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|  Sujet: SITHU || Presentation terminée  Ven 13 Sep - 0:50 | |
| Sithu Âge : 213 ans.
Race : Arrancar d'origine Adjuchas.
Rang demandé : Simple nùmeros.
Description de votre personnage :
Physiquement parlant ? Bof. Je dirais que je ne suis pas aussi effrayant que mes confrères. C’est d’ailleurs ce que pensent les autres arrancars et hollows qui m’ont déjà vu. A tout casser, je dois faire cent cinquante centimètres pour une quarantaine de kilos à peu près. Autant dire que je suis vraiment loin des mastodontes qu’on voit un peu partout dans le Hueco Mundo, même si j’ai appris à faire avec. Ma silhouette est fluette, athlétique. Mes muscles sont saillants, bien déssinés et ne tombent pas dans l’excès. Somme toute, j’ai un physique plutôt banal, passe partout.
On dit cependant qu’il est beau. Mon minois je veux dire. Celui-ci est doux et toujours éclairci d’un beau sourire à en faire rougir moult donzelles. Il dégage quelque chose d’apaisant, de spécial. Les traits de mon visage sont fins, comme s’ils avaient été sculptés par une main habile et experte. En effet, j’ai un nez caucasien, de petites lèvres qui forment une bouche discrète, et un menton tout à fait normal. Ma face est un petit peu allongée vers la mâchoire, mais ovale en somme. L’ensemble donne un visage beaucoup plus long que large.
J’ai de tous petits yeux. Ils sont noirs, et m’accordent un regard pour le moins doux et bienveillant. Beaucoup d’arrancars viennent à me complimenter au sujet de mes yeux qu’on qualifie également de beaux. Si certains les trouvent assez vivants et emprunts d’une certaine vivacité, d’autres trouvent qu’ils regorgent une certaine mélancolie qu’ils ne sauraient expliquer. Des avis divergents qui me font rire plus qu’autre chose. Ma peau mate est douce et soyeuse, et les débris de mon masque d’arrancar sont collés à mon petit cou comme une sorte de collier.
J’ai une longue chevelure de coloration brun cendré. Une merveille je pense. Sa longueur est telle qu’il m’arrive de prendre quelques mèches et d’en faire une belle tresse à l’aide d’un élastique rouge. Celle-ci camoufle généralement l’un de mes yeux. Un procédé qui me sert aussi lors des combats pour cacher mon numéro marqué sur mon front et entretenir un certain mystère. Globalement, j’ai la voix d’un adolescent et une démarche tranquille, parfois bras croisés derrière le dos, et sourire simple aux lèvres. Côté vestimentaire, c’est simple : J’arbore la tenue standard d’un arrancar sans de touches vraiment extravagantes.
Mentalement parlant, je suis quelqu’un de très simple. Peut-être est-ce dû à mon jeune âge, (Surtout quand on sait que certains arrancars ont vécu des millénaires) mais je n’aime pas me compliquer la vie. De ce fait, je peux affirmer que je suis facile à vivre. Ils sont bien rares, ceux qui peuvent me traiter de lourd et de gêneur parce que je reste généralement dans mon coin, l’air plus ou moins souriant. Je ne suis pas timide, mais je n’aime pas beaucoup m’imposer. Ce n’est pas du tout ma nature. Par contre, j’aime bien nouer des liens avec mes frères arrancars et hollows. Ce qui m’amène à dire que je suis loin d’être arrogant ou même dédaigneux malgré malgré mes potentialités martiales. Je déteste également la violence gratuite. L’humilité est donc quelque chose qui me correspond beaucoup. Pour moi et en définitive, il n’y a rien de mieux que de vivre en paix avec ses pairs.
Sinon que l’un de mes vices, c’est la paresse. Plus paresseux que moi, tu meurs ou mourras. Les efforts ? Peu pour moi, vraiment. Je me contente du strict minimum. Je n’aime pas me fatiguer ou me donner à fond. Ce qui peut faire croire que je ne suis pas serviable. Il est vrai que je ronchonne souvent quand j’ai une priorité ou quand on me demande un service, mais je finis par le faire avec plus ou moins bon cœur. « Mieux vaut tard que jamais ». L’une de mes devises dans cette vie éphémère. Ce qui m’emmène à dire aussi que je suis un grand adepte de la procrastination. Remettre ce que l’on peut faire aujourd’hui à demain... C’est presque mon quotidien. C’est peut-être pas glorieux de le clamer haut et fort, mais on ne renie pas son propre caractère. « Chassez le naturel et il revient au galop… » Cette phrase intelligente des humains en dit long sur moi, hein ?
