« Pouah, cette journée est sans fin ! »

Pencher sur une pile de livre, les deux mains agrippé sur son bureau Maki ferme les yeux pour ne pas se laisser submerger par la quantité de travail à abattre et aussi pour laisser ce sentiment parvenir jusqu'à Nagaremono qui lui répond avec ce ton si habituel.

« Ce boulot est une bonne planque en fin de compte et puis, tu es plutôt efficace. Allez au boulot ! »

Secouant la tête, amusé, Maki rouvre les yeux puis s'empare du premier livre et se met à le feuilleter, au fur et a mesure du temps passer à lire, elle c'est découvert un talent pour la lecture en diagonale, il lui suffit de quelques minutes pour identifier le sujet de ce qu'elle tient entre ses mains fine puis, elle le place sur le chariot à ses côté et ainsi de suite.

En un rien de temps, elle se retrouve à ranger les ouvrages correctement sur les rayonnages tandis que certains sont pencher sur leurs table l'air de souffrir ou bien abattu. Un sourire fin et discret lui étire les lèvres alors qu'elle parcours les allées et s'étire pour replacer le dernier livre à sa place.

« Je sais à quoi tu penses mais je te le déconseille ! Souviens-toi de la dernière fois, tu as été malade comme un chien et il a fallut que je te chante une berceuse ! »

Malgré ce souvenir plutôt désagréable, Maki ce laisse submerger par cette envie, cette drogue : Boire du saké à en devenir inconsciente.
Mais à vrai dire, boire seule la dérange un peu. Mais elle n'a toujours pas réussis à se trouver un compagnon de beuverie digne de ce nom, à chaque fois les verres qu'elle offre reste indemne pendant un long moment tandis qu'elle s'enfile verre sur verre et clope sur clope.

Un long soupire lui échappe alors qu'elle remonte l'allée pour revenir à son bureau. Dehors le jour commence à tomber et les yeux dans le vague, elle ne fait pas attention où son chariot va réellement, elle distingue le passage mais fait abstraction des autres shinigamis.

« Au moins, si ça peu t'empêcher de boire, ça me va ! »

Comme si Maki allait lui faire ce plaisir, l'envie de lui verser un autre verre sur sa lame lui traverse l'esprit.

« Tu sais ce qu'il t'attend à faire ça, hein ?! Je te pompe tout le sang que je peux et te laisse a moitié consciente toute une journée ! »

-Tu es trop charmante ! Raille Maki entre ses dents.

L'instant d'après, elle percute quelque chose avec son chariot. Revenant à la réalité, elle relève son regard émeraude et identifie au premier coup d’œil sa victime : Kiba.

« Tiens, ça fait un moment ! »

Une idée germe alors dans l'esprit de Maki et Nagaremono ce morfond instantanément.

-Je suis désolé ! S'exclame Maki en s'approchant de Kiba, l'air réellement désolé.

Elle lui attribut un pauvre sourire tandis qu'elle ce demande comment formuler ce qu'elle compte lui proposer.

« T'es sérieusement atteinte, ma fille ! Un tour à la quatrième ne te ferais pas de mal ! »

-Et bien, ça fait un moment que l'on ne c'était pas croiser, comment tu vas...à part mon coup de chariot ?

Elle laisse à peines quelques secondes s'écouler puis sans lui laisser le temps de répondre, elle lance sa proposition sans avoir trouver de formules correcte.

-Tu serais partant de boire un verre après le boulot ?

« Un verre ou plutôt deux bouteilles ?! » Lui lance Nagaremono sarcastique.

Un bon début de journée qui commence pour le jeune Kiba, son entrée fracassante et son enthousiasme pour aider son prochain, l’ont promu à l’accueil de la grande bibliothèque. Il devait servir les invités, faire les inscriptions des jeunes académiciens qui voulaient emprunter des livres ou les cartes de membres etc etc… Encore et toujours de la paperasse, mais il se sentait de plus en plus alaise avec les êtres humains. Le début de matinée semblait calme pour le jeune homme accoudé à son bureau la tête entrain de pensées à des rêves exubérants.

