprochent. Des caresses fantômes se déposent sur le visage tandis que des respirations lourdes soufflent dans la nuque vulnérable. Des murmures sont chuchotés dans le creux de l’oreille, des secrets monstrueux et indicibles ; l’angoisse se change en peur véritable.
Le Reiatsu d’Asuna distille un sentiment d’étrangeté comparable à ces cauchemars où nous nous retrouvons poursuivis par quelque chose d’effrayant, de plus en plus proche, alors que nous-mêmes faisons du surplace. Cette terreur grandissante au fil des minutes s’accompagne de diverses hallucinations affectant tous les sens, et qui participent activement à briser les barrières mentales des victimes. Ces dernières, peu à peu, plongent de nouveau dans leurs peurs enfantines, où les ombres sont visages menaçants, et où un monstre est tapi sous le lit, à l’affût de l’enfant terrorisé, dans l'espoir de l'entraîner dans son monde cauchemardesque.