Mais ne pas croire que je suis idiot tout bonnement parce que je suis calme de nature, ou encore jeune parmi l’élite. Bien au contraire même. J’ai beaucoup appris durant ma vie au Hueco Mundo au point d’être bien plus expérimenté que moult arrancars plus vieux que moi. Je n'affirme pas être un génie, mais j’ai une bonne dose d’expérience à mon compte. Expérience qui m’a permis de me hisser rapidement parmi les plus grands. C’est dire à quel point je suis un arrancar complet. Loin de moi la prétention d’être mentaliste, mais j’aime beaucoup observer. Prendre du recul avant de prendre une décision, c’est tout moi ça. Bien qu’il puisse m’arriver de me gourer totalement. J’aime aussi prêter oreille attentive aux gens, même lorsqu’ils sont à première vue volubiles ou inintéressants. Un gros plus pour moi quand j’essaye de connaitre au mieux une personne.
Malgré toute cette gentillesse apparente qui se dégage de ma personne cependant, il peut m’arriver d’être très violent. Je suis un hollow d’origine après tout, et la race que nous formons mes pairs et moi, porte au compte de ses données instinctives, une bonne somme d’agressivité. Je n’use de la force que lorsque mon honneur a été bien trop bafoué (L’humilité a quand même ses limites) ou lorsqu’on agresse l’une de mes connaissances sans raisons. Ce sont des cas rares, mais qui ne sont pas forcément inexistants. La plupart du temps sinon, il me suffit d’un regard froid et austère, ainsi que d’un tour de force extraordinaire, pour arriver à tempérer les ardeurs des uns et des autres. Hormis ce point, je suis parfois acerbe et cynique, mais dans ce genre de cas, la victime l’aura bien cherché parce que me faire sortir de mes gonds est chose assez difficile quand même.
Description de votre pouvoir :
- Spoiler:
Résurrection : Lacera, Garudá (Lacère, Garuda)
Lors de la résurrection, je prends l'apparence d'un Garuda : Mi aigle, mi humain. Et si cette apparence me confère une force physique et un hierro extraordinaires, elle me permet également de manipuler la foudre sous plusieurs formes.
Histoire :
« J’ai faim… J’ai faim… J’ai si faim…»
Telles étaient mes premières pensées et mes premières envies, lorsque je me réveillai dans l’une des forêts de L’asie de l’Est. Mes réflexions n’étaient plus vraiment rationnelles, compte tenu de la faim que je ressentais. Aussi me mis-je à tourner sur moi-même, dans l’espoir d’avoir quelque chose… Ne serait-ce qu’un maigre bout qui pourrait atténuer cette horrible envie qui me tenaillait. Envie qui allait me rendre fou au fur et à mesure que les secondes s’égrenaient. En tournant la tête, mes petits yeux se dilatèrent lorsqu’ils tombèrent sur deux autres « choses » près de moi. Lesdites choses étaient laides, faibles, mais plutôt appétissantes. Je sentais qu’elles me ressemblaient clairement avec leurs formes disproportionnées et leurs masques blancs ; mais cette ressemblance n’amoindrissait en rien ce désir de manger qui se faisait de plus en plus pressant, horrible, violent même. Ouvrant ma gueule comme un chien enragé bavant devant un filet de viande, je me retournai vers ces deux confrères, qui immédiatement, comprirent ce que j’avais en tête. Forts de leur supériorité numérique, les deux hollows m’attaquèrent aussitôt. Réflexes ou instincts ? Je ne saurai vous le dire, vu que j’évitai aussitôt leur pathétique offensive...
Lors d’une énième esquive, s’en suivit aussitôt un cri strident de ma part qui décontenança mes premiers adversaires. L’instant d’après, j’avais bondi sur l’un, avant de planter mes dents dans son abdomen. Nous roulâmes au sol pendant un bon moment, tandis que ma mâchoire se resserrait de plus en plus sur la partie. Ma proie voulut se débattre, mais il n’y avait rien à faire. Je l’emprisonnai ensuite à l’aide de mes fortes pattes, tout en continuant de le mordre avec véhémence. Le sang qui coula de son corps se déversa directement dans ma gorge. Délicieuse saveur que j’appréciai aussitôt. Il ne m’en fallut pas plus pour redoubler d’ardeur avant de déchiqueter ma victime de part en part et sans une seule onde de pitié. Son compte était bon. Mon premier casse-croûte était assuré. Lorsque je le dévorai entièrement en à peine une minute, je vis l’autre hollow s’enfuir au loin. Penchant ma tête sur le côté, sa croupe dodelinante me parut encore plus succulente que celle de son compagnon que je venais de réduire en charpie. Vue qui provoqua aussitôt mon impulsion vers l’avant. Quelques bonds avaient suffi pour que j’atterrisse devant lui et qu’il me percute. La scène suivante ne fut pas alors si différente de la première : Je l’avais bouffé séance tenante.
