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|  Sujet: Présentation de Keito  Jeu 13 Juin - 17:29 | |
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Age : Physiquement, j’ai 21 ans, mais depuis ma mort une bonne centaine d’année ce sont écoulés.
Race : Arrancar
Rang demandé : Espada, le numéro et le type dépendra de ma validation ayant une petite préférence pour un Vasto Lorde.
Description de votre personnage :
Quelle perte de temps que de me décrire, mes ennemis n’auront pas le temps de bien m’analyser, et pour mes alliés … Ils n’en auront pas besoin. Malgré le fait que je sois un hollow, je tiens à me rapprocher de mon ancienne vie en gardant le même physique. Ma croissance a rapidement prit fin, j’ai grandi à une vitesse hallucinante, si bien que pendant mes études j’étais parmi les plus grands. Mais alors que les autres se développaient, je suis resté à mon un mètre soixante-quinze. Concernant ma morphologie, elle n’a pas vraiment bougé, de mon vivant je mangeais à en faire peur, et pourtant je ne prenais aucun gramme, mon poids n’est pas monté au-dessus des soixante kilos. Mes muscles, qui peuvent paraître inexistant aux premiers abords, sont présents pour m’aider, mais ce sont développé d’une façon différente. Je n’ai pas des gros bras, mais assez résistant pour parer une attaque, et je n’ai pas beaucoup de force, mais suffisamment pour trancher mon ennemi. Je possède des longues jambes, couplé à mon agilité, elles me permettent d’esquiver de nombreuses attaques.
Pour aller dans le détail, mes cheveux sont noirs, mi- long dont certaines mèches se battent avec mes yeux. Ces derniers sont rouge, une couleur rappelant souvent celle du sang, mais ils appartiennent au monstre qui est en moi. Ils prennent cette couleur quand j’utilise mon reiatsu, sinon, ils sont marron, comme les noisettes. Mon visage est fin et ovale, mais personne ne pourra le voir en entier, sur la partie gauche, il y a mon masque, à moitié détruit. La coutume veut, que les Espada portent le même uniforme, le même style vestimentaire. Personnellement je n’aime pas, alors j’ai mes propres vêtements par-dessus. Habillé d’un manteau long, de couleur noir d’extérieur et vert d’intérieur, sous celui-ci, un tee-shirt plus foncé sans manche. Sur mes mains, il peut y avoir des gants, mais il est obligatoire que des bandes l’enroulent afin de cacher le trou. Ce dernier prend la paume de ma main gauche, mais il ne m’empêche pas de plier les doigts ou de m’en servir.
A ma ceinture, dans mon dos, se trouve mon Zanpakuto, un simple poignard avec une lame de vingt centimètres un peu courbée vers le haut. Il n’a pas de garde, et une poignée permettant de le prendre dans toutes les manières possibles. Je le prends, la plupart du temps, dans la main droite, horizontalement dont la lame ressort du même côté. Cela me permet de parer avec aisance et d’attaquer avec toute ma vitesse.
Mon masque, d’une couleur banche comme tous les autres, est brisé de façon à faire apparaître mon œil droit. Sur celui de gauche, un éclair est inséré, je ne sais pas encore sa signification, mais peut-être un jour. Si je ferme la bouche, un sourire d’un rouge sang est visible, sinon il adopte mes mouvements créant un espace entre mon nez et mon menton.
C’en est assez pour mon physique, d’un point de vue psychologique, je ne suis pas très compliqué. Je ne peux faire confiance à personne, et je règlerai mes problèmes moi-même. L’amitié est une chose que je ne comprends plus, et s’il faut souffrir pour avoir des amis, alors je les tuerai de mes mains. Mon but dans la vie est devenu de plus en plus flou, au départ je voulais venger Natsu’, mais à présent j’ai changé. Ma haine est toujours présente, et je tuerai ces enfoirés, mais pourquoi se venger que de deux pauvres shinigamis, alors qu’une centaine est beaucoup mieux ?
