Âge : 279 ans.
Race : Shinigami.
Siège demandé : Troisième siège de la Neuvième Division.

Description de votre personnage :

Yoshihiro est un homme d'une taille respectable, sans pour autant avoir la carrure d'un géant de trois mètres ou la taille d'un nain, il s'élève à hauteur du mètre quatre-vingt-cinq. On ne le considère pas comme un véritable colosse, mais l'entraînement quotidien au cours de ses nombreuses années lui ont forgés un corps bien musclé. Assez pour endurer un plus grand nombre d'assauts que le ferait un autre shinigami. C'est ce qui fait sa particularité, une résistance physique au-dessus de la moyenne allié à une belle maîtrise de son zanpakuto. Ce qui l'amène généralement à foncer dans le tas sans réfléchir en comptant sur ses deux atouts pour le sortir des situations périlleuses. Autrement, il se démarque également de ses frères d'armes par sa tenue vestimentaire. Bien qu'occupant seulement le troisième siège de la neuvième, il y a une chose dont il n'a pu se séparer lors de son intégration à l'académie des shinigamis. 

Il revêt évidemment le shihakushō, uniforme de base comportant un shitagi blanc par-dessus lequel est revêtu un kosode et un large pantalon noir plissé, que l'on nomme hakama. Sous ce pantalon sont visibles des jambières. Pour retenir l'hakama, une ceinture blanche, l'obi, est nécessaire. En ce qui concerne les pieds, ils sont recouverts par une paire de chaussettes banches remontant jusqu'aux chevilles du shinigami. Pour compléter le tout, il se déplace à l'aide de sandales faites de cordes de paille de riz, composées d'une semelle et de lanières de corde servant au laçage s’exécutant au niveau de la cheville. Il a également ajouté quelques protections à son équipement, comme des plaques de fer au niveau des avant-bras et des épaulières. D'une teinte sombre aux motifs dorés, l'on retrouve cette alliance sur le bandeau frontal qu'il arbore, mais également le symbole du collier pendu autour de son cou.

Derniers éléments importants formant la tenue de Yoshihiro, ce long manteau rouge sang qu'il porte par-dessus le shihakusho, ainsi que cette chaîne dorée suspendue aux deux extrémités de son manteau, au niveau du cou. Si sa tenue vestimentaire le démarque des autres, son visage assure à quiconque le croiserait de ne jamais l'oublier. Ceci étant principalement dû aux deux balafres entachant un faciès qui plaît aux femmes. Deux marques rappelant à notre homme les échecs de son passé en tant que mortel. Il expose également généralement une barbe de quelques jours, blonde tout comme sa chevelure. Cette dernière étant conservée mi-longue, le bandeau frontal évitant que des mèches retombent sur le devant du visage et le gêne. Seules quelques-unes passent outre le bandeau, mais ne retombent pas assez bas pour lui obstruer la vue. Le reste est tout ce qu'il y a de plus banal, pas la peine de détailler plus en profondeur.

Psychologiquement, ce n'est pas un homme difficile à cerner, il suffit de l'observer quelques dizaines de secondes et attendre qu'il parle pour se faire une idée du personnage. Il en ressortira immédiatement ses principaux défauts. Une arrogance comme il est rare d'en croiser ailleurs que chez un shinigami de la onzième division. Beaucoup se demandent souvent d'ailleurs pourquoi il n'a pas atterrit là-bas plutôt que la neuvième. Il leur répondra d'aller se faire voir et que ce ne sont pas leurs affaires. Faisant preuve d'une insolence épouvantable, il ne respecte que les Capitaines de Divisions et le Capitaine-Général, bien qu'il le trouve un poil trop vieux à son goût. Il ne se montre pas pour autant rabaissant envers le reste, seulement il lui sera délicat d'obéir à un ordre sans trop protester. C'est un changement de mentalité s'étant opéré depuis sa mort, étant autrefois un samouraï respectueux de tous et très discipliné. 

Il fait pour autant de son mieux pour ne pas paraître trop insultant envers ses frères d'armes. Autrement il accomplira les tâches qui lui sont confiées avec une efficacité certaine. N'acceptant pas l'échec, détestant de ressentir le goût amer de l'échec, ne souhaitant plus revivre cela, il y mettra toute son énergie pour s'assurer de sa réussite. Et son côté je me laisse emporter par mes sentiments lui seront d'une grande utilité dans ce cas, rien de mieux que la colère pour tout exploser devant soi et s'offrir une voie dégagée. Bourrin à souhait, il combine parfaitement les capacités de son zanpakuto avec son impulsivité. Il affectionne les déplacements en ligne droite en écrasant l'adversaire sur son chemin. Établir une stratégie, seulement en dernier recours ou alors il laisse cela entre les mains de ses partenaires. Il se considère comme un bélier au sein de sa division. Ouvrant la voie à ses coéquipiers en fonçant dans le tas, il se sent à l'aise à ce poste et ne changerait ce comportement pour rien au monde. 