Mais au fur et à mesure de la journée tous commença à s’emballer, une à deux classes de jeunes étudiants de l’académie arrivèrent en masse. Des cartes d’inscriptions par-ci, des informations sur certains auteurs par-là, Kiba ne savait pas trop où donner de la tête par moment, les jeunes gens haussaient même la voix par moment. Il ne tenait plus

‘’Ahhh ces jeunes, ils ne savent même plus c’est quoi le respect et le silence… Je vais leurs montrer c’est que signifie le mot respect.’’ Il prit un air plutôt sévère, ce qui ne collait pas du tout avec le principe du personnage, mais il dit :

« Bonjour à vous, alors je vais commencer à être direct, dans ses lieux ont ne hurle pas, on ne parle pas, on ne chuchote pas !!! Est-ce bien claire ? » Tous en chœur, ils répondirent poliment « Oui Monsieur » Enfin voilà un petit moment de courtoisie, alors il reprit tout avec le sourire « Alors vous allez tous vous mettre en file et tout se passera correctement ok ? » Ils s’exécutèrent tous.

Après 5 heures de combats sans répit il put enfin boire un petit coup et grignoter quelques boulettes de riz entre un ou deux clients potentiels pour le bâtiment des archives. Enfin une bonne chose de faites se disait-il, mais la fin de journée n’était pas encore arrivée, il ne fallait pas se relâcher. Mais au final il ne restait plus grand monde à passer, les horaires de pointes étaient passée, il ne restait plus qu’à…. Hum plus qu’à c’est-à-dire plus d’une centaine de livres disséminés un peu partout dans les bureaux devant l’entrée et les bureaux de l’accueil. Qu’elle plaie je vous jure.

« Bon bah il faut prendre son courage à deux pieds là, il faudra faire sûrement tout le tour du bâtiment pour ranger tout ça. » dit-il à haute voix, et oui bien sûr il était en corvée de nettoyage des bureaux et rangement, vu qu’il est le petit nouveau il a bien droit à un petit biseautage.

Après quelques grosses minutes à avoir pris le temps de tout bien ranger à sa place, il laissa le caddie dans un endroit prévu pour et il se dirigea vers la sortie la plus proche, il rêvait d’un bon dîner et d’un bon verre pour bien se détendre les neurones. Mais celui-ci ne vit pas arrivé une autre personne qui était tout aussi rêvasse que lui. Le genou heurta le coin de la servante, le tibia également et le pied n’en parlons pas. Il n’avait vraiment pas de chance sur ce coup-là. Pour ne pas crier sa frustration d’avoir été attaquer de la sorte il souffla plusieurs fois en tentant de respirer calmement et d’un geste du bras il planta son point dans une des colonnades d’armoire. Il ne l’a fit pas du tout bouger et se refit mal à sa main tellement qu’il était doué.

Maki Chiraki, la jeune et jolie femme qu’il avait croisé lors de son arrivé était planté là devant lui tout en s’excusant pleinement de son acte raté. Elle lui fit la politesse et par la plus grande des surprises, elle l’invita à boire un verre chez elle. Il était un peu confus d’avoir tapé le point du à la douleur et il dit tout en s’excusant

« Bonjour à vous et Pardonné-moi pour ce comportement peu usuel, je vais fort bien malgré ses quelques douleurs et vous-même ? Ne vous en faites pas, pour ce qui est des douleurs ». Il rougit légèrement en terminant sa phrase et reprit « Pour ce qui est de l’invitation à boire un verre je suis tout à fait partant. Cela me ferait plaisir, nous mangerons un bout par la même occasion, si cela ne vous dérange pas ? »

Il mit à terre son genou non blesser il prit une sorte de pommade qu’il avait sur lui et tout en soulevant le tissu de la jambe de son kimono il s’étala un petit peu de gel pour que ses hématomes ne l’affectent pas trop. Et au bout de quelques secondes, il se releva fait comme un gardon.

«Tu es dangereuse ! J'espère que tu as vue comment il à tapé du poing ?! »

Maki n'avait qu'une envie, ce frapper. Sérieusement cette bibliothèque lui portait la poisse.

« Quand on est pas douer..ben on ne l'est pas ! »

-Chut ! Siffle t-elle entre ses dents à l'attention de Nagaremono.

Non cette journée était un calvaire mais bon au moins, il avait accepter sa proposition et en plus, il lui avait proposer de manger, c'est plutôt bien !