Je veux retrouver cet hollow également, et pas seulement lui. J’ai beaucoup souffert lors de ma transformation, je veux qu’ils me respectent. Même le roi Grimmjow sera à mes pieds ! Je gouvernerai le hueco mundo, et après je détruirai la soul society ! Je veux un monde où règne le chaos, si je deviens roi, les humains seront en sécurité car nous mangerons les shinigamis…
Description de votre pouvoir :
Mon pouvoir est enfermé dans ce minuscule Zanpakuto, mais je peux le libérer avec cette phrase :
Shikaeshi nakunaru!
Cette phrase veut dire Disparais Shikaeshi !
Lors de ma Resurrección, mon arme disparait et mon apparence change très peu. Mon masque recouvre mon visage tout entier, et des ailes de démons apparaissent dans mon dos. Ces dernières ont pour effet de lâcher une substance paralysante. Mon poison a trois formes lorsque je me bats, la première est gazeux. Il devient invisible, et à mesure que l’adversaire le respire il en devient paralysé, toutefois mon pouvoir est formé par des microparticules spirituelles, alors il n’est pas indétectable. L’inhalation n’est pas instantané, il faut un certain temps pour qu’il soit efficace.
La deuxième forme est une quantité de liquide que je peux contrôler à ma guise, la seule contrainte étant que cet état doit toujours avoir un contact avec le sol. Pour paralyser ma cible, je dois la toucher deux fois au même endroit mais ces effets s’estompent très rapidement.
La dernière forme, et de loin celle que je préfère, est de rendre mon poison solidifié. C’est-à-dire, je peux créer un objet avec comme seule matière, le poison. Ce dernier est fragile, en deux ou trois coups il se brise et je dois le reformer. La forme que je créé le plus souvent, est mon Zanpakuto, un poignard dans chaque main. Il m’est impossible de paralyser tout le corps de mon adversaire, seulement les membres que je peux toucher avec cet objet (ex : je l’entaille à l’index, il ne pourra plus le bouger pendant x poste, x étant à déterminer).
HRP : Je suis conscient qu’il faut que j’obtienne une technique par forme et par état.
Histoire : (25 lignes au minimum)
On dit souvent que toutes les histoires commencent par « il était une fois », et c’est vrai, mais on dit aussi que la plupart finissent par, « et ils vécurent heureux »… Cette dernière partie est de loin, la chose la plus ironique que je n’ai jamais entendu. Si je devais caractériser ce qui m’est arrivé, je dirai qu’il s’agit de la faute à pas de chance, mon histoire aussi banale soit-elle, aurait pu arriver à n’importe qui…
Nous étions en septembre de l’an 1903, je venais d’emménager dans une petite ville du nom de Karakura, mes études étant terminées, j’enchaînais les petits boulots. Je n’avais pas de grande motivation, ni même de rêve, je vivais simplement au le jour le jour. Je me faisais payer, et gardais tout de côté, économisant le maximum possible, pourquoi ? Je ne le savais pas moi-même. Peut-être qu’il y avait une possibilité pour qu’un événement se produise, ce genre de moment où l’on peut se dire « heureusement que j’ai fait ces économies ».Je n’étais pas convaincu par mon propre raisonnement, et à quoi bon espérer en vain. Certains pouvaient appeler ce que je faisais comme étant des jobs d’été, mais pour moi, il ne s’agissait rien de plus que la routine.
Je n’aimais pas ce concept, l’habitude, savoir à l’avance l’heure où tu as besoin de faire une pause pipi, quel était l’intérêt ? Cette raison était surement la cause de ma situation professionnelle, après tout, je ne me voyais pas, à mes dix-neuf ans, me cloitrer dans un métier sans pouvoir en sortir. Quelle triste vie, il me restait encore beaucoup de chose à faire, à voir et surtout à explorer. Ces derniers temps, je travaillais en tant que garde dans un parc, comment s’appelait-il déjà ? Ah oui, le Parc Tsubakidai. Vous êtes surement en train de vous demander comment un garçon comme moi, maigre comme un clou qui ne ferait même pas peur à une feuille, a pu devenir garde ? Pour être franc, je n’en sais pas plus que vous.