Pourquoi avoir choisi de devenir un dieu de la mort ? Ce système féodal sur lequel repose la Soul Society lui rappelle son époque, du temps qu'il était encore vivant. Souhaitant réparer ses erreurs ayant entraîné la mort de son seigneur, de ses camarades et la sienne, c'est en quelque sorte ce qu'il parvient à faire en étant un dieu de la mort. Défendre les vivants comme il veillait sur la vie de son Daimyô autrefois, libérer l'âme des plus et mener la vie dure aux Hollows, un quotidien dont il se satisfait amplement. Ses ambitions ne valant rien, il mène sa vie paisiblement tout en s'assurant de ne pas faillir à son devoir. Et si pour cela il doit passer pour un abruti trop agressif ou sans cœur, il ne se gênera pas.

Description de votre Shikai (et bankai le cas échéant):

La forme Scellée : Lorsque son Zanpakuto, Dai Kajo est à l'état de repos, il ressemble à un vulgaire katana pesant ses 900 grammes et dont la lame atteint les 65 centimètres. Son fourreau à la teinte sombre à motifs dorés est fait de bois de magnolia, ses extrémités reprenant la couleur des motifs. La tsuka de son Zanpakuto reprend l'apparence du saya, noir avec une multitude d'ornements ambrés. La tsuba quant à elle est entièrement flavescent, les deux quillons n'y faisant pas exception.

Shikai - Buttsubuse mujihi, Dai Kajo : Ecrase-les sans pitié, la grande démesure. Cette phrase prononcée, le Zanpakuto de Yoshihiro prend la forme d'un nodachi, un long sabre d'une taille atteignant le mètre soixante-dix. Tsuka et tsuba adoptent alors la même tonalité brune, dénuées d'une quelconque arabesque particulière. Son pouvoir est la démesure, ce qui signifie qu'avec un simple coup donné, la puissance débloquée est multiplié. Cela touche aussi à la douleur provoquée, une simple coupure pouvant donner l'impression que tout le membre a été tranché.

Bankai - Kanazuchi Dai Kajo : Marteau de la grande démesure. Cette phrase prononcée, le Zanpakuto de Yoshihiro change à nouveau de forme. Pas d'épée, mais un énorme marteau de combat dont les deux extrémités se révèlent entièrement plats. Extrémités sur lesquels est présent un mitsu tomoe, symbole représentant trois magatama en spirale. La taille de l'arme dépasse largement le mètre quatre-vingt. Cette fois-ci, la zone touchée par la démesure du zanpakuto dépasse la lame elle-même. S’étendant sur cinquante mètres, l'utilisateur peut alors choisir quel évènements sont multipliés. Ainsi, une simple bulle qui explose peut provoquer des dégâts importants, se transformant en une grosse explosion aqueuse déversant des litres d'eau. Une pluie peut avoir le poids d'une maison s'écroulant. Une frappe de son marteau prend la proportion d'une frappe d'un géant.

Histoire :

Ma vie avant la mort... je n'en garde que peu de souvenirs, mais quelques-uns reste tout de même bien présents, les plus douloureux dirons-nous... Ce fameux jour en particulier, cette dernière bataille menant une centaine de personnes à la mort... Pourquoi ce passage en particulier, celui que j'aurais souhaité oublier plus que tous, se révèle être le plus présent dans mon esprit. Le châtiment d'avoir essuyé une telle défaite ? Toujours es-t-il que chaque fois que je ferme les yeux, la scène refait son apparition... Je me retrouve à nouveau au milieu de ce vaste champ de bataille, tout autour de moi deux armées s'affrontent et se déchirent sous la volonté de leurs seigneurs de conquérir les terres de son rival. Les sabres s'entrechoquent, le sang gicle, les corps s'entassent les uns sur les autres, tout cela pourquoi ? Le désirs des uns à écraser les autres, d'imposer sa suprématie, hisser son clan plus haut que tous les autres, dominer sans partage. Alliances et trahisons ont été nombreuses tout au long de mon existence, j'ai mené mes hommes à la mort inutilement bien trop de fois. Désormais, alors qu'à nouveau nous avons pris les armes, j'ai perdu la volonté de faire couler le sang.