« Bah ça te change de cette manie de rien manger et boire comme un trou... »

Elle plaque une main contre le manche de son Zampa et le serre aussi fort qu'elle peut afin de la faire taire, son cynisme l'agace et de plus elle est fatiguée ce qui n'arrange pas son intrusion perpétuelle dans son cerveau.

Le voyant ce passer une pommade sur sa cheville rougie, elle se plaque une main sur le front, dégoûté de son acte, puis elle lâche d'une voix réellement confuse.

-Je suis désolé, j'aurais dû regarder où j'allais et non rester dans mes pensée. Pour la peine, c'est moi qui paye à manger, j'ai ce qu'il faut dans ma chambre... Par contre c'est froid, ça ne te dérange pas ?

Venant de ce souvenir qu'elle a laisser ces affaires sur son bureau, elle ce retourne sans prêter attention à sa réponse et s'en retourne à la recherche de ses biens.
Tout en attrapant le chariot maudit, elle va à son bureau ou traîne les clefs de sa chambre, sa veste et sa bouteille d'eau, calant contre un mur l'instrument maudit, elle attrape sont bazar et s'en retourne rejoindre Kiba qui n'a plus l'air empreint par la douleur, chose qui la rassure un peu.

Prenant le soins de regarder autour d'eux pour s'assurer que tout était en ordre pour le lendemain, elle aperçoit les derniers shinigamis quitter les lieu non sans leurs jeter des coups d’œil intrigués, mais ils détournent vite les yeux en apercevant le regard fixe et froid qu'elle leurs lance. Qu'ils s'occupent de leurs affaires !

Toujours le regard posé dans le dos des derniers shinigamis, elle reprend à l'attention de Kiba.

-J'ai des Onigri si ça te dit car pour tout t'avouer, je n'ai pas trop envie de sortir. La journée à été longue et je n'ai qu'une envie me poser au calme.

Elle pense ensuite à ces deux bouteilles de saké hors de prix, acheté la veille dans une boutique du Rukongaï, elle avait usée de toute sa volonté pour ne pas en boire et surtout pour ne pas le faire seule car malgré tout, elle écoute Nagaremono.

« Et je dois t'avouer que ça me fait plaisir ! »

A la bonheur ! Faisant tourner ces clefs entre ces doigts, la tête ailleurs et les yeux dans le vide, la jeune femme penche la tête sur un côté, déjà en train d'imaginer la brûlure de l'alcool dans sa gorge...Le pied !

« Maki redescend sur terre, il va te prendre pour une folle, là ! »

C'est pas faux. Soupirant, elle se tourne vers lui et quand elle ouvre la bouche, le son de sa voix raisonne dans le bâtiment silencieux et vide.

-Alors qu'en dis-tu ? Tu me suis ?

Elle lui attribut un sourire joyeux, une première et reste face à lui, son instinct lui dit que cette soirée pourrais être plus prometteuse que cette journée et vue comment Nagaremono, s'excite elle aussi, il ce peut qu'elle n'ait pas tord.

« Une goutte de sang en guise d'apéritif et je serais heureuse ! » Fanfaronne-t-elle.

Maki vient à penser très fort: Une goutte ou plutôt un litre?!

"Hé hé hé... Je ne vais pas te gâcher t'as soirée tout de même. Quelques gouttes et ça ira impec!"

Une invitation à manger que cela fait plaisir ce dit le jeune homme, un peu discuté avec les membres de la bibliothèque, en apprendre plus sur eux et sur leurs autres passes temps que l’archivage de livres et la lecture. Autour d’un plat ou d’un verre on en connait plus sur une personne que dans le boulot c’est tout naturel. Alors sans hésitation le jeune archiviste confirma la soirée. Quand la douleur fut partie, il se releva sans trop de difficulté, il avait déjà reçu bien pire maltraitance venant d’autres gens dans son petit village. Il regarda avec sa collègue pour voir si tout était bien mit en place et il dit au revoir a ses compagnons du groupe de l’accueil et il leur dit à demain.

Pour certaines raisons évidentes de propretés et autres règles d’hygiènes de vie, il se dit qu’il devait rentrer tout d’abord chez lui pour prendre une douche et se changer, ce n’était pas de tout repos le travail qu’il avait accompli sur cette journée était bien plus impressionnante et plus fatigante que de lire et de faire deux ou trois rapports. Puis chez lui il pourra reprendre une bouteille d’alcool de son village, c’était de coutume dans l’Europe offrir un cadeau quand on est invité chez des personnes, mais il se dit qu’il le lui dira en quittant le bâtiment.

