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 Les pantins du Roi déchu [PV Lili]

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Vilmar
Les pantins du Roi déchu [PV Lili] Arr-ind
Vilmar
Rang : Roi Poussière

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MessageSujet: Les pantins du Roi déchu [PV Lili]   Les pantins du Roi déchu [PV Lili] Icon_minitimeMar 18 Juin - 13:21



Suite de la réunion des Espadas

« Comment ? Quoi ? Quoi ?!, articulai-je alors qu’une bonne partie du plafond s’écroulait sur la table, envoyant valser toutes les tasses et leur savoureux contenu. »

Je levai la tête et eus à peine le temps de distinguer une silhouette massive s’abattre sur nous. Instinctivement, je levai mon bras pour intercepter l’attaquant mais un coup sourd sur ma gauche me fit comprendre que je n’étais pas la cible première de l’assaut. Surpris, je constatai que le mastodonte venait de se servir de notre Roi comme amortisseur de sa chute. La Panthèse se plia en deux sous la force de l’impact, et aucune de ses Lames (moi compris) n’eurent le temps d’agir que le Félin se retrouvait à la merci de son agresseur. Une déflagration d’énergie spirituelle explosa, nous clouant tous sur place.
Mes capacités en détection n’étaient pas brillantes, mais je perçus quand même au milieu de ce déchainement, l’énergie de la Panthère décroître jusqu’à frôler le néant absolu. Je fus désemparé, bien évidemment. Cette chose était un Maho-Tsukaï, à n’en pas douter ; je les avais supposés puissants au regard des descriptions faites par les autres, mais à un degré tel qu’ils étaient capables de vaincre en un seul coup notre plus prodigieux combattant ? Cela était insensé !

Je me sentis complètement impuissant face à une telle bête, et ce renvoi brutal à ma propre faiblesse éveilla de désagréables souvenirs. Jeune Hollow, démuni, à l’affût du moindre danger, lâche, faible et pathétique.
Mais j’avais des engagements à présent, qui allaient au-delà des craintes que je conçus en cet instant de pur chaos. Grimmjow, malgré son règne futile, n’en restait pas moins l’élément structurant de la société Hollow à laquelle j’aspirais. Il ne devait pas mourir, pas comme ça, sans héritier valable. Car sinon le Chaos régnerait pendant encore longtemps dans le Monde Creux.

Je parvins à m’arracher peu à peu à l’immense pression spirituelle. Récupérant ma mobilité, je me ruai alors aussi vite que je le pus vers le Roi. Entraîné par mon élan, je ne parvins pas à m’arrêter quand il apparut un mur d’énergie face à moi, sur lequel je m’écrasai dans un bruit sourd. Mon irritation face à cette nouvelle humiliation se transforma bien vite en inquiétude lorsque je constatai que moins qu’un mur, c’était tout simplement une cage dans laquelle je me trouvais. Ridicule. Tout ceci était absurde et dépassait l’entendement. Je ne pus rien faire lorsque le monstre s'élança soudainement à travers le palais, emportant entre ses gros poings la tête de l’Empereur et de la Primera qui lui servirent de béliers pour enfoncer les murs.
Une mèche tomba sur mon visage dont les traits étaient marqués par l’effarement. Le spectacle qui s’offrait à moi était cataclysmique. Le Roi à moitié mort sur le sol, sa servante pleurante près de son corps, un trou béant au plafond, un autre tout aussi grand dans les parois ; la salle de réunion n’était plus qu’un vaste chantier.

« Majesté ?, murmurai-je d’abord avant d’hausser le ton, Majesté, réveillez-vous, de grâce ! »

L’inquiétude se transforma en fureur. Dans un cri de rage, j’abattis mes poings sur la barrière avec violence. Perdant complètement mon calme, je m’acharnai sur la tâche inconsidérée de la briser à mains nues. Pendant de longues minutes, je grognai, redoublant d’ardeur pour me sortir de cette prison. La paroi se fissura sous mes assauts, me redonnant espoir ; avec encore quelques efforts, je pourrais m’échapper. Toutes mes espérances s’effritèrent lorsque les quelques brèches se restaurèrent en une demi seconde. Pire encore, le ciment de leur régénération fut rien de moins que ma propre énergie.
Soudainement affaibli, je sentis toutes mes forces décroître à une vitesse vertigineuse. Je titubai puis m’écroulai, à moitié comateux. Pendant de longs instants, ma vision se troubla. Je dus lutter pour ne pas sombrer dans l’inconscience ; pendant cette bataille intérieure, il me sembla entendre la voix de Lubos, ma lame servante. Ses mots, s’ils avaient réellement été prononcés, je ne m’en souvins pas en rouvrant les yeux.

« Chier’… »

Je me redressai encore groggy. Je continuais de sentir mon énergie spirituelle décroître, mais tant que je ne la gâchais pas à m’épuiser pour briser la barrière, je devais pouvoir tenir encore un peu. Je passai mécaniquement la main dans les cheveux pour me recoiffer, puis ajustai ma tenue, afin de retrouver un peu de prestance au milieu du désordre. Je me tournai vers la Cinquième Lame, elle aussi prisonnière, visiblement. Nous étions présentement ridicules, à n’en pas douter.

« Avez-vous une brillante idée pour nous sortir de là, ma chère ? »

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Hel
Les pantins du Roi déchu [PV Lili] Arr-esp
Hel
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MessageSujet: Re: Les pantins du Roi déchu [PV Lili]   Les pantins du Roi déchu [PV Lili] Icon_minitimeVen 21 Juin - 5:13

L’arrivée clandestine d’un antagoniste au sein de cette réunion avait suffi à extirper Lili de ses songes, d’autant plus que son entrée fracassante s’était faite par le plafond. Un sursaut, rien de plus en guise de réaction puisqu’elle se situait suffisamment loin de la pluie de débris pour craindre d’en recevoir des morceaux. À en juger par l’effraction réussie en pareils lieux, il n’était pas bien dur de deviner à quelle famille ce mastodonte appartenait. Mieux encore, la vitesse à laquelle il mit à terre le bon Rey offrait un indice supplémentaire dans le même sens. Mahô Tsukai. C’est avec l’air hagard qu’elle avait tiré son épée et s’était levée de son siège dès qu’elle sentit s’évanouir la puissance de Grimmjow en un temps record. Dorénavant revigoré de cette énergie nouvellement acquise, le voilà qu’il partait avec deux des acteurs de la réunion à travers le palais, sans avoir la décence d’emprunter la porte de sortie. Ce fut malheureusement tout.