Au milieu des multiples combats, j'observe la bataille avec dégoût, sans même remarquer ce que ma faiblesse provoque dans les rangs alliés. Un massacre, ni plus ni moins. Sans le leader que je suis, sentant ma volonté en train de faiblir, il en est de même pour mes hommes. Sans même comprendre comment un guerrier de mon envergure a pu en arriver là, ils tombent sous les coups de nos assaillants. Cette guerre que nous sommes en train de perdre était sans doute la plus décisive de toute. Derrière nous se trouve le palais de notre seigneur, sa famille et lui-même. Il y a une vingtaine de minutes de cela, mes frères d'armes et moi-même nous sommes dressés face à l'envahisseur afin d'éviter que le seigneur et ses proches ne meurent. A cet instant déjà, je me questionnais quant à l'utilité de tout cela. Tant d'années passées à diriger les troupes du seigneur pour quel résultat ? Absolument rien, si ce n'est quelques terres gagnées, l'agrandissement d'un territoire et l'augmentation de la fortune du Daimyo. Lorsque la bataille a débutée, c'est sans trop de conviction que j'ai avancé jusqu'à l'ennemi, jouant de mon habileté au maniement du sabre pour trancher les quelques gorges attentant à ma vie.

J'agissais comme un faible sans en avoir conscience. Ainsi, avec ce comportement minable, me retrouvais-je au centre du champ de bataille, totalement désarmé et vidé de toute volonté de combattre. Nos rangs totalement décimés, arriva l'instant fatal où la lame d'un ennemi vient me transpercer le corps à deux reprises. Les organes vitaux atteints, aucune chance de survie. Je tombais en arrière, incapable de réagir, avant de trouver la mort. Par ma faute ce jour-là, plus de trois cent personnes sous mon commandement périrent sous le feu et les lames de nos assaillants. Pire encore, le seigneur à qui j'avais offert ma vie ainsi que toute sa famille finirent égorgés des mains de ceux dont j'étais chargé d'éliminer. Ma faiblesse et mon comportement de lâche avait conduit à un véritable bain de sang, l'échec était total et particulièrement douloureux. C'est ce que je ressentis à mon réveil. Car oui, il y eut un réveil aussi étrange que cela puisse pareil. Un endroit totalement différent et inconnu à mes yeux. La Soul Society.

Un monde nouveau, une sorte d'au-delà. Là, je découvris qu'après la mort, il y avait une seconde vie. Alors tous ceux dont j'avais provoqué la mort devait également être ici, à la Soul Society... L'on me fit découvrir que l'âme d'un mort était envoyé dans ce monde, plus particulièrement dans la ville des âmes errantes, le Rukongai. J'appris ainsi à vivre dans ce nouveau monde, au Rukongai, district 45 de la zone Ouest. Au début, les premières années de ma nouvelle existence fut consacrée à la recherche de mes amis et mon seigneur, en vain. La famille avec laquelle je vivais m'avait évidemment prévenu que jamais je ne les retrouverais, mais l'envie de les revoir s'était faite trop forte pour y résister. Je me devais d'aller à leur rencontre afin de m'excuser de ma stupidité ! Je n'y parvins jamais... En revanche, cela me conduisit aux portes d'un lieu encore mystérieux à mes yeux, malgré les très nombreuses années écoulées depuis mon arrivée à la Soul Society. Vaguement, on m'avait raconté qui ils étaient, ce qu'ils accomplissaient, mais jamais je n'avais eu le cran de m'en approcher aussi près. Le Seireitei.

En comparaison de ce que j'avais pu connaître dans les quartiers relativement pauvres du Rukongai, cet endroit était le paradis. Du moins, les récits que l'on m'en avait fait me laisser penser cela. Comment en étais-je arrivé là ? L'histoire est plutôt banale. A force d'errance dans le Rukongai, ayant l'habitude de fréquenter les quartiers les plus pauvres, amené à me battre à mainte reprises, je finis par tomber sur un morceau différent des autres. Un shinigami. Reconnaissable à la façon dont ils s'habillent, à l'étrange impression de puissance qu'ils dégagent, ce type semblait être venu jusqu'à moi avec une idée derrière la tête. Faire de moi un dieu de la mort. M'intégrer au Seireitei. Ses intentions furent dévoilées autour d'un verre de saké et une longue discussion sur ce qu'incombe devenir un shinigami. Il m'expliqua également avoir été guidé par l'énergie que je dégageais inconsciemment. Nommé le reiatsu, cette énergie permettait de jauger le niveau spirituelle d'une personne. Niveau qui, en ce qui me concerne, selon cet homme, serait suffisant pour m'offrir une place à l'académie. Il me suffisait de le suivre.