Ils marchèrent tous deux jusqu’à l’entrée principale qui était tenu par deux shinigamis armées de leurs katanas fixe comme deux statues et d’un gardien à l’accueil. Ils étaient là pour la sécurité du patrimoine de la Soul Society, avant de sortir du bâtiment il prit la peine de saluer son remplacent et lui souhaiter un bon courage pour la nuit à venir et qu’elle risquerait d’être longue. Très poliment son collègue lui remit la bonne soirée. Continuant dans le long corridor, il ouvrit la porte et un grand bol d’air frais avec un petit vent légèrement frissonnant et une nuit d’un bleu profond était à présent à la place d’un grand soleil flamboyant quand le jeune bibliothécaire était rentré dans l’immeuble.

Tout en s’étirant avec un grand plaisir, on pouvait voir sur son visage un sourire resplendissant, il dit à la jeune femme tout en se plongeant dans ses beaux yeux.

« Je pense que cette soirée sera des plus clémente avec nous, en tout cas je l’espère, mais avant toute chose, je dois faire un petit saut par chez moi, cela me prendre une demi-heure grand max. Mais j’aimerais mieux me changer que de rester dans ses accoutrements ridicules. J’espère que cela ne vous dérange pas ? »

Il finit de s’étirer et il fit un signe de la main en direction des quartiers des shinigamis et de leurs chambres respectives. Il prit les devants et il s’engagea dans l’allée verte de la division. Marchant depuis seulement quelques secondes, et ne sachant pas quoi aborder tout d’abord comme sujet de conversation, un blanc se forma entre les deux jeunes gens. Pour casser ce souci de courtoisie il dit.

« Alors est-ce que vous vous plaisez au sein de notre division ? Avez-vous trouvez votre place ? »

L’ambiance commençait peu à peu à changer de la solitude monotone qu’ils avaient tous les deux, Ils se retrouvèrent à l’entrée des bâtiments résidentiels des membres de la cinquième division, en regardant la jolie jeune femme qu’il avait devant il dit.

« Avec tous le respect que je vous dois, dans quel bâtiment vous trouvez-vous ? Le mien est juste là, comme cela je peux aller vite me changer et vous rejoindre aussitôt fait ? »

Ainsi soit-il se dit Kiba, il remercia la jeune archiviste et rentra dans le premier bâtiment.

« Il est polis, lui. »

Maki lève les yeux au ciel, bien sûr qu'il l'est, en étant responsable de l'accueil il ce doit de l'être...contrairement à elle qui trace son chemin, les yeux bien fixé sur son objectif et la tête ailleurs.

En cours de route, il s'arrête face à sa propre porte de chambre avec l'envie de s'y rafraîchir, chose que Maki comprenait tout à fait et c'est avec un sourire entendu qu'elle lui donne l'allée de sa chambre.

-C'est derrière le deuxième bâtiment, celui qui est le plus isolé et ma porte c'est... Elle cherche le mot exact.

« Celle qui à un manque en peinture car elle lui a éclater une série de bouteilles de saké en plein centre ! »

-... Celle qui est mal en point. Elle termine avec un sourire en coin puis tout en s'éloignant de quelques pas elle lui fait un signe de la main. A toute à l'heure donc.

« C'est une bonne chose qu'il se douche, ça va te laisser le temps de faire de même. »

Nagaremono n'avait pas tord, elle-même y avait songé rapidement. La tête légère, l'esprit étrangement calme la jeune femme parcours rapidement les plusieurs mètres qui la sépare de sa chambre, à l'approche de sa porte elle sort les clefs de sa poche et la déverrouille.

Et là, c'est le drame.

La lumière fut et le désastre fait stopper Maki net dans son élan, ses clefs, sa veste et tout ce qu'elle tient tombe à ses pieds.

« Là, va falloir que tu te bouge le cul ! »

Sa chambre est un vrai bordel ! L'espace d'un instant la jeune femme ne se sent pas capable de la ranger en moins de dix minutes mais l'instant d’après, elle ressort de la chambre en courant pour y revenir chargé de deux grosses poubelles en plastique. Cadavres de bouteilles de saké, mégots de cigarettes par centaines, emballage de gâteaux, feuilles de papiers volante et vêtements jonchent le sol au point de ne plus savoir de quel couleur il est.