Lors d’une soirée, qui ressemblait à tant d’autre, je faisais ma ronde, il ne se passait pas grand-chose dans ce territoire, voilà pourquoi j’étais ici… Sans doute… Alors que j’étais perdu dans mes pensées, en pleine réflexion intellectuelle, à savoir qu’allais-je manger ce soir au diner, un léger bruit m’alerta. Je me dirigeais en sa direction, en essayant d’être le maximum discret possible, à cet instant, derrière un arbre, se trouvait la chose la plus horrible de toute une vie. Une femme, criant à s’égosiller la voix, elle cherchait quelqu’un du regard, une personne qui pouvait la sortir de ce danger. Collé à elle, un homme, n’ayant plus de pantalon, et dépourvu de sous-vêtement, je venais de comprendre ce qu’il se tramait, en réalité ils prenaient du bon temps.
Je décidais de les laisser tranquilles, mais un détail me dérangeait, les yeux de cette femme… Elle n’éprouvait aucunement du plaisir, c’était comme si la peur la paralysait. Faisant demi-tour le plus vite possible, je me rapprochais, non pas que le voyeurisme m’attirait, mais je devais en être sûr. Ils étaient à présent au sol, le mâle, car à cet instant il ressemblait plus à une bête qu’à un homo sapiens, était au-dessus de la pauvre apeurée. Sentant mon courage déguerpir d’une seconde à l’autre, je lançais un puissant :
« Hey vous ! »
L’homme se retournant plus vite que son ombre, je pouvais regarder avec désarroi son ensemble trois pièces. Vraisemblablement, cela ne le gênait pas du tout, ce qui n’était pas mon cas. Lui faisant rapidement la remarque, il remonta son pantalon, et couru vers moi avec un couteau à la main. Je n’ai jamais été dôté d’une force surpuissante, mais mes parents ayant un peu honte de mon physique, m’ont obligé à prendre des cours de self-défense. Ma seule arme ici, était ma lampe torche, je ne faisais guère le poids, mais j’avais un atout, une arme secrète comme dirait certain. Depuis ma plus tendre enfance, mes muscles étaient développés afin d’améliorer ma rapidité, mon temps de réaction était au plus bas, et ainsi, je pouvais voir son attaque.
Il fonçait droit sur moi, sans aucune stratégie, aucun plan, rien. La lame se rapprochait petit à petit, j’attendais le dernier moment, comme on me l’avait appris. Alors qu’il pensait m’avoir, à l’aide d’un pas sur le côté droit, j’ai pu éviter en toute tranquillité, puis d’un geste de la main gauche et en tournant mon buste, j’écartais ses bras. Il avait pris de l’élan, et un simple coup pouvait le faire dévier de quelques centimètres. De ma main libre, j’empoignais ma lampe et le frappa aussi fort que je pouvais à la tempe.
Il n’était pas mort, et heureusement pour moi, mais il n’allait pas se réveiller avant une bonne demi-heure. J’en profitais pour l’attacher à la grille du parc à l’aide de mes menottes. Je n’avais jamais envisagé l’idée de m’en servir. Il était maintenant temps d’aller voir cette pauvre demoiselle. Cette dernière avait perdu connaissance, le choc était grand, subir une tentative de viol n’était pas ce qu’il y avait de plus agréable. Je n’habitais pas loin, il fallait juste traverser la rivière Karasu, alors j’ai décidé de la transporter chez moi. Elle y serait en sécurité et un vrai lit était plus confortable que de l’herbe. Je n’avais pas finis mon service, alors je la déposais à mon domicile en laissant un mot, lui expliquant la situation et mes intentions.
Sur le chemin du retour au parc, je repensais à ma cuisine, et voyais le tas de vaisselle empilé. Ce n’était pas possible d’être aussi flemmard que moi sur ce point. Je ne voulais pas m’en préoccuper pour le moment et je devais continuer ma ronde. Quelques heures plus tard, après que la police soit enfin arrivée pour lui livrer le voleur, j’ai pu rentrer. Je faisais un rapide saut au supermarché Hirohyaku, afin de prendre un nécessaire de toilette pour dame. Arrivé devant ma porte, je pouvais apercevoir une fine lumière, elle était réveillée et je ne devais pas lui faire peur. En frappant à la porte par précaution, j’ouvris lentement.
Je la voyais, cette femme, aussi gracieuse qu’elle était, en train de faire ma vaisselle. J’en restais bouche-bée, pourquoi faisait-elle ça ? En lui demandant d’arrêter, avec sa voix mélodieuse, elle me rétorqua :
« Personne ne devrait vivre dans ce taudis ! »
Cette remarque me faisait rire, elle était marrante, à mesure qu’elle nettoyait, je salissais en faisant à manger. Le repas se passait dans la bonne humeur, nous discutions de tout et de rien, on faisait connaissance. Elle s’appelait Natsumi, Natsu’ pour les intimes et avait le même âge que moi. Elle ne savait pas quoi faire de sa vie, et crapaütait de ville en ville, en attendant d’avoir le coup de cœur et de s’installer. Elle respirait la bonne humeur, je ne savais pas comment elle faisait, comme si rien de tout ça n’était arrivé. En tant qu’homme galant, je lui avais laissé mon lit, et pour ma part, je dormais sur le sol. Cette nuit-là était plutôt agitée, je n’arrivais pas à dormir, et ma nouvelle colocataire provisoire faisait un cauchemar.
Ses pleures étaient si triste, elle avait vraiment souffert à cause de l’autre psychopathe. Elle faisait semblant que tout allait bien, mais intérieurement ce n’était pas la même chose. La panique s’empara d’elle, j’ai arrêté de compter le nombre de crise qu’elle avait fait. En prenant bien soin de mettre mon pyjama pour ne pas lui rappeler de mauvais souvenirs, je me faufilais dans le lit afin de la prendre dans mes bras. Ce que je voulais était la calmer, qu’elle se sente en sécurité, et peu à peu les crises stoppèrent.
Nous sommes à présent en juillet de l’an 1905, deux ans se sont écoulés depuis que j’ai rencontré Natsu’, et le mois dernier, je l’ai enfin demandée en mariage. Après l’avoir hébergée, elle n’est plus jamais repartie, un peu cliché me direz-vous, et vous avez totalement raison. Mais je ne vais pas dire non au bonheur sous peine que cette situation est une banalité de la vie, même si aux vues des événements qui suivirent, j’aurais peut-être dû.
Nous vivions dans un bien-être intégral, il ne pouvait rien arriver de mieux. Nous étions fiancés, on s’aimait et j’avais un métier à temps plein. Au vu de ce qui était arrivé à ma chère et tendre, j’étais entré dans la police. A force de monter en grade, je dirigeais ma propre équipe, et j’avais une bonne paye. Tout se passait bien pour nous, l’idée d’avoir un bébé nous traversa également l’esprit, mais j’étais stérile. Il s’agissait d’un aléa de la vie, alors nous avions décidé d’adopter, lorsque notre mariage, qui avait lieu dans quelques mois, serait passé.
Cette nuit-là, j’étais en fonction et je ne devais pas rentrer avant le lendemain matin, mais étant donné que l’on venait de faire une arrestation dans le quartier, j’en profitais pour aller embrasser ma future femme. J’ouvrais la porte, à la grande surprise de Natsu’, qui était en chemisette de nuit très sexy. Elle me sauta dans les bras et m’embrassa amoureusement. Je ne pouvais rester plus temps, même si j’en avais terriblement envie. Il était temps pour moi de partir, j’allais ouvrir la porte quand l’atmosphère devenait pesante. Sans comprendre comment ni pourquoi, je sentais quelque chose m’embrocher le ventre. J’avais deux trous, et du sang partout mais ce n’était pas tout, j’étais suspendu en l’air. Ma vue devenait floue, je savais qu’il ne me restait plus que quelques minutes à vivre, c’est alors que je l’ai vu. Un monstre, avec un masque blanc, il était immense.