Parce que lors même qu’elle eût voulu le suivre pour porter assistance à la Primera, elle se retrouvait maintenant prisonnière d’une barrière que sa lame ne pouvait briser, contre toute attente. Il ne s’agissait de nulle autre qu’une lamentable situation dans laquelle elle et le pingouin trempaient. Elle se sentait infortunée de n’avoir aucune utilité pour le combat à venir dans le Yermo. Qu’elle juge sa force incomparable à la puissance de ce titan ne justifiait en rien qu’elle ne leur donne pas un coup de main. Sa participation n’aurait probablement pas été de refus si au moins elle n’avait pas été aussi idiote pour se laisser piéger de la sorte. Elle avait fière allure la furie blonde. Somme toute, malgré la rage que faisaient naitre ces péripéties, un grommellement suffit à exprimer son mécontentement, suivi d’un simple :

Bordel.
Et c’était pour dire, puisqu’aucun mot n’avait le mérite de mieux décrire la situation. En une poignée de secondes seulement, une salle de réunion banale avait été transformée en réel champ de bataille. Il n’y avait rien à redire, c’était réellement le bordel. Ce qui attira son regard ailleurs que dans les trous béants formés par le passage du mastodonte, ce fut la Cuarta qui tentait par sa voix seulement de réveiller le Roi. Quand il constata que ses tentatives étaient vaines, ce fut une avalanche de puissants coups sur une des façades de sa geôle qui suivit. Lili était impressionnée. Elle n’aurait au premier abord pas cru que son voisin de chiffre allait échanger aussi rapidement sa prestance sous l’effet de sa colère pour une pareille sauvagerie, sans compter qu’il faisait démonstration d’une force de frappe impressionnante. Pour qu’il en arrive à une telle extrémité, il y avait fort à parier que la sécurité de Grimmjow lui tenait sincèrement à cœur.

Arrête ça, merde!
Non qu’elle était agacée par le raffut que menait la Quatrième Lame dans son acharnement, mais ses essais, aussi louables puissent-ils être, ne lui suffiraient pas à retrouver la liberté. Elle-même s’était adonnée à de multiples coups d’épée dans l’espoir de trouver une échappatoire, mais elle en était ressortie penaude. Plus encore, elle avait ressenti une fatigue accentuée, alors que le geste en soi n’était pas censé l’affaiblir au point de manquer de souffle. C’était d’ailleurs en relevant ce détail qu’elle avait décidé de ne pas s’emporter comme elle avait coutume de le faire. Et c’était tout à son honneur, car à peine avait-elle prononcé ces derniers mots qu’elle dû poser un genou par terre, soudainement emportée dans une torpeur anormale. Sans raison apparente, son énergie spirituelle l’abandonnait graduellement, et inutile d’être doté d’un raisonnement à toute épreuve pour comprendre que la source du malaise était la barrière.

La Cinquième ne se sentait pas bien, mais au moins elle n’avait pas perdu conscience comme venait de le faire lamentablement son voisin, du moins en apparence. Aussi ce dernier manqua-t-il la visite de ce qui ne pouvait être autre que sa Fraccìon. Courte, mais touchante. Lili n’avait pas jugé bon de placer un mot, d’autant plus que le microbe n’était pas resté plus longtemps au chevet de son maître. Sacré bon Fraccìon dit donc. Une pensée qui traversa son esprit, sans plus. Elle avait décidé de s’asseoir sur le sol. Les efforts constants qu’elle devait déployer pour lutter contre cet affaiblissement devenaient tels que quelques gouttes de sueur perlaient sur son front. Qu’elle ait entendu la question du pingouin était une chose, elle devait maintenant trouver les forces nécessaires pour lui répondre. Bien qu’une partie en elle-même lui conseillait de se taire, force était d’admettre qu’il avait raison de vouloir discuter. Leur situation était comparable à celle d'une personne en hypothermie, ou sur le point de clore des paupières pour la dernière fois. Il était définitivement conseillé de garder en activité le corps et l'esprit.

Va te faire foutre.
Quoique que ce fut plutôt laconique comme réponse, ça l'avait le mérite d'être clair.. Après tout, la question était un peu inutile. Il n’était pas difficile de déduire son impuissance. Si elle avait réellement été en possession d’une brillante idée, elle l’aurait mise en exécution le plus tôt possible pour échapper à cette cage affamée. Elle l’observa comme on dévisageait un crétin avant de poser son attention sur le corps inerte de Grimmjow. Il faisait un poil pitié à voir, le pauvre. L’inquiétude commençait lentement à naitre sur son visage. Il était à parier que dehors, le combat n’en mènerait pas large si le Mahô Tsukai avait réellement dérobé les pouvoirs du Roi. Si au moins elle pouvait servir à quelque chose… La faiblesse dont elle faisait preuve l’enrageait plus que tout, et c’est sans même un regard à son voisin qu’elle se releva d’un bond pour tambouriner contre la barrière :
Hey oh! Hey! Y’a quelqu’un? À l’aide! Venez donc m'aider! Et voyant que le tout était vain, elle se renfrogna et d’un murmure, laissa échapper une critique : Et merde, le Rey est assommé, y’a eu tout un vacarme, et pourtant personne pour venir voir ce qui se passe. Bonjour la belle armée, hein.
Après tout, elle l’avait toujours dit : les microbes ne servaient à absolument rien. Et en voilà la preuve. La salle était déserte, et ils étaient coincés comme des pigeons dans des barrières magiques, sans possibilité de s’en sortir. Désespérée, elle émit une plainte à la manière d’une enfant et retomba sur son séant, les bras croisés contre la poitrine.

Et pour couronner le tout, je suis coincée avec c't'imbécile! Arrrghhh! Pourquoi ça tombe toujours sur moi?!? Elle se parlait toute seule, clairement, jusqu'à ce que finalement son regard revienne peser sur Tibors: Écoute-moi bien, tocard. Je veux pas t'entendre me parler, je veux pas t'entendre bouger et si tu pouvais aussi crever, ça m'arrangerait. Compris?
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Grimmjow Jaggerjack
Les pantins du Roi déchu [PV Lili] Pnj-roi
Grimmjow Jaggerjack
Rang : Roi du Hueco Mundo

Messages : 29
MessageSujet: Re: Les pantins du Roi déchu [PV Lili]   Les pantins du Roi déchu [PV Lili] Icon_minitimeLun 24 Juin - 15:13

Quel était le pire dans cette situation ? D'avoir été vaincu sans même avoir le temps de voir à quoi pouvait ressembler son bourreau, ou d'être désormais toujours conscient sans être capable même de ciller ? Sa frustration, sa colère... Elles sont bien présentes, mais incapables de s'exprimer. Il entendit les remarques, sentit sa Fraccion le faire rouler sur le dos... Elle pleurait sur son corps, dévastée de le voir dans cet état, dépourvu de la moindre réaction. Et là, la panthère a le temps de se maudire... Son recrutement s'était clairement axé sur les combattants. L'intendance s'en tenait au strict minimum dans sa forteresse. Et bien sûr, aucune équipe formée dans le cadre du soin. Une lacune qui serait à combler, bien entendu, mais qui ne l'arrangeait pas dans la situation actuelle.

Et puis vint la chaleur. Une pression spirituelle amicale qui tentait de le ressourcer, de le ramener... Ça ne pouvait être qu'elle, toujours penchée sur son corps, sanglotante. Belle tentative, sauf qu'elle n'était vraiment pas experte de ce genre de chose et cela risquait donc de prendre du temps, en plus de ne pouvoir réellement le rétablir comme il le voudrait. De toute manière, il n'a d'autre solution que d'attendre pour le moment... Et quoi qu'il arrive, il ne sera sans doute pas capable de se battre avant plusieurs heures, quand à retrouver son niveau réel, ce serait une question de jours. Pendant ce temps, ce Maho Tsukaï se promenait librement sur ses terres... et s'il revenait pour l'achever, il n'y aurait alors aucune chance de lui faire face.
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Aleksi Alexandrov
Les pantins du Roi déchu [PV Lili] Arr-num
Aleksi Alexandrov
Rang : SEXta

Messages : 159
MessageSujet: Re: Les pantins du Roi déchu [PV Lili]   Les pantins du Roi déchu [PV Lili] Icon_minitimeMar 25 Juin - 14:17

AudioTrack 03 by tchaikoswsky on Grooveshark

- Maaaaaaaaaaaaaaaaîîîîîîîîîîîîtresse!

Telle une petite souris chapardeuse, l'albinos arpentait une nouvelle fois les couloirs de Las Noches, en quête cette fois-ci non de l'improbable, non de l'aventure, mais bel et bien de sa rombière. Elle l'avait encore une fois laissé sur le carreau, profitant qu'il coulait un bronze derrière une dune du Yermo pour se carapater avec toute sa clique toute en poignées d'amour jusqu'au grand château blanc. D'abord désappointé, le jeune homme ne tarda pas, comme à son habitude, à sombrer dans un désespoir aussi profond que la moule de Mme Clinton, essayant sans surprise de mettre fin à ses jours. Sans réussir. Sans surprise.

Il était donc parti à la recherche des drôles de dames, son apparente ignorance dans les arcanes de la détection heureusement comblées par sa capacité à suivre la trace d'une odeur de petite culotte sur une longue distance. Phéromone, phéromone, tu cartonnes! Ses pas - ou plutôt reptations, tant son tarin restait collé sur le sol sablonneux, lui criblant les narines de grains de quartz à la façon d'un verre de cocktail servi avec du sucre sur le bord - l'avaient mené jusqu'à la grande forteresse, monument communiste à la gloire des Lames travailleuses du Hueco Mundo. Dans cette usine à gaz, pas sûr qu'il trouve une quelconque trace de ses minettes, mais l'homme était connu pour sa pugnacité proche de la volonté d'une mamie ne voulant pas crever avant d'avoir assez pourri la vie à sa progéniture. Il s'était donc engouffré dans le dédale de couloirs aussi blancs que les fesses de la Principessa - oh, de si jolis quartiers de melons! - comptant sur sa bonne étoile pour ne pas perdre son chemin.

Il faut croire que les Dieux sont de gros comiques cosmiques, puisque ce crétin dégénéré se trouvait doté d'une bonne fortune frisant le ridicule. Pas une fois il ne s'égara, et il eut même l'insigne honneur de se pointer dans la salle de réunion des Espadas après que le chaos se soit déchainé. Un très bel exemple de cavalerie arrivant à point nommé, c'est à dire après tout le monde. Si l'on tiens compte du fait que les types qui composent cette cavalerie chevauchent des petits poneys, et sont armés de pistolets à bouchons et de poireaux. Bref, il avait devant lui la preuve irréfutable que sa chambre n'était pas la plus bordélique du Monde Creux. Et en prime, de superbes effets de lumière qui lui arrachèrent un cri d'admiration.

- Oooooooh!

Et oui, répartis le long de l'immense table qui devait servir à la boustifaille, une multitude d'individus était enfermé dans des cages chatoyantes, sortes de versions psychédéliques de celles utilisées dans les bars à danseuses. C'était un véritable zoo qui se trouvait là, une preuve irréfutable que la vision féérique du monde de l'Alexandrov était bel et bien réalité. Avec en scène centrale, une petite pépé qui pleurait à chaude larme en tentant de bouger son mecton.

- Attention les gars j'arrive!

Il avait rejeté les bras sur sa droite, dans une posture l'invitant à bondir. Mais rien n'en fut. C'est dans une multitude de petits pas sur la pointe des pieds qu'il investit la place, se gorgeant de tous les détails que ses mirettes pouvaient lui fournir. Un coin de son esprit reprocha à sa Maitresse de ne pas l'emmener plus souvent en ces lieux, parce qu'ils puaient franchement la classe. Une autre part de son esprit se demandait combien une fourmilière pouvait accueillir d'individus, mais ce n'était pas le sujet, visiblement. C'est bien pour ça qu'un troisième parti l'invita franchement à fermer son claque-merde. Bataille de facettes!

Un type se faisait admonester par une petite poupette, un genre de baby-doll ayant visiblement mangé des choux de Bruxelles, à voir l'air constipé qu'elle affichait. La cible en question était un mannequin HugoBoss qui parlait, le même genre de type que l'Arrancar avait pu croiser sur Terre, quand il avait échoué sur un centre commercial. Il se souvenait avec nostalgie comment il avait pu démembrer ce genre de mannequin, pour en faire des puzzle, voire montrer à la Principessa ce qu'il lui ferait si jamais elle baissait sa garde. A regarder autour, ces deux énergumènes semblaient les plus intéressants du lot, le reste ressemblant franchement à une bonne brochette de loosers coincés du trou de balle, et sans tête en plus. Alors c'était ça l'Espada? Maintenant il comprenait pourquoi le Requin préférait son désert. Ils avaient pas l'air franchement portés sur la cool attitude. Mais bref, y avait plus important.

Chanson Du Chevalier Blanc by Gérard Lanvin on Grooveshark

- Ola, genteuh damoiselleuh, je m'en vas te sauver...euh!

Et il s'élança à grand renfort de petits bonds, simulant un galop de cheval. Il avait même poussé le vice jusqu'à frapper dans ses mains en rythme, accompagnant sa démonstration de "pataclop" éloquents. La môme chialait, secouant le légume à la mèche d'un bleu assez joli pour lui tirer ne serait-ce qu'un clignement. D'humeur chevaleresque - ce qui était en soi aussi rare qu'un bouton sur le visage de l'Imperador - il décida d'un commun accord avec le reste de l'assemblée de continuer sur le registre noblissime. Et ensuite il la fourrerait.

- Oyez, oyez d'la drôlesse! Pousse-toi-z'y que j'my mette! #ZAP# Put the coconut down now! #ZAP# Achso, on va s'occuper du kleine petit poupon chouPinette!

Il avait poussé sans rudesse mais fermement la gamine, agrippant à bras le corps le sosie schtroumphiesque d'Elvis, avant de l'emmener avec force grognement vers un siège laissé vacant. L'autre avait voulu s'interposer, commençant à monter dans les aigus, mais le chevalier gland l'avait repoussé tout aussi gentiment du plat du pied.

- Pas de précipitation, kleine mijoretteuh! On va installer le petit légume sur une chaise. Arch, et foilà! #ZAP# on est pas bien là, tranquille, décontracté du gland?

A vrai dire, il semblait vachement mieux assis que par terre, cela ne faisait aucun doute. L'Arrancar s'était même permis d'épousseter un peu ses épaules, de remettre sa mèche d'aplomb, et de se passer les pouces sur la langue pour lui lisser les sourcils.

- Et voilà chéri, propre comme un sous neuf! Alors, maintenant, on...#ZAP#

Une idée l'avait traversé, tel une flèche du destin. En des temps reculés, son ami à l'allure de musicien allemand electro des années 80 l'avait clairement incité à poser un pêche sur le bureau du Roi. Seulement...l'autre était pas foutu pour un sous de savoir où se trouvait ledit bureau! Mais comme cela lui revenait, il devait faire quelque chose. Oubliée la gonzesse, oublié le sosie beau gosse de Stephen Hawkins, il avait une mission! Et vu qu'il devait faire acte de diligence, et bah ça tombait sur le premier qui l'ouvrait. En l'occurrence la gourgandine qui passait son temps à grogner. Elle râlait, ce qui devait être la démonstration de son sang noble. Et quoi de plus noble qu'un roi? En l'état, c'était une femelle, mais le pépère était pas porté sur la logique. Alors il se prépara. Avança vers la cage. Jusqu'à coller son visage dessus, lui donnant l'apparence du bibendum marshmallow après une grosse cuite.

- Aglarglarg!

C'était vraiment amusant! Il en baissa même son pantalo pour poser ses fesses contre la paroi, bougeant au rythme des "pouic! pouic!" que faisait sa chair d'albâtre sur la surface. Ce qui d'ailleurs lui rappela ses engagements.

- C'est l'heure! Lâchez les chiens! #ZAP# Compte à rebours, Houston, près à desceller le module orbital, 5, 4, 3...

Mais rien n'y fit. Et oui, parce que, si vous avez tout suivi, il avait déjà sorti la taupe du terrier, au moment où on l'avait lâchement abandonné! Il dut donc se contenter de lever la patte - chose peu aisée lorsque l'on a le pantalon sur les chevilles, véritable exploit de gymnastique! - et de laisser fuser un misérable petit jet, tout juste de quoi rassasier Bear Grylls un jour de canicule. Mais au moins, le job était fait.

- Et voilà! Maintenant c'est mon territoire!
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Vilmar
Les pantins du Roi déchu [PV Lili] Arr-ind
Vilmar
Rang : Roi Poussière

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MessageSujet: Re: Les pantins du Roi déchu [PV Lili]   Les pantins du Roi déchu [PV Lili] Icon_minitimeMar 2 Juil - 1:57


Mon âme ne s’emplit pas de la juste colère que l’on aurait pu attendre face à la réaction de la Cinquième Lame. J’étais maître de moi-même, ainsi que de la rage qui couvait. Cette femme était une enfant, en vérité. Une enfant attardée, même. Il était absolument inutile de réagir avec véhémence face à ses caprices. Quel malheur toutefois de devoir se coltiner une telle compagnie, qui en plus d’avoir la conversation vomitive d’un pot de chambre, était franchement désagréable. Je la jaugeai avec une patience infinie, et sur ses épaules pesèrent mon plus profond dédain.

« Vous savez, vous devriez forniquer de temps à autre. Votre frustration vous enlaidit grandement. »

Sur cette remarque cinglante, je me retournai vers le Roi toujours allongé au sol. Si l’inquiétude demeurait, je devais admettre qu’il y avait tout de même une bonne part de pitié dans ce que je ressentais à le regarder. Le fier félin, le plus puissant d’entre nous, mis à bas en un seul coup, et désormais incapable de ne serait-ce que se lever. Un triste spectacle que voici. Ces Mahô-Tsukaï avaient réellement les capacités de mettre en péril l’équilibre de n’importe quel monde.

« Mon Roi, dis-je doucement, si vous m’entendez, vous devez à présent comprendre la nécessité d’une alliance avec les Shinigamis. Seuls, nous échouerons. Rappelez-vous les Quincys. Rappelez-vous la Grande Purge. Nous ne devons pas laisser une telle chose se reproduire de nouveau. »

Un discours probablement vain que le concerné n’entendrait sans doute pas. Mais qui sait, mes mots pénétreraient peut-être son inconscient, et influenceraient ses opinions à ce sujet. Si tant est qu’il se réveillait un jour, bien entendu. Et qu’il restait le Roi.
J’entendis du bruit à l’entrée ; je me retournai vivement pour découvrir un nouveau venu aux manières… originales. Un jeune homme aux cheveux albinos dont le corps s’agitait sous les spasmes d’une folie évidente ; à petites foulées, il vint vers nous, piaffant d’absurdités, et visiblement totalement à coté de la gravité de la situation. Je le vis s’approcher du Roi et mon inquiétude grandit à nouveau ; je ne connaissais pas cet Arrancar, et en l’état actuel, il pouvait disposer de la Panthère comme bon lui semblait. Il restait bien la Fraccion du Roi, mais celle-ci avait l’air complètement gourde et bien incapable de défendre quiconque.
Je fus soulagé de constater que le nouveau venu n’avait d’intentions belliqueuses, du moins pas immédiates. Il déplaça Grimmjow jusqu’à un siège, où ce dernier put récupérer un peu de sa dignité brisée. La folie du garçon était évidente à écouter ses palabres obscures. Il ne semblait pas être un danger, pour autant. Nous aurions pu tomber sur bien pire, finalement.

Mon avis changea du tout au tout lorsque l’énergumène se rapprocha de la Cinquième Lame. Le fait qu’il l’ait prise pour cible de ses délires ne me déplut en rien. Qu’il en vienne à étaler son séant sur la barrière qui la retenait prisonnière, la voix m’en manqua. Cette femme était une harpie, mais avant tout une Espada ; un tel dédain pour l’étiquette montrait qu’il manquait plus d’une centaine de boulons dans le crâne de ce corniaud. Lorsque je compris où il voulait en venir à trémousser son postérieur, je me détournai de ce sordide spectacle. Le bruit d’un liquide ruisselant m’informa que le pire avait eu lieu. Une espèce de curiosité me poussa à jeter un coup d’œil : l’autre venait de marquer son territoire sur la Cinquième Lame en personne.

« Ce garçon vous a trouvé à son goût, semble-t-il, lançai-je en fixant le plafond, avec pour timbre de voix une légère raillerie.

Je n’en rajoutai pas plus en revanche, la situation parlait d’elle-même et la gamine ne manquerait pas de faire le reste. Je me tournai vers l’albinos bondissant pour tenter d’attirer son attention.

- Pardon, jeune homme, qui êtes-vous ? Et plus précisément : auriez-vous une quelconque solution pour nous sortir de là ? »

Remettre son sort entre les mains d’un fou n’était jamais une bonne chose. Trop de variantes, trop d’aléatoire. Mais en l’état, nous n’avions guère le choix. C’était ça, ou attendre de tomber complètement épuisés. Elle avait belle gueule l’Espada, celle qui servait de bélier pour défoncer les murs ; celle prisonnière qui attendait devant son roi, bien incapable de le protéger.
La honte de l'incompétence était tellement plus cuisante que celle de la défaite.

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Hel
Les pantins du Roi déchu [PV Lili] Arr-esp
Hel
Messages : 225
MessageSujet: Re: Les pantins du Roi déchu [PV Lili]   Les pantins du Roi déchu [PV Lili] Icon_minitimeMar 2 Juil - 23:23

Forni-quoi?
L’expression sur son visage était claire à cet instant; Lili n’avait pas compris le sens de sa phrase. À user d’un pareil vocabulaire pour s’adresser à elle, il n’y avait rien de surprenant à soulever un tel constat. Après tout, elle n’était qu’une gamine qui ne comprenait malheureusement pas le dialecte des constipés – parler dont faisaient usage Borick et son jumeau. En réponse à son commentaire, elle lui adressa un sourcil arqué, en plus d’une mine dédaigneuse, comme si se tenait devant elle une créature dégoutante qui parlait une autre langue. Si son registre n’était pas équivalent au sien, au moins put-elle reposer sa compréhension sur le raisonnement implacable que si on se fiait sur sa deuxième phrase, la première devait certainement porter le même parfum. Pour ne pas perdre la face devant son rival, elle lui répliqua rapidement un petit quelque chose comme pour convaincre à tous qu’elle avait saisi le message, avant de balayer ce futile personnage d’un vague mouvement de main.

Je fourre-nique très souvent tu sauras.
Puis de tourner le visage ailleurs, les bras toujours croisés sur sa poitrine, sans soupçonner un instant qu’elle n’avait pas aidé à sa situation sur ce coup-ci. Et bien qu’elle ait en tête de le bouder jusqu’à ce que cette barrière vorace tombe par le coup hasardeux d’une tierce personne, elle ne put retenir une colère grandissante lorsqu’elle constata que cet imbécile profitait de la vulnérabilité de son Roi pour le convaincre de ses idées absurdes, à la manière d’un manipulateur chevronné. Elle s’était d’ailleurs relevée sur ses deux jambes flageolantes, piquée au vif par son audace, qui, elle l’espérait, ne resterait pas sans conséquence. Lorsque Sa Majesté sera en état de punir, cher ce pingouin prendra! Mais pour l’heure, Lili jugea qu’il était de son devoir de remettre cet incompétent à sa juste place, afin qu’il abandonne ses envies de profiter de la fragilité de la situation pour faire admettre ses suggestions, aussi irréfléchies soient-elles. D’un air exagérément outré, elle procéda à la réprimande.

Ah! J’y crois pas! T’es tordu, merde. Notre cher Roi est vidé de toutes ses forces, et par le fait même de sa moindre capacité à faire des choix, et toi, tu profites de sa fragilité pour faire passer tes merdes! T’as du culot! Tu te souviens pas ce que je t’ai dit tout à l’heure? Ta tête doit être tellement bourrée d’huile que ça doit pas être facile, hein. Attend, j’vais te rafraîchir la mémoire : La ferme!
La demoiselle n’en avait pas fini. Cette pause n’était destinée qu’à reprendre son souffle pour se relancer de plus bel dans une pluie d’admonestations. Néanmoins, l’arrivée inopinée d’un tiers personnage suffit à taire sa colère. Autant dire aussi qu’une lueur d’espoir traversa sa pupille par cette même occasion. Enfin les secours, du moins ce fut la toute première pensée qui lui traversa l’esprit avant de se rendre compte, seulement quelques instants suivant son apparition, qu’il n’y avait pas grand espoir à placer dans cet être. S’il y a bien une chose que Lili savait faire, c’était déceler les microbes, les imbéciles, et toutes les espèces appartenant à la famille des incapables. Hors, nul doute que cet Arrancar – ou peut-être animal serait plus convenable, n’allait fort probablement servir qu’à les divertir, si tant est qu’il reste ici. Et à constater à quel point son niveau de débilité était élevé, il fallait maintenant se croiser les doigts pour qu’il n’envenime pas la situation d’une manière ou d’une autre.

Parce que quoi qu’il fasse, les deux acteurs aptes à arrêter ses conneries étaient pour l’instant inaptes à le faire, coincés comme des rats dans leur cabine respective, sans possibilité de s’y échapper. Elle était parfaitement consciente de son impuissance, et malgré cela, elle eut le réflexe de poser sa main sur la garde de son arme lorsque l’individu s’approcha de Grimmjow, même si cette posture n’allait lui être d’aucune utilité dans l’optique que cet énergumène tentait quoi que ce soit à son encontre. La tension monta d’un cran, et le sérieux sur le jeune visage de la Cinquième traduisait l’importance qu’elle accordait à la sécurité de son supérieur. Lorsqu’elle constata qu’il respectait ce qu’il avait plus tôt dit, elle souffla un brin, abandonna son arme et observa procéder l’albinos. Bien entendu, les félicitations devaient suivre un acte charitable comme celui-ci, et la Cinquième s’occupa de cette tâche, non sans exposer un air hautain à l’égard de l’insecte.

Tu fais bien de déplacer le Roi dans une position plus confortable. Félici…
Lorsqu’elle ouvrit les yeux qu’elle avait préalablement clos pour mieux entrer dans sa comédie, elle eut la surprise de découvrir le visage étampé du microbe dans la façade de sa barrière, ce qui eut tôt fait de lui arracher un hoquet de surprise. Encore une fois, son sourcil se haussa, mais au lieu de partager sa désapprobation face à un pareil comportement, préféra frapper son poing à l’emplacement où se trouvait son nez, qui avait pris des proportions exagérées. Tout ça en espérant l’en chasser, comme une chiquenaude dans la fenêtre en vue de faire fuir un insecte. Certes, la tactique avait fonctionné, puisqu’il se décolla immédiatement, mais ce ne fut que pour mieux s’installer encore. Quand Lili fut spectatrice de l’horreur qu’il s’apprêtait à faire, elle leva des bras comme pour l’arrêter. Elle n’eut le temps de dire quoi que ce soit que le jet était parti. Bien qu’elle ne fut nullement trempée par son urine, c’était comme si. Rouge de colère, les multiples coups qui firent trembler sa cage ne pouvaient mieux exprimer la haine qu’elle nourrissait à l’égard de ce personnage :

Ça va pas non? Va pisser ailleurs, s’pèce de clébard, c’est MA prison! Non mais, et puis t’es qui? Bordel, attend que je sorte de là, j’vais te découper, tu vas voir!
Hélas, que de promesses qui ne seront jamais réalisées pour le moment, car à peine avait-elle commencé sa crise qu’elle ressentit les contrecoups de sa fureur. Complètement exténuée par cet excès de rage, elle dut se laisser choir jusqu’au sol, dos à la paroi souillée de sorte de ne plus voir cet enfoiré. Haletante, elle nettoya son visage de la manche de son chemisier pour se rendre compte qu’elle suait à grosses gouttes. La situation était mal... Elle écouta Tibors tenter une approche à sa façon, cette fois-ci sans intervenir, trop occupée à désespérer. D’une voix plaintive, comme si les larmes allaient bientôt faire surface dans ses yeux, elle trouva l’énergie pour quelques dernières paroles destinées à elle ne savait trop qui.

Pourquoiiiii toujours moiii?
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Aleksi Alexandrov
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MessageSujet: Re: Les pantins du Roi déchu [PV Lili]   Les pantins du Roi déchu [PV Lili] Icon_minitimeLun 8 Juil - 20:20

La demeuré dansait comme un beau diable, tout fier de sa démonstration de force, lorsque l'homme aux allures de piquet l'interpella de sa cage. C'est un visage complètement dénué d'expression, à l'oeil aussi mort qu'une fan de One Direction, qu'arbora l'Alexandrov face à la demande de l'Espada. Trouver un moyen de les sortir de leurs cages? Mais...s'ils y étaient, c'était bien pour une raison, non? Alors les libérer reviendrait à aller à l'encontre de la logique...pas très bon, tout ça. De même, la petite femme qui passait son temps à crier sanglotait, à présent, visiblement accablée par le poids de sa condition. C'en était trop pour l'Arrancar: il devait soulager les deux créatures de leur peine.

Tarentella Naplitano by The Faiella's Father & Son on Grooveshark

- Ah oui, ah oui oui oui. On va s'occuper de ça! #ZAP# En voiture Simone, je passe à la caisse! #ZAP# ma qué yé vé vous apporter un peu de confort et de réconfort...

Il parlait avec les mains, à la manière d'un Italien pur souche. Et de partir en quête d'un moyen d'embellir l'existence de ces deux pauvres polissons. Balayant la pièce du regard, son attention s'arrêta sur...mais oui! Y avait un pinceau géant qui repeignait pour l'instant le sol de la salle! Une étêtée qui n'existait que pour servir les besoins de l'infernal artiste qu'il était. Ni une, ni deux, il se précipita, tel le loup en chasse, moitié marchant, moitié rampant, vers cette source inestimable de beauté. En deux temps trois mouvement, il trainait le cadavre vers les prisons d'énergie, affichant un grand sourire de vainqueur.

- Et vala l'travail! On va vous rendre le sourire, mes chatons!

Let It Snow! Let It Snow! Let It Snow! by Frank Sinatra on Grooveshark

Quel est le point commun entre une guirlande de Noël et 8m d'intestin? Et bien, le mieux aurait été encore de le demander à la jeune blondinette qui se trouvait maintenant dotée d'une superbe décoration faite de viscères enroulées autour de sa geôle, complétée par des projections de fluides vitaux ça et là, et des empreintes de mains, venues tout droit du système digestif de feu la servante, en une bouillie mixant le sang et les excréments. L'autre s'était servit de l'estomac comme d'une palette d'où il tirait ses couleurs, agitant où il le jugeait nécessaire des marques diverses et variées. Le clou du spectacle? "Espadada", en lettres capitales écrites encore une fois à l'aide de cette bouillie, surmonté au sommet de la cage par ce qu'il restait des membres de la créature, assemblés en un totem à la fois aussi étrange que dérangeant - pourquoi diantre foutre ce moignon dans cet orifice?

- Aaaah, là c'est mieux, hein? Royal, royal! #ZAP# je suis une guenon! Je danse pour un sandwich! #ZAP# Oh, Marcello! Mais, et l'autre?

Mais oui, tiens. Et monsieur le piquet? Lui aussi était plein de peine, coincé dans un endroit froid et sans âme, ce qui le rendait indubitablement aussi chiant qu'une pierre. Pierre...mais oui!

- C'est pas une balle dans le bras qui m'fera plier l'genou!

Rock the House by Gorillaz on Grooveshark

Et il se mit à la tâche, allant aussi vite que ses capacités de combattant le lui permettaient. Le plafond effondré servait à merveille, lui permettant de confectionner une véritable forteresse de solitude qui convenait au tempérament ténébreux du monsieur en costume. Bon, d'un point de vue tout à fait objectif, l'amas de roche pendouillait de partout et ressemblait plus au Mordor qu'à la caverne du Roi Lion, mais l'albinos, lui, ne le voyait pas du tout comme ça.