Possédé par la fureur du ménage, Maki met moins de cinq minutes à dépouiller la chambre de ces déchets tandis que le linge sale est mis d'office sous son lit tandis que ce qui est propre est enfermé dans un placard qui ne demande qu'a s'ouvrir pour vomir les piles en équilibre instable. Munis d'un balais, elle achève le travail en envoyant valser les morceaux de tabac, miettes et autres salissures hors de sa vue c'est à dire dehors et elle ressort les poubelles remplis à en craquer.

Appuyé sur le balais, reprenant son souffle, elle observe son œuvre remplis de fierté puis elle sort d'un placard les Onigri ainsi que les sauces qui vont avec après quoi, elle s'inquiète de l'heure et saute sous la douche.

-AHHHHHHHHHHHHHHHHHH !!!!!

Cinq minutes plus tard la jeune femme ressort de la salle de bain, propre et vivifier !

« L'eau glacé, y a rien de mieux pour faire circuler le sang ! »

Tout les jours, la jeune femme est obliger d'attendre plusieurs minutes avant que l'eau chaude de daigne venir jusqu'à elle. Et puisque là, elle n'avait pas le temps d'attendre, elle est glacé jusqu'à l'os : d'où le cris sous la douche !

« Fait pas t'as douillette ! Allez fini de tout mettre en place, il ne va pas tarder. »

Ouvrant un second placard, le placard qui renferme son plus grand trésors, Maki en ressort une bouteille de saké de la meilleurs qualité ainsi que deux verres à saké puis, tout en installant ceci sur sa table basse, elle se sort une clope qu'elle allume alors qu'elle ce relève pour ouvrir la fenêtre et s'y appuyer afin d'observer le ciel nocturne ce munir de ces étoiles.

L’endroit de rendez-vous était fixé, il ne fallait plus que se préparer et trouver de quoi s’abreuver, Kiba ferma la porte derrière lui et se dirigea vers la seule fenêtre qu’il avait dans la pièce pour voir s’en aller Maki. Il l’ouvrit en battant pour laisser entrer l’air et la renouveler parce que c’est vrai que ça sentait légèrement le renfermé. Après une bonne bouffé d’air frais il prit les vêtements qu’il avait dans sa garde-robe et l’apporta dans sa ‘’salle de bain’’ ce n’était pas le grand luxe, mais deux pièces de vie pour un homme seul, Kiba trouvait sa suffisamment grand. Il ouvrit le robinet et l’eau chaude coula tout le long de son corps, nu dans la douche il apprécia ce moment de détente.

Il ferma les yeux et ne bougea pas d’un pouce, il était concentré sur sa blessure qui le dérangeait légèrement, celle faite par le Vice-capitaine de la neuvième division et le capitaine scientifique. Il se souvenait de la fameuse expérience réussie des deux chercheurs. Mais il ne devait pas rester là à ne rien faire, il n’avait pas le temps pour ça. Il s’activa et coupa l’eau chaude, puis il s’essuya et enfila ses vêtements de civile.

Il arriva dans sa pièce de vie et regarda dans ses placards pour voir ce qu’il lui restait et il vit une boite de dango et une boite de rhum. Un alcool assez rare dans le monde spirituelle, mais c’était un des breuvages préférés de notre jeune héros. Il prit la bouteille et le paquet de sucrerie, il regarda tout autour de lui pour être sûr de ne rien avoir oublié et puis il sorti de son appartement. Il laissa sa fenêtre en battant avant de partir pour continuer d’aérer sa pièce de séjour.

Dehors le temps n’était pas réellement terrible, vingt, trente minutes à peine pour se préparer et un grand vent s’était levé. Mais bon ce n’était pas grave, après un petit repérage, il vit dans les différentes habitations le kot de sa belle équipière. Il l’a vit là accoudé à sa fenêtre, elle était perdu dans ses rêves et le jeune homme s’en pressa d’interrompre son vagabondages cortex. Celui-ci lui dit

« Re bonsoir mademoiselle, je ne me suis pas trompé comme je peux le voir. Est-ce que vous allez toujours bien ? »

Il arriva jusqu’à la porte d’entrée et il entra dans l’appartement de la jeune femme. L’appartement n’était pas très grand mais tous les shinigamis avaient plus ou moins le même espace de vie, sauf pour quelques particuliers. Il examina un peu comme à son habitude les choses qui l’entouraient, mais il ne vit pas réellement grand-chose d’important, à part la solitude d’une jeune femme qui hantait ses lieux. Il sourit après avoir identifié clairement la situation, il dit tout en montrant en évidence son sac qui se trouve dans sa main droite

« J’ai quelques chose pour nous là-dedans si cela vous dit !! »

Il montra les Dangos et la bouteille d’alcool et les déposa sur la table la plus proche.