Je ne savais pas d’où je venais, ni qui j’étais, mais une chose était sûre, c’est qu’il me fallait à manger. Ce besoin guida alors mes envies un peu partout dans cette forêt de la terre, où je faisais un carnage pour un hollow de bas-étage. Je n’étais plus qu’une bête affamée et assoiffée de sang, même si je développai une légère personnalité qui me permettait de me fondre dans la masse et de me cacher habillement lorsque j’étais traqué par un groupuscule d’hollows. J’évoluai de la sorte pendant quelques mois, ou peut-être quelques années. Pour une créature telle que moi, la notion du temps était de toute façon inexistante. Je prenais mes marques dans cet endroit sordide d’Inde au fur et à mesure que le temps passait, même si je ne m’aventurais jamais bien loin de « mon territoire ». Je ne ressentais pas encore le besoin de le quitter, d’autant plus que j’avais de quoi me nourrir tout le temps. Je m’attaquais spécialement aux monstres plus faibles que moi ou ceux qui étaient à peine transformés. L’idée était de ne même pas leur laisser le temps de comprendre ce qui leur arrivait. La fourberie et moi ne faisions plus qu’un, et c’était bien ce trait de caractère qui m’avait permis de rester en vie pendant un bon moment sans trop de problèmes pour me ravitailler, héhé.
La donne changea une année où je me rendis compte que la terre était vraiment un eldorado pour nous autres, car à peine arrivée dans un lieu qui m’était inconnu, que j’aperçus une âme errante qui se baladait tranquillement. A ma vue, celle-ci prit peur, mais il était déjà trop tard. Je la capturai en un tour de main, et j’approchai ma bouche vers son cou alors qu’elle gémissait dans mes pattes. Le reste de la scène ressembla plus à un film d’horreur qu’à autre chose. Toujours est-il que ma gueule était barbouillée de sang à la fin de mon premier repas terrestre. Une douceur qui surpassait de loin la saveur des hollows. Par la suite, je m’étais mis à errer çà et là. Dans les champs comme dans les villages. Si j’avais pris goût aux plus (âmes), les vivants étaient encore plus intéressants. Des morts, j’en occasionnai donc à la pelle, sans vraiment me rendre compte du mal que je faisais. En même temps, un hollow qui ressentait constamment la faim était-il vraiment libre de ses actes ? Très bonne question. Il y avait cependant un problème majeur lorsque les miens voulaient se nourrir : Les hommes tous vêtus de noirs. Ils avaient des armes et semblaient redoutables. De ce que j’avais vu cloitré derrière un arbre, ils pouvaient nous tuer avec une facilité déconcertante, même si après, ils semblaient eux aussi tellement appétissants…
Vint un jour. Un jour où je décidai de passer le cap, c’est-à-dire de m’attaquer à l’un d’entre eux : Les shinigamis qu’ils s’appelaient. J’avais donc suivi minutieusement ma proie qui semblait s’être détaché de son groupe pour aller je ne sais où. C’était cependant sans compter mes confrères qui avaient eu la même idée que moi. Au lieu d’un hollow, c’est plutôt une horde de monstres qui encercla le jeune shinigami visé. Un fait qui semblait signer son arrêt de mort. Nonobstant sa situation difficile, il fallait avouer que notre cible n’était pas en reste. Il sortit son arme, murmura une espèce d’incantation, avant qu’elle ne subisse un changement déroutant. L’homme pouvait manipuler le feu à sa guise. Il réduisit de nombreux hollows en cendres en un rien de temps seulement, et force est d'admettre qu’il était bien parti pour tous nous annihiler à ce rythme. C’est seulement à cet instant critique pour nous autres, qu’un miracle se produisit. Notre nombre étonnant et notre proximité favorisa un processus bien connu : La formation d’un Menos Grande. Face à une telle masse de puissance, le shinigami fut battu à plat de couture, avant d’être avalé comme on avale un grain de riz. Une fin horrible pour lui. Dès lors que sa besogne fut faite, le Menos grande brisa le ciel et se retira tout doucement dans son monde…
Même si nous formions un tout extrêmement puissant, je me sentais confiné, serré, mal à l’aise. C’était tout un ensemble de sentiments désagréables qui me taraudaient en ce moment-là ; même si ces ressentis n’atténuaient en rien mon envie irrépressible de dévorer encore et encore. Aussi, sentis-je que les autres hollows avec qui j’avais fusionné, suivaient uniquement mon instinct, un peu comme si j’étais l’alpha d’une meute toute entière. C’est ainsi que nous commençâmes un carnage à grande échelle. Nous engloutîmes tout ce qui était susceptible de l’être, et quand nous n’arrivions pas à le faire, c’était à coup de puissants ceros que tout se réglait alors ! Il semblait bien que nous étions invincibles. Au bout d’un moment, je pressentis une nouvelle fois que j’étais en train d’absorber la puissance des autres hollows, et que la sensation de confinement se réduisait largement. J’aspirais à moi leur puissance. Je devenais un seul et unique être. Un original. Bientôt, le menos que nous formions explosa et donna enfin naissance à une espèce d’aigle mythique : J’étais devenu un adjuchas. Un Garuda pour être plus précis. Et c’est à ce moment précis que je constatai qu’en plus de la force, j’étais à présent doté d’une conscience qui m’était propre. Je me sentais revivre. Un sentiment merveilleux et inexplicable.
Néanmoins, j’étais sur le fil du rasoir. C’était tout du moins ce que m’expliqua un autre adjuchas que je rencontrai peu après. Il me fallait encore dévorer des hollows pour ne pas régresser au stade de Gillian sans aucune autre possibilité d’évoluer un jour. Une perspective qui me découragea, moi qui pensait être enfin à l’abri de cette perpétuelle lutte sanglante, fratricide. L’adjuchas me présenta à son groupe. Nous étions cinq, moi inclus. Nous fîmes connaissances, et nous chassâmes alors ensemble. Je me surpris à aimer vivre en groupe. C’était quelque chose de nouveau, quelque chose qui différait largement de la solitude. Solitude qui avait été ma compagne depuis plusieurs années maintenant. Notre récente « séparation » me faisait dorénavant un bien fou. J’appris beaucoup de choses avec eux : Comment ajuster un cero, ce qu’étaient les Vasto Lordes et même les Arrancars. En l’espace de quelques années seulement, j’étais devenu un adjuchas plutôt bien rodé qui savait comment son monde fonctionnait. J’avais même voulu arracher mon masque une fois, mais les autres m’en empêchèrent. Tous nourrissaient l’envie de devenir Vasto Lorde, ce que je ne comprenais pas trop. Pour ne pas être exclu du groupe, je m’étais gentiment plié à leurs désirs, avant de continuer de cheminer avec eux, et au point même de nourrir moi aussi ce rêve commun d’évolution au fil du temps…
Trente, voire cinquante ans passèrent, mais toujours pas d’évolution malheureusement. Les quatre autres commencèrent à se décourager. Ils n’avaient plus du tout cet espoir d’antan. Cet espoir d’évolution. Certains devinrent même acerbes, tandis que d’autres distants. L’harmonie de notre groupe n’était plus. Le plus jeune d’entre nous craqua un beau jour, et bondit sur le plus vieux. Un violent combat s’en suivit avant qu’ils ne s’entretuent sous nos yeux. Une fois morts, un autre se mit à dévorer leurs cadavres sans gênes, ce qui suscita la colère du quatrième. La même scène se reproduisit bêtement alors. Je voulus les séparer, mais rien à faire… La rage qui les animait m’expulsa loin avec une force phénoménale. Accablé par ce coup du sort, je m’étais retourné vers la direction opposée et commençai à m’envoler sans plus poser le moindre regard sur eux. C’était la dernière fois que je les voyais et que j’avais de leurs nouvelles. De ce fait, je me mis à errer seul, moi et mes états d’âmes. La solitude semblait une fois de plus m’accabler, et elle eut même la force de ternir cet espoir que j’entretenais avec mes ex-camarades : Devenir un Vasto Lorde. Ce que je ne réussis point, puisque j’avais fini par retirer mon masque et devenir arrancar. Cette période coïncida d’ailleurs avec le début de règne du célèbre Grimmjow, et mon accession à Las Noches en tant que simple numéros sans supérieur direct.
Pour moi, une nouvelle vie commençait. |
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