« Tu te rappel de moi garde du parc ! »
Cette voix, légèrement modifiée, mais reconnaissable, c’était lui, le violeur du parc ! Pourquoi était-il comme ça… D’un geste de la main, il m’envoya valser contre le mur en m’explosant la tête. En ouvrant les yeux avec difficultés, je m’étais réveillé devant moi, ou plus précisément, devant mon corps. Je remarquais cette chaine attaché à mon torse, j’essayais de tirer dessus, mais quelque chose me disais qu’il ne fallait pas. Je pouvais le voir plus clairement, il n’était pas gâté auparavant, mais à présent il était d’une laideur sans nom. J’apercevais deux autres personnes derrière lui, habillé d’un kimono noir et équipé d’une épée.
Ils se contentaient de regarder la scène, sans aucune autre action. J’avais du mal à respirer, enfin si c’était toujours utile, car je devinais sans grande difficulté que j’étais mort. Bouger était un calvaire, mais regarder Natsu’ pleurer était impossible.
« Ne pleure pas chérie, je suis toujours là, et je le serai toujours »
Ma voix ne l’atteignait pas, avant d’avoir pu faire quoique ce soit, le monstre déchira la façade de la maison. Il entra, empoigna Natsumi contre le mur, et avec une vision d’horreur j’assistais à nouveau à son viol. Arrête, il ne doit pas, non ! Mes membres étaient immobiles, ma respiration s’accélérait à mesure que j’entendais les cris de ma fiancée. Dans un effort surhumain, je parvenais à courir jusqu’au monstre, c’est alors qu’un des hommes en noire apparut en un éclair devant moi. Il me donna un coup de coude dans l’estomac suivi d’un coup de pied en pleine tête.
« Ne fais pas rater l’expérience connard ! »
J’avais traversé le mur, et je me retrouvais sous les décombres. Je les entendais, ils savaient que j’étais encore en vie, mais pour très peu de temps alors ils ne voulaient pas s’occuper de moi. J’ai dû, pendant plus d’une heure, rester allongé sans pouvoir bouger, avec ces cris horribles résonnant dans ma tête. Le massacre était terminé, il ne restait plus personne de mon monde actuel, mais je voyais ma Natsu’, au sol, les larmes qui coulaient comme jamais.
Nous sommes en avril de l’année 1906, ces neufs mois ont été les plus triste de toute ma vie, enfin je devrai peut-être dire de toute ma mort… Durant cette période, ma fiancé était tombé enceinte, ce n’était pas de moi, alors il ne restait qu’une seule possibilité. Elle aussi elle avait compris, et à plusieurs reprise, a essayé de se tuer. A chaque fois, une force mystérieuse l’en empêchait, elle ne pouvait la voir, mais elle venait de ce qu’elle avait dans son ventre. Je ne pouvais la quitter, alors je restais avec elle.
J’avais réussi à glaner quelques informations, le monstre était un hollow et les hommes en noirs des shinigamis. En temps normal, ils étaient ennemis, mais à cause de leur expérience dont je ne connaissais rien, ils étaient ensemble. Je me suis juré de me venger, je me fichais des moyens pour y parvenir, mais il fallait que je le fasse.
C’est alors que cet événement arriva, l’accouchement. Aucun médecin n’était autorisé, les shinigamis étaient encore présent pour surveiller la maison. Elle devait se débrouiller toute seule, ce qu’elle essaya de faire en se tuant, mais c’était encore et toujours un échec. Le bébé voulait sortir, elle souffrait, et je ne pouvais rien faire pour l’aider. Une chose imprévue arriva, cette chose concentrait de l’énergie spirituelle, mais un corps humain non préparé ne peut le supporter. En quelques instants le corps de Natsumi explosa en mille morceaux. Non, c’était impossible … Pourquoi ?!
« Merde, l’expérience est un échec … Pas grave, viens on rentre, pas le temps de s’occuper l’âme.»
Ces enfoirés de shinigami ! Je n’en pouvais plus, je ne savais pas ce que je devais ressentir, de la peine ? De la colère ? J’étais trop faible pour faire quelque chose, je ne supportais pas, il me fallait du pouvoir, par n’importe quel moyen !
« Hey !! Hollows !!!!!!!!! »
Je ne pouvais pas être plus énervé, la façon de devenir puissant, était de devenir l’un de ces monstres. En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, j’étais transporté dans un autre monde par un hollow. Il y en avait plein autour de moi, je savais qu’ils avaient juste envie de me manger, mais il était trop tard pour avoir peur.
« Donnez-moi votre puissance ! »
Tous les hollows sautèrent sur moi, je me perdais peu à peu dans le néant. Mes souvenirs disparaissaient peu à peu, laissant place à une faim inexplicable et une haine aussi violente qu’insupportable.
Nous sommes maintenant en 2016, il s’en est passé des choses en cent ans. Je suis devenu un monstre, j’ai mangé des âmes humaines pour acquérir de la puissance. Il ne me restait que très peu de souvenir de mon moi d’avant, uniquement l’envie de devenir fort. En ayant accumulé assez de pouvoir, j’ai fusionné avec d’autre afin de me transformer en Menos. J’ai gardé cet état durant quelques années avant que ma conscience ressorte. Je voulais plus de puissance, de vulgaire humain ne m’intéressait plus, je voulais manger d’autre hollow pour m’améliorer.
J’ai évolué, mes souvenirs étaient revenu, et je ne voulais pas les perdre. J’avais le sentiment que si je perdais un combat, s’en était fini de moi. Alors je gagnais, encore et toujours, aucune défaite, mais ce n’était pas suffisant. Je ne savais pas à quel point j’avais évolué, mais je voulais retourner à ma forme humaine. J’en avais assez d’être un monstre qui pouvait revenir à l’état basique dans lequel il était auparavant aussi facilement. Je n’avais pas croisé de shinigamis dans ce monde, mais j’étais certain de ne pas être à la hauteur pour les vaincre.
Le masque d’un hollow est comme le cœur des humains, s’il se brise c’est la fin. Toutefois, j’avais entendu une vieille rumeur, alors que ces monstres avaient une limite, il était possible d’aller au-delà. Il fallait se détacher de notre masque, afin de devenir un être hybride, moitié hollow, moitié shinigami. Je ne tenais pas particulièrement à en devenir un, mais l’idée d’être doté d’une force incroyable me faisait fantasmer.
Les premiers essais ont été difficile, mais au bout de quelques mois, ou peut-être quelques années, je ne sais plus, j’y étais enfin parvenu. Je venais de retrouver mon corps lorsque j’étais humain. Ma puissance était sans limite, ou peut-être pas, j’étais très jeune en tant qu’hollow alors il fallait un certain temps pour contrôler mes pouvoirs.
J’ai été surpris en voyant mon Zanpakuto, il s’agit d’un vulgaire poignard. Je me suis longtemps demandé pourquoi n’était-il pas plus grand, mais j’ai compris au fil du temps. Shikaeshi, tel est son nom, bloque sa taille à 20 centimètres, le reste de ma force spirituelle est converti pour améliorer ma vitesse (C’est juste pour justifier les points que je vais mettre en vitesse, ce n’est pas un pouvoir).
Ma véritable forme ne change pas de beaucoup, mon masque qui, à l’habitude est fissuré à moitié, se reforme entièrement. Une paire d’aile, comme raconté dans les contes concernant les démons, est également ajouté dans mon dos.
J’ai hâte de connaitre mon niveau par rapport aux autres, et surtout je veux me venger de tous les shinigamis ! Ma colère n’a pas diminué, au contraire, elle fait partie de moi à présent.
Bonne lecture, en espérant donner autant de plaisir à la lecture que je l'ai eu à écrire.
PS: dites moi ce que vous en avez pensé, merci d'avance ^^
Dernière édition par Keito Ikari le Ven 14 Juin - 10:05, édité 2 fois |
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