L'académie des shinigamis, première étape afin de devenir un véritable dieu de la mort. Je fus aisément intégré, commençant alors ma formation. L'objectif dans tout cela étant de parvenir, à la fin de ma formation, à obtenir une place au sein du Gotei 13. Les cours ne furent en rien une partie de plaisir, mais je m'accrochais du mieux que je le pouvais pour ne pas échouer. De plus, j'en apprenais davantage sur ce monde et les secrets qu'il renfermait. Je pus m'essayer aux différentes techniques d'un Shinigami, notamment la nécromancie, sans pour autant parvenir à me distinguer particulièrement dans ce domaine. Les sorts les plus hauts resteraient inutilisables avant un long moment, clairement... Ce n'était de toute manière pas ce que j'affectionnais le plus. Un autre domaine dans lequel je dû accepter de ne jamais exceller, l'art du déplacement. Accélérer ses déplacements de manière à prendre de vitesse l'ennemi. Pas vraiment ce en quoi je suis le plus performant, une fois encore. En revanche, les deux dernières techniques de combat, là c'est autre chose.

Dès lors que mon zanpakuto me fut remis, j'ai sentis que cette arme m'accompagnerait dans les combats les plus mémorables de toute mon existence. Je n'avais pas ressenti cela avec mon katana lors de ma vie sur terre, comme si mon zanpakuto était vivant. A force d'enseignements et d'entraînement au zanjutsu, ma maîtrise s'améliorait de manière remarquable, au point qu'il me fut permis de passer à l'étape supérieure. Atteindre le premier niveau de libération de mon zanpakuto. Une épreuve qui bien que passionnante se révéla particulièrement ardue. Aller à la rencontre de l'âme de mon arme dans mon monde intérieur, ce afin de développer ma relation avec mon sabre et découvrir qu'il possède un nom, jamais je n'aurais cru cela possible. D'autant qu'il ne me facilita pas la tâche. Possédant un fort caractère, il me fallu de longues heures de discussions pour parvenir à décrocher son nom. Des années s'écoulèrent ainsi, mon esprit s'endurcissant, ma relation avec Dai Kajo se développant positivement, ma maîtrise de ce dernier ne cessant de se perfectionner.

J'étais parvenu à décrocher mon diplôme à l'académie et rejoindre l'une des treize divisions de la Garde Impériale. A la neuvième plus précieusement. Non sans surprise, car une grande majorité de mon entourage me prédisait un avenir brillant au sein de la onzième, les brutes assoiffés de combat. Arrogant, passionné par les affrontements et désireux d'accroître ma puissance, mais également extrêmement fier de servir le roi et réparer mes fautes, j'évoluais ainsi au sein de la neuvième à une allure relativement correctement. Regagnant la terre des mortels pour remplir quelques missions, purifiant l'âme des Hollows avec l'aide de Dai Kajo, mon plus fidèle allié, cette nouvelle vie se révélait bien plus passionnante que la précédente. Au fur et à mesure que le temps passa, je parvins à me hisser une place jusqu'au troisième siège de ma division. Tout allait donc pour le mieux dans le meilleur des mondes jusqu'au jour où... en 2012... se produisit ce que j'imaginais être impensable. Le chaos s'empara de le Soul Society.

Ce qu'il se produisit ? Tout reste encore un peu flou dans mon esprit. L'attaque d'un homme nommé Juha Bach et de ses hommes. Des Quincy d'une puissance effrayante, une armée invincible qui déferla sur le Seireitei. Désireux d'empêcher le pire d'arriver, je m'étais dressé face à eux. Quelle douloureuse défaite... Je me souviens avoir lutté un court instant face à l'un de nos assaillants, usant au mieux de mon Shikai pour tenter de l'arrêter, en vain. Je fus rapidement vaincu, sombrant dans l'inconscience, le corps recouvert de blessures. A mon réveil, tout était déjà terminé. Nous étions parvenus à repousser l'assaillant in-extremis, le roi en personne s'était déplacé et avait usé de sa puissance épaulé par sa division, la zéro. Les pertes furent nombreuses et surprenantes. La plus douloureuse à accepter fut celle du Capitaine-Gommandant... Personnellement, je garderais à jamais les traces de cette bataille monumentale ayant secoué la Soul Society. Marqué au visage à deux reprises par mon adversaire.

Trois années s'écoulèrent après l'apocalypse, trois années durant lesquelles je ruminais ma défaite, accusant un manque flagrant de puissance. Il était temps de passer aux choses sérieuses...

Bienvenue sur Bleach - Before the Shadows !

Je te valide au niveau 4, ce qui te donne bien évidemment le droit d'accéder au rang que tu convoites.

Tu peux donc dès à présent te lancer dans la conception de ta Fiche Technique.

Bon RP à toi !