- Art! Aaaaaaart! Aaaaaaart...ichaut. Artichaut, pomme de terre, tomate, fruit, fruit de mer, moule...Maitresse? MAiiiiiitresse!

Il devait retrouver sa dulcinée! Il venait juste de se rendre compte qu'il avait fait choux blanc. Sans mauvais jeu de mot avec ce qui se trouve plus haut, hein. Enfin, cela étant dit, il devait partir, et vite! Qui sait dans quel endroit sordide la Reine des Requins (tin tin!) avait décidé de poser ses fesses blanches comme du lait de brebis. D'ailleurs, en parlant de fesses, cela faisait une paie qu'il n'avait pas...bref, le devoir l'appelait.

- J'arrive, oh Cunégonde! #ZAP# Moi y en a enfoncer grosse balalaïka dans ton kolkhoze!

Il laissa tout le monde en plan. Sans mentionner le fait que son bel assemblage se pèterait la tronche lorsque les kekkais seraient désactivés. Vous avez dit gros bouffon?
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Grimmjow Jaggerjack
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MessageSujet: Re: Les pantins du Roi déchu [PV Lili]   Les pantins du Roi déchu [PV Lili] Icon_minitimeMer 10 Juil - 15:14

Toute la scène... Il ne pouvait que s'en faire une idée, ne se fiant qu'à sa seule ouïe. Récupérant peu à peu de l'énergie grâce à l'aide de sa Fraccion, Grimmjow était désormais capable de serrer les dents, compresser ses mâchoires nerveusement. La colère était trop forte, emplissait son esprit. Mais il ne pouvait rien faire, toujours. Il se sentait déplacé par une nouvelle arrivée qu'il avait identifié. Que foutait-il là ? Soit, pour cela non plus, il ne peut rien faire. Un simple pantin pour l'heure... Cela fait, la rouquine en revint à son labeur de transférer son reiryoku vers son Roi, tentant de le faire revenir à lui. Et rapidement, il fut même capable d'émettre quelques gémissements et grognements inarticulés.

Se déroula alors encore un temps conséquent, durant lequel Aleksi peut constituer deux totems et filer... L'attente se poursuivant alors encore, tandis que bien plus loin, un Maho Tsukaï s'en donnait à cœur joie sur les forces de Las Noches... Puis, les yeux du Roi s'ouvrirent enfin. Sa Fraccion, mieux concentrée désormais, parvenait à effectuer un transfert plus efficace et notable. Pourtant, lorsque les Kekkais se brisèrent d'eux-même, libérant ses deux Espadas présentes, il n'en était qu'à se redresser, seulement... Ses sens lui revenaient, et il pouvait ressentir d'ici que le combat ayant opposé ses hommes au Maho Tsukaï s'en étant pris à lui était terminé. Une fuite et non la mort. Difficile pour l'heure d'en savoir plus.

Sa cible disparue, ne lui restait plus que sa rage, sans même les capacités de se défouler. Cette frustration lui donna la force de se lever pour de bon et de se tenir droit. Il ne gâcha pas sa salive pour ses Espadas, à qui il n'avait tout simplement rien à dire pour l'instant. Il aurait aimé les pousser à aller chercher vengeance, mais il savait aussi que cela était inutile. Tout ce qu'il lui restait à faire était de se reposer, de retrouver sa puissance... et de fermement réfléchir à son plan de contre-attaque... Grimmjow partit donc, appuyé sur sa Fraccion, laissant Lili et Tibors s'en sortirent par leurs propres moyens. Qu'ils aillent eux aussi se reposer, des plans les concernant se mettraient sans doute en application rapidement...
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Vilmar
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Vilmar
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MessageSujet: Re: Les pantins du Roi déchu [PV Lili]   Les pantins du Roi déchu [PV Lili] Icon_minitimeVen 12 Juil - 12:39


J’avais fait preuve d’un trop grand optimiste concernant l’albinos. Peut-être eut-il fallu que je me tinsse tranquille, sans lui demander quoi que ce soit, afin de ne pas attirer son attention. Mais il était trop tard car le macaque s’était mis à l’œuvre, et tout m’indiqua que le résultat en serait fortement déplaisant. Sans compter les gémissements puérils de la Cinquième qui me sortirent rapidement par les yeux.

« La ferme, lui balançai-je sèchement, êtes vous une Lame ou une enfant ? Vous êtes consternante et peu digne de votre rang. »

Sur ces mots, je me retournai vers le sagouin qui était aussi fou qu’il était vulgaire. Qu’il ait uriné sur une Espada en disait déjà long sur son état mental, qu’il revint vers nous en traînant le cadavre de la servante assassinée par Grimmjoy en révélait tristement plus. Je dévisageais l’attardé tout le long de sa sinistre besogne ; il plongeait à pleines mains dans le ventre déchirée de la défunte, et barbouillait la cage de la Cinquième avec une exaltation malsaine. Il était répugnant, pire, totalement inutile. Une tique folle à lier qu’il faudra écraser dès la première occasion. Le Monde Creux n’avait besoin d’une pareille engeance. Pour celle-ci, il était définitivement préférable de l’achever. Par charité.
Après en avoir fini, il se tourna vers moi, toujours habité de cette hystérie glapissante. D’un même élan absurde, il m’enterra non pas sous les entrailles, mais me construisit un tombeau de pierres. Sa première œuvre était la marque de son complet dédain pour l’autorité. La seconde relevait de la tentative d’assassinat. En levant les yeux vers le toit branlant de ma cage, je lui dis calmement :

« Il viendra un jour où vous devrez répondre de vos actes, mon garçon. »

Il ne l’entendit probablement pas, trop affairé à ses idioties. Puis, appelé ailleurs par sa folie, il se retira simplement en gargouillant quelques autres insanités. J’espérais le revoir dans un futur proche. Il y avait à présent, entre lui et moi, un affront à payer par le sang.

« C’était… intéressant. »

Soudainement, il me parut sentir un affaiblissement progressif dans les cages qui nous maintenaient prisonniers. Leur éclat se ternit peu à peu, jusqu’à devenir transparent, pour disparaître finalement tout à fait. Les roches au-dessus de ma tête craquèrent avant de se ruer vers le sol, attirées par l’appel de la gravité. J’accueillis la première d’un coup de poing vigoureux qui la scinda en deux ; le reste fut simplement balayé par un Cero.
J’époussetai la poussière sur mon habit avant d’apercevoir le Roi redressé sur ses jambes flageolantes, porté par sa vaillante servante. Il ne dit rien, car il n’y avait simplement rien à dire. Comprenant le message, je m’approchai du trou dans le mur, d’où on pouvait entrapercevoir le désert.

« Cinquième Lame, protégez le Roi jusqu’à notre retour, je vous prie. Je vais voir où en sont les autres. Et si certains sont encore à sauver. »

Je bondis dans l’ouverture sans plus rien ajouter. Après les décombres des salles dévastées, le froid silence du désert m’engloba. J’errais alors pendant plusieurs minutes, ou heures peut-être ? Le temps se diluait dans le désert, et il y régnait une forme de folie latente et sinistre. Passées ces infinités de vagabondage, je trouvai enfin le lieu de l’affrontement. Nulle trace de l’ennemi cependant, qui avait visiblement déserté les lieux. Prudemment, je me rapprochai des quelques corps présents et en dénombrai trois. Ma fidèle Fraccion en piteux état, un illustre inconnu, et plus improbable encore, le Vasto Lorde Alecto. Je ne vis cependant ni la Première Épée ni l’Empereur. Morts ou disparus, je ne le sus.
Je m’approchai de Lubos, le regardai ainsi, allongé et vulnérable, blessé pour sa fidélité vis-à-vis de moi.

« Vous avez mine effroyable, jeune homme. »

Je me saisis de lui et le lançai sur l’une de mes épaules. Le Soldat était solide, il survivrait. Mes pas me guidèrent ensuite vers le Seigneur du Monde Creux, lui aussi n’avait fière allure.

« J’espère que vous me pardonnerez cet affront, mon cher. Mais il serait trop dommage de vous laisser là, à la merci de vos congénères. Vous avez du potentiel alors… »

J’attrapai son bras sans ménagement pour le ramener vers moi. C’est ainsi que débuta l’un de mes voyages les plus exténuants vers le Palais Blanc ; mon Soldat sur l’épaule, et un Seigneur du Creux traîné derrière, à même la poussière de ce désert qu’il chérissait tant. Une épopée qui ne se raconterait jamais, et cela était bien ainsi. Une histoire rendue au sable du désert, encore une.



Dernière édition par Tibors Tiesce le Ven 10 Jan - 11:19, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Les pantins du Roi déchu [PV Lili]   Les pantins du Roi déchu [PV Lili] Icon_minitimeDim 14 Juil - 3:55

La Cinquième ne fit aucun commentaire suite aux mots acerbes de son voisin. Elle n’en avait ni l’humeur ni la force. Pour peu qu’elle s’en donnât la peine, un majeur dressé en son honneur suffirait amplement à lui transmettre la haine à son égard, mais elle préféra nourrir un désintérêt entier à son sujet. En dépit de sa froideur, les paroles avaient tout de même su trouvé chemin jusqu’aux tympans de la demoiselle, voire plus loin encore. Si en apparence elle demeurait inébranlable, une part de son esprit admettait avec grand peine que la Cuarta avait raison. Son attitude ne reflétait pas son rang. Toujours est-il que son comportement ne changerait rien au grade qu’elle avait hérité. Il s’agissait de la puissance avant tout. Sa nature puérile n’influençait pas sa situation, si ce n’est qu’elle comptait un peu moins d’amis que la moyenne. En considérant bien sûr que la notion d’amitié existe bel et bien en ce bas monde. Quoi qu’il en soit, elle ne s’en portait pas plus mal.

La pauvre, trop exténuée, avait réfugié la tête entre ses bras, les coudes reposant sur ses genoux redressés contre son torse. Elle avait bien entendu se mouvoir la bestiole albinos autour d’elle, mais à aucun moment elle ne lui offrit un regard. Moins l’étrange olibrius avait d’attention, mieux c’était. Elle était persuadée qu’il quitterait l’endroit dès qu’il en aurait fini avec ses bêtises. Après tout, n’était-il pas préoccupé à retrouver sa « Maîtresse » ? Et sans besoin de réfléchir, Lili savait exactement qui était désignée par ce sobriquet. Il ne s’agissait de nul autre que la Tercera, ou du moins l’ex Troisième Lame pour ce qui en était désormais. Celle que la gamine devait chasser aux côtés de la Primera. Un soupir traversa la barrière de ses lèvres à cette seule pensée, qui vint ajouter à son désespoir. Dire que la vie était merdique ces temps-ci était peu dire.

Ce ne fut que lorsqu’elle l’entendit quitter la salle de réunion – ou du moins ce qu’il en restait, que ses paupières battirent enfin. L’image de la cage de Tibors fut la première chose que son regard perçut, et il faut avouer qu’un sourire vint se loger à la commissure de ses lèvres. C’était bien mérité. Néanmoins, consciente qu’on ne l’avait probablement pas épargné, elle leva la tête, soudainement effrayée par ce qui pourrait bien se trouver au plafond de sa cage. Un amas de choses gluantes pouvait être perçu… Et si Lili ne faisait nullement dans le gore lors de ses batailles, elle savait toutefois reconnaître la texture de chair, mélangée au liquide de carmin vif, tout ça joint à quelques viscères pour un mélange des plus explosifs.

Merdeeeeuuuhhh…
Peu convaincue de ce cadeau dont elle aurait voulu être dispensée, elle se releva, cela non sans l’aide d’une des parois pour demeurer en équilibre. Sa main se déposa instinctivement sur la garde de son Zanpakutoh, consciente qu’elle allait devoir sectionner vite avant que la gravité ne vienne commettre l’irréparable. Et c’est ce qu’elle fit dès que la barrière s’estompa. Le coup était vif et précis, la lame incisive vint scinder en deux tous les organes, de sorte que rien ne tomba sur elle. Néanmoins, ce que la sabreuse n’avait pas prévu, c’était que le sang ne pouvait être balayé de la même façon, et c’est donc une pluie du chaud liquide qui vint se répandre sur ses habits immaculés, la trempant de pied en cas, sans même épargner son visage. Quelques instants s’écoulèrent sans qu’elle ne bouge, horrifiée de la situation, avant qu’elle ne décide d’éponger son visage d’un pan de tissu par miracle indemne.

Il va me le payer CHER!
Elle ne prêtait désormais aucune attention aux directives de la Cuarta, enivrée d’une colère sourde que pas même le Roi aurait pu taire. Après quelques minutes à tenter de diminuer les taches et à reprendre son souffle, la voilà qui partait telle une fusée en direction du désert, particulièrement obsédée à l’idée de mettre la main sur le microbe, mais aussi dans l’espoir de porter main forte aux survivants – dans l’optique qu’il y en ait…
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