« Il est remplis de bonnes attention, rhum, sucreries »

Bien avant que Nagaremono ne face l'éloge de Kiba, Maki lui adresse un petit sourire tout en répondant à sa question, bien sûr qu'elle allait bien et même encore mieux depuis sa douche froid, de plus le fais de trouver un compagnon pour boire la réjouissait.

Tout en observant l'alcool qu'il venait de poser sur la table basse de sa petite chambre, elle écrase son mégot dans un cendrier en pierre sur l'appuie de fenêtre après quoi, elle se dirige vers son lavabo pour se nettoyer les mains, finalement elle se retourne et fait signe à Kiba de s'installer.

« Tu n'as rien oublié par hasard ?! » L’interrompt la voix.

Maki fait mine de réfléchir une main sur la hanche puis, elle attend ainsi quelques secondes, il n'en faut pas plus que la voix reprenne agacée, à sa plus grande joie.

« Tu dois aussi me faire boire si tu ne veux pas que je te harcèle durant toute cette soirée  ! »

Un fin sourire aux coins des lèvres la jeune femme se rapproche de son zampakuto puis lançant un regard à l'attention de Kiba, elle poursuit en lui disant d'une voix calme.

-Pardonne moi une minute, j'ai quelque chose à régler avec mon zampa.

Se rapprochant du lavabo une seconde fois, elle dégaine à moitié la lame de son fourreau, d'un geste fluide elle applique sa main contre la lame inversé et brillante de désire de Nagaremono, l'instant suivant, elle ressent cette succion si familière voir à présent réconfortante.

Je déraille, j'ai l'impression ! Tu ne va pas me vider comme les fois précédente, j espère. Se renseigne Maki intérieurement.

« Comme je te l'ai dit, quelques gouttes est ce sera parfait pour passer la soirée et ne t'inquiète pas pour tes états d'âme, tu as le droit d'aimer mon contact et c'est même mieux ainsi, non ?! J'adore ton sang, il a une note boisé très surprenante. »

Ravie que ça te plaise !

A peine quelques secondes plus tard, la succion cesse lui permettant de retirer sa main et de rengainer Nagaremono, la coinçant à sa ceinture la jeune femme se retourne pour refaire face à Kiba tout en lui adressant un sourire calme.

-Je t'en prie, sers-toi. L'invite-t-elle.

Elle observe la table et s’aperçoit qu'il manque les coupelles pour accueillir la sauce de soja, elle prend le temps de ce souvenir où elle aurait bien put les fourrer puis comme un écho à ses pensées Nagaremono le lui rappel.

« J'ai bien peur qu'elles soient là où tu ne désire pas aller. »

C'était bien sa veine... le placard maudit, le fameux placard qui parviens à rester fermer, bourrer à craqué, deux possibilités se présente : soit elle le laisse fermé et ils se passent de coupelles et donc de sauce, ou soit, elle l'ouvre avec l’appréhension de voir son rangement réduit à néant.
Dans un sens, l'envie de laisser ce placard clos la tente vraiment mais dans un autre, elle avait sorti les sauces et ce ne serait pas polis de les retirer simplement parce qu'elle n'a pas envie de sortir les coupelles, bon, au grand mot les grand remèdes !

Elle se rapproche du placard, la main tendu vers la poignet puis prenant son courage à deux mains, elle l'ouvre tout en assurant la chute éventuel du bazar mais à sa grande surprise, le tout reste en équilibre et fort heureusement, Kiba ne peut voir le foutoir la dedans, elle souffle un bon coup et se met à rechercher ces foutu coupelles.

« Ce serait trop beau qu'elle soit accessible ! »

Tu m'étonne !

Comme d'habitude Nagaremono avait annoncé juste, dans ces souvenirs elles étaient dans le font du placard donc sous la tonne d'affaire et à l'instant où elle glisse sont bras entre deux piles d'habit, celles-ci penchent dangereusement vers elle, et lorsque ces doigts agrippe le fameux butin tout chavire par dessus sa tête, l’entraînant malgré elle dans leurs chute.

« Maki attention ! » La préviens Nagaremono en lui indiquant par la pensée la table basse.

Instinctivement la jeune tend la main vers la bouteille de rhume entraîné elle aussi par quelques habit et à l'instant où celle-ci est à deux doigts de ce briser au sol, sa main ce referme sur le goulot avec une force peut soupçonner chez cette jeune femme frêle.

« Miss catastrophe ! Regarde un peu comment t'es maintenant ! »

A moitie ensevelis par les habits, livres et autres objets, elle tiens au dessus de sa tête les coupelles et la bouteille, une scène plutôt hilarante et c'est pour cela que la jeune femme fini par éclater de rire.

« Là, s'il y a pas de l'animation, c'est qu'il y a un problème... Sérieusement Maki, comment tu arrive à toujours te mettre dans ce genre de situation ? » Rie à son tour Nagaremono.

C'est une bonne question !

Il s’asseyait dans la position du demi-lotus non loin de la table, après être entré dans l’appartement de la jeune femme. Il regardait la shinigami de sa division, qui était occupé à faire un échange de bon procédé avec son zanpakutho, il ne comprit pas grand-chose de ce qui était en train de se déroulé sous ses yeux. De là, où se trouvait Kiba, il ne voyait rien juste que sa pression spirituelle était changeante, mais rien de bien différent à chaque fois qu’il l’a voyait il se passait ce genre de phénomène. Après quelques secondes, elle revenait avec un grand sourire, jusqu’à ce qu’elle aperçoive que sur la table, il manquait encore quelques petits trucs. Elle se dépêcha d’aller chercher ce qu’il manquait dans le placard.

Celui-ci était plein a craqué de fringues de tout type, mis n’importe comment en boule ou comme si de rien à peine replié et empilé les uns sur les autres, Maki analysa la chose et passa sa main dans les lingues, mais pas de chance s’est comme si elle jouait au jenga, elle a déplacé la mauvaise pièce et tout se mit à lui dégringolé dessus. Il n’eut même pas le temps d’intervenir oralement ou physiquement pour l’aider à ce que cela ne tombe pas et tout s’écroula, elle avait sauvé sa bouteille de saké et retrouver ses petites coupelle et éclata de rire.

Très surpris par ce qu’il venait de se produire devant lui, celui-ci se mit à rire également, c’était limite s’il ne se roulait pas tellement la scène était loufoque. Bref de rigolade, il se releva et aida Maki à débarrasser des vêtements qui ne devait pas être sur elle à la normal et le saké plus les coupelles. Il dit alors

« Comme je le vois, vous n’avez pas changé les bonnes habitudes. Toujours pareils niveau malchance. Allez on va ranger tout ça n’est-ce pas ? », Il leva le doigt comme pour dire qu’il avait oublié quelques chose et dit « Mais avant ca, un petit verre pour bien se motiver n’est-ce pas ? »

Il se mit à servir les deux verres de saké qui était sur la table et il proposa à Maki qui était déjà en train de ranger les vêtements. Il lui dit tout en lui donnant son verre.

« Allez buvons un petit peu et nous rangerons tous ca correctement, nous avons tous notre temps, ma chère. »

Après qu’elle ait prit le verre, Kiba bu quelques gorgées et il se mit à l’ouvrage. Pendant les dix minutes qui suivirent, ils se mirent à ranger tout se gros bordel, il laissa la jeune femme ranger le côté fringues tandis que lui s’amusait à ranger les livres. Il regardait les titres à chaque fois qu’il prenait un livre différent, ce qui lui marqua et le fit bien rire ‘’ la communication pour les nuls’’, ou encore ‘’ l’alcool et les coutumes ‘’. Mais celui que remarqua le plus l’archiviste était un vieux livre qui était dans un état très limite, presqu’en train de s’effriter. Il le prit soigneusement et le déposa sur la table délicatement, il regarda la jeune femme avec un sourire et lui dit

« C’est un bouquin de la bibliothèque que fait-il là ? L’un des collègues voulait travailler dessus !! »

Il rangea les piles de livres dans l’armoire sur l’étagère et ils se mirent à ranger tout correctement. Pendant ce rangement ils avaient déjà bien commencé la bouteille de saké que la jeune demoiselle.

Voilà tout était à sa place, les vêtements, les livres, les ustensiles de cuisine et de ménage, Kiba s’étira de tous son long, il était légèrement courbaturé après une si longue journée et puis il se rassit en demi-lotus et il plaça ses mains dans sa nuque et avec un grand sourire il dit

« Bon je pense qu’il est l’heure de se resservir un verre et de commencer à manger !!! Où sont les coupelles ? »

C’est vrai que pendant tous se temps qu’il rangeait il ne faisait plus attention à ça. Il se mit à les chercher partout, mais visiblement elle n’était plus dans les parages. Mais où sont telles ? C’est alors qu’il dit à la jeune femme

« Est-ce que l’on en a réellement besoin de ses coupelles ? »

Et il se mit à rire comme pas possible.

« Je l'aime bien lui ! » S'enthousiasme Naga.

Maki ne lui disait pas non et c'est vrai qu'en présence de Kiba, elle avait tendance à oublier son côté sauvage... de plus, il était volontiers porté sur l'alcool, ça c'était non négligeable de sont point de vue.

« Affligeante ! »

Il avait eu l'amabilité naturelle de l'aider à ranger les objets qui n'impliquait pas ses effet trop personnel et c'est avec la morsure de l'alcool dans l'estomac qu'elle prit soins, cette fois, de ranger correctement ses affaires dans le placard maudit.

Elle le surprit plusieurs fois à rire devant les références de ses livres et ne put s'empêcher de rougir à la fois touché par la honte et son côté relâché.

« Ne t'inquiète pas, ma fille ! »

N'empêche, les livres pouvaient révéler pas mal de choses sur leurs propriétaires et ça, Maki s'en voulut de ne pas les avoir d'office ranger avec le reste de ces ouvrages, c'est à dire sur la bibliothèque, calé dans les coins les plus sombres. Néanmoins son trouble s'effaça lorsqu'il mit la mains sur l'ouvrage sur lequel, elle comptait travailler prochainement. Bien qu'elle savait qu'il était presque interdit de rapporter certains livres dans leurs appartements, elle avait contourné la règle avec une aisance peut commune, lâchant un soupire, elle s'approche de la table pour surplomber l'ouvrage en mauvaise état et afficher un sourire en coin.

-La personne attendra qu'il soit de nouveau opérationnel, car là, s'il est encore utiliser, tu peut te dire qu'il va aller à la poubelle.

Elle se mord la lèvre tandis qu'elle hésite à poursuivre, finalement elle décide de laisser le sujet de côté pour poursuivre le rangement tout en s'allumant une clope.

En peu de temps, sa chambre retrouve enfin son aspect d'origine et Kiba s'étire la mine fatigué mais bien plus détendu qu'à la bibliothèque, elle affiche un sourire à son tour puis, s'empresse de s’asseoir face à lui, l'estomac dans les talons et là, le mystère des coupelles reprend.

« Putain de coupelles ! Là, je serais incapable de te dire où elles sont ! »

Se grattant la tête, la clope au bout des doigts la jeune femme, lance un regard dans la pièces tandis que Kiba fait de même, puis il émet l’hypothèse de manger sans.

« Je l'adore lui ! »

-On va faire sans finalement ! Déclare-t-elle prise par le rire.

L'ambiance était vraiment agréable et tandis que Kiba rigolait, elle les ressert de saké, tout en notant que la bouteille venait de prendre une sacré claque, et son euphorie reprit de plus belle quand elle se releva pour aller chercher sa jumelle.

Enfin quelqu'un qui bois comme moi !

« Je crois que je vais retirer ce que je viens dire... vous êtes affligeant ! »

De nouveau revenue à la table avec la seconde bouteille de saké, la jeune femme s'empare de ses baguettes pour attraper un Onigri et l'enfourner tout rond dans sa bouche, sans gêne et trop affamé pour respecter les règles de bien séance !

Tout en avalant sa grosse bouché, elle reviens au livre posé sur un coin de la table et le désigne du bout des ses baguettes, mais avant d'ouvrir la bouche, elle vide son verre et savoure l'arôme du saké qui s’harmonise parfaitement avec le riz, lui donnant un léger goