Un nouveau jour se leva sur le ciel de la Soul Society. Timidement, je sortis de mes draps. Aujourd’hui, en tant chefs de la 6e division, en l’absence de mon capitaine, ayant reçu une note il y a de cela quelques jours sur mon bureau, concernant un nouveau partenariat entre la 4e division et la douzième, j’avais planifié une réunion avec tous les shinigamis de ma division qui, lors de la batailles contre les Quincy ou même contre notre nouvel envahisseur, avaient perdu un ou plusieurs membres ou partie de leur corps. Beaucoup de shinigami avait souffert durant cette période, et ayant perdu un membre, se voyait pour la plus part du temps recaler à des taches dégradantes pour un guerrier. Cette note m’informait sur la possibilité de réhabilité mes hommes et ainsi leur redonner un semblant de vie. Nombreux sont ceux qui on perdu quelques choses dans les diverses batailles, que ce soit un membre ou un être chers. Les traces de cette bataille étaient encore fraiche dans les esprits de nos shinigami. Elles étaient aussi très présentent dans notre environnement. On pouvait aisément voir les dégâts causés lors de la bataille dans le paysage de la Soul Society. Là où certain était en train de reconstruire pour ainsi masquer la souffrance endurer pour finalement vaincre cette ennemie.

Prenant la direction de notre salle de réunion, je ne pus m’empêcher de penser à la réaction de mes hommes en entendant cette nouvelle. Sachant que je devrais personnellement remettre cette liste de volontaires à la capitaine Asuna de la 4e division, je ne pue guère me retenir de penser à cette fameuse femme. Non point sur le plan physique, étant donné que nous nous étions déjà présentés de vue lors de ma réhabilitation au sein du Seireitei, mais plus sur le point psychique. Se préoccupait-elle réellement du sort des hommes blessés durant la bataille ? Ou était-ce simplement le faite de réaliser des expériences sur des patients qui la réjouissait ? Enfin bref, j’aurais largement le temps de répondre à ces interrogations par moi même. Pour l’instant des Affaires PLUS urgents m’attendaient. En matière d’intégration dans mon nouveau poste de vice-capitaine, j’ose espérer que mes hommes s’étaient réellement habitués à mon autorité sans qu’avant que je n’arrive cette division fût un peu laissée à la dérive. Je ne veux point remettre en question la direction de l’ancien capitaine, mais les faits étaient là. J’étais présent pour mes hommes, leur donner des objectifs à atteindre, et elle s’était envolé sans même se préoccuper de ce qu’elle laissait derrière elle. C’était vraiment lâche de sa part je dois dire.

En rentrant dans la salle de réunion, tous les x concernés étant déjà présent, je m’excusai des quelques minutes de retard, en ne prenant point le pêne de les justifier. Les visages de ces hommes et femmes se sentant vides de sens m’attristaient toujours, mais je ne laisse bien entendu guère paraitre au vu de mes hommes. Le visage ferme, je leur annonçai la nouvelle en leur lisant la note qui m’avait été remise plutôt. En la lisant, je sentis le cœur de certains se serrer. En lisant cette lettre, j’entendis les murmures commencer à battre, des sourires qui apparaissaient petit à petit. Il ne fallait point se réjouir si vite, car comme je pensais plutôt, dans ce genre de chose nous somme jamais sur de ce que peuvent manigancer la douzième division, mais je ne mis point l’accent sur ce petit détail. Je les encourageais plus à se porter volontaires. À la fin de mon speech, les esprits étaient perplexes, mais je pouvais aisément lire la satisfaction sur chacun d’entre eux. Petit à petit, plus d’entre eux se leva pour venir la feuille que je leur tendais. À la fin de cette réunion, tous les hommes que j’avais convoqués s’étaient portés volontaires de leur plein grès et dans un mouvement d’excitation.

Cela avait pris tout de même quelques heures, mais la journée n’étant point fini, il me devait de remettre ce document en main propre à la capitaine de la 4e division. Grâce à quelques informations, précisées, j’appris qu’elle était en ce moment même dans son bureau. Je décidai donc de m’y rendre. La rencontre allait enfin avoir lieu. Les papiers en mains, je traversai toutes les ruelles du Seireitei en direction des quartiers de la 4e. Le soleil en son zénith, le vent y était tout de même très rafraichissant. En repensant à cette fameuse division, je ne pus m’empêcher de repenser à cette femme qui était anciennement capitaine de cette division. Unohana Retsu… Cette bonne vielle femme me foutait les pétoches à chaque fois que je croisais son regard. Son faux sourire… Tout chez elle était faux comme si elle essayait de cacher sa vraie nature. Lorsque j’appris qu’en fait cette femme était un Kenpachi, je ne peux vous décrire ma surprise et le double frisson qui parcourra mon corps à l’annonce de cette nouvelle. Dire que cette femme m’avait soigné de nombreuses fois, et qu’au même moment elle pouvait si elle le désirait me déchiqueter à main nue. Tentant d’éloigner ces pensées obscures, en espérant que ce nouveau capitaine ne soit pas pareil, j’arrivai enfin devant les quartiers de la 4e division. Me dirigeant vers les bureaux, je pris une grande respiration en arrivant devant la porte du capitaine. Frappant en signe de politesse, j’attendis le signal pour pouvoir pénétrer dans cette pièce mystérieuse. Plusieurs questions me chiffonnaient et j’osais espérer qu’elle puisse y répondre clairement.

«Bonjour Capitaine Kuragari Asuna, je suis Takashi Oni, Vice-Capitaine de la 6e division. Enchanté de faire enfin votre connaissance. Je viens vous apporter la liste de volontaire provenant de ma division concernant votre nouveau programme lié avec la douzième division. »

Enfin on se rencontrait… Je dois dire que ma première impression sur cette femme fut, comment dire, mitigé. Était-ce là l’attitude qu’un capitaine avait. Cette partie nonchalante de sa personnalité, ce coté rock et sévère perceptible par le son de sa voix. Et on ne pouvait dire que cette charmante jeune dame était une beauté ou seulement prenait-elle assez soin de son corps qu’une jeune mère africaine ? Où seulement avait-elle trop la flemme ? Cette dernière m’arracha presque le document des mains, comme si elle n’attendait que cela. Je ne suis même pas sure qu’elle se souvienne de mon prénom à la fin de cette interview. Lisant le document, je pue remarquer son extrême étonnant. Cette liste de volontaire ne la plaisait-elle pas assez ? Que voulait-elle au juste ? Son document stipulait de réunir quelque volontaire en vue de quelques expériences menées par la 4e et la 12e division. Il n’était nullement stipulé la manière que l’on devait les choisir. Relevant ça teste d’un extrême lenteur en ne cachant guère son étonnement et son dévisagèrent. Cette jeune damoiselle ne s’empêcha pas de me rappeler le contenu de sa demande. Elle fut réellement surprise du nombre de volontaires que j’avais pu lui apporter. Me prenait-elle pour un débile mental en n’oubliant point de me dire si réellement mes hommes avaient compris son message ? Je lui répondis donc d’une manière très amusée et ironique.

«Il fallait être plus précise madame la capitaine… Si vous vouliez que je vous marque tous les shinigamis membres de ma division qui ont perdu un doigt ou plus durant les trois dernières batailles, il fallait me le stipuler dans votre lettre… Et que voulez-vous, j’ai hérité d’une division d’infirme… J’ai la peine d’oser penser que ma division a été celle-là plus touchée durant les récents événements. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle j’ai accepté d’en parler à mes hommes, vider de tout ce qui faisait deux des guerriers et dénier de toute tacher plaisantes, à cause de la perte d’un membre quel qui soit. Dit-il d’un ton ironique en haussant les épaules.»

C’etait vraiment déplorable le nombre de blessés que comptais ma division, nous étions presque devenus une division administrative qu’une division d’armée du Gotei 13. Les récents évènements ont été très durement digérables pour mes shinigamis. Apparemment, nous étions pas la seule division comptant des infirmes parmi leur rang, car pour que le Gotei 13 confirme le partenariat entre la 4e et la 12e concernant de possibles soins et greffes, c’est qu’il devait y avoir plus d’une division blessée, si puis-je employer ce terme. D’après ces dires, les volontaires devaient répondre à certaines attentes. Maient lesquelles ? Il fallait qu’elle puisse m’éclairer là dessus. Prenant une bonne respiration, de cet air pas tellement frais, d’un geste de la main j’envoyai balader quelques moucherons. Il y avait un nombre incalculable d’insectes dans ce bureau. Je ne voudrais pas imaginer qu’est-ce qui pouvait se tramer ici-bas. Après quelques secondes, je continuai mon discours, prenant cette fois-ci un ton plus interrogateur qu’ironique.

«Justement… À ce propos… J’aimerais que vous me donniez quelques explications supplémentaires concernant ces aptitudes attendues par votre division. Que devront posséder mes hommes pour pouvoir être retenus par votre programme ? Risqueront-ils leur vie dans ces expériences ? Où seront-elles sans danger pour eux ? Je dois prendre le maximum d’information de votre part pour préparer aux mieux ceux qui se sont portés volontaires. Les préparer à ce qui les attende. Ce n’est pas que je ne vous fasse pas confiance… loin de là, on se connaît, mais pas, je ne peux me pronostiquer là dessus. C’est juste quelques questions informatives. »

Au moins, elle n’était pas tout pas comme la précédente capitaine de la 4e division que j’ai pu connaître… Heureusement…

Pris d’attention par les dires de la capitaine, je ne pu m’empêcher d’actionner un sourire aux coins de mes lèvres. Cette bonne me prenait réellement pour un demeuré. Est-ce le grade lui montant au cerveau ou était-ce juste le caractère d’un trop percé ? Faisant mine de savoir à quel point la charge de l’académie demandait des mains et des esprits élaborés, la femme capitaine se permit de juger mon travail. Chose bien sure que je n’appréciai guère et que je n’eus aucune retenue à lui montrer mon mécontentement par les traits froissés de mon visage. Si seulement elle savait tant ma tache est aussi dure que la sienne, elle ne se serait peut-être pas permis de me juger sur ce point. Nous ne gérons pas seulement l’académie, mais également l’affiliation des nouvelles recrues. Enfin bref, si sa lettre était si claire que cela pourquoi était-elle si surprise du nombre d’infirme que compte ma division ? Elle me prenait réellement pour une incompétente, et cela je ne supportais pas. Elle confirma mon intelligence d’elle même. S’il elle pouvait voir l’état de mes hommes et en juger par elle-même, cette irritante femme pourrait enfin ouvrir les yeux sur ce qu’est une guerre en réalité.

Je commençais à douter de son expérience en tant que soldat et capitaine. Sinon elle aurait gardé en mémoire, le regarde vide des ses compagnons, lisant la tristesse et l’amertume dans leurs yeux. Soudain, la capitaine se leva en direction de sa fenêtre et jeta un pot de plante, qui attirait ces parias volants. Lorsqu’elle ouvrit la fenêtre, je pus enfin réapprovisionner mes poumons en aires respirables. Je ne pus m’empêcher de sourire. « Cela lui arrive de faire le ménage ici », pensais-je. En entendant les explications donner par cette dernière, je pus constater que ce projet comportait de nombreux risques pour la vie de mes hommes. C’était mon devoir de les avertir de ce qu’il pouvait y risquer, en y allant. Sans doute la liste que je venais juste de remettre à cette frapadingue de capitaine risquerait de baisser graduellement. Je fis un signe de la tête signifiant que je comprenais complètement tout ce que cela coutera. Petit à petit que le discours du capitaine Kuragari toucha à sa fin, un petit sourire vint se coller sur ma figure. A vrai, cette liste de volontaire n’était pas la seule raison de ma visite en ce lieu putride. Ayant ainsi l’insigne honneur d’avoir la gestion de l’académie, il est en mon pouvoir de faire venir un inviter de mon choix dans les classes, et l’obligeant à subir un petit interview. Je pense que la capitaine de la 4e division collera parfaitement à ce rôle.

«Humm… C’est noté tout cela. Je dois vous avouer cependant que la réponse à votre lettre n’était pas le seul objet de ma venue. Ayant en charge l’académie, il m’ait permis de faire venir un shinigami gradé de mon choix et ainsi de le présenter à une des classes, pour pousser la jeune génération à ne pas relâcher ses efforts… M’accorderiez-vous cette faveur ? Avec un large sourire.»

C’est fou comment les réactions humaines pourront toujours me surprendre. Ces facettes que les humains adorent arborer lorsqu’une situation ne leur plait guère où lorsqu’ils se sentent coincés de tous les côtés. Ma demande avait vraisemblablement fait l’effet d’une bombe chez le capitaine. Le parfait impact… L’humain qui est avant tout un animal en quête de dieu veut avoir la capacité de créer un monde à son image. Cela restait du simple désire de ressembler dieu, ou même de le surpasser. C’est une part de la nature humaine. Ayant été le seul animal doté d’aucune défense à sa création. Sa faiblesse et sa peur de la mort, l’a poussé à faire travailler son cerveau plutôt que ses muscles, bien que certains humains font exception, sa peur la pousser à se montrer supérieurs à tous autres êtres vivant, lui donnant le droit de se prendre pour dieu… Lorsqu’il voit qu’il se trouve dans une impasse, il ne peut s’empêcher de chercher une issue. Je ne sais point si cela était un défaut ou bien une simple capacité de survie qui nous a servi jusqu'à notre dernière évolution. Les émotions que dégageait le simple visage de ce capitaine firent surgir en de nombreuses et vilaines pensées dithyrambiques sur ma propre personne.

J’avais réussi à déstabiliser cette femme au caractère ardent et déplaisant. Se retrouver face a elle était comme marcher au beau milieu d’un désert, s’en eau pour se rafraichir, sans aucune direction pouvant être emprunté. Tout ce que je perçus au début de notre conversation concernant cette petite femme était un sentiment de sècheresse émotionnelle. Rien… je ne ressentais rien… peut-être ne serait-ce que du dégout. C’est l’une des raisons pour laquelle j’insisterais sur sa présence. Notre première rencontre ne se fut pas dans les meilleures conditions. Cherchant inévitablement à trouver une part de bon, de justice en chacun des êtres vivants qu’il soit d’un coté ou de l’autre de la barrière que seul l’homme a établis pour justifier si un être qui respire et réfléchis devrait être considérer comme méchant ou gentil, je voulais découvre l’être féminin qui se trouvait devant moi. Essayer de la déstabiliser en la confrontant à des élèves innocents pourrait être un bon moyen pour voir au fond de son âme. Ne cachant, bien évidement, pas ma joie en sortant le bout de papier me donnant l’autorité et la confirmation des mes dires, je lui tendis le pauvre document certifié par une instance plus haute que le simple grade qu’elle détenait. Comme elle devait s’en douter, j’imagine.

«Mais très chère capitaine, je suis dans le regret de vous annoncer que vous n’avez pas tellement le choix, ce document proviens et est signé par le commandant en personne. Vous savez, votre division à l’air très compétente, vos médecins également. Je suis sure qu’il arriverait à se débrouiller quelques heures sans vous. Il faut quelques fois apprendre à lâchez de la laisse pour prendre un peu de recul et voir ce qui ne cloche pas... Allez venez avec moi s’il vous plait, le temps que vous perdez à vous plaindre et a cherché une issue, on aurait déjà fini à l’heure qu’il est. »

Il me tardait de sortir de ce bureau mal rangé. Je me dirigeais vers la porte et empruntai le chemin qui menait vers la cour, en attendant l’arrivé de la précieuse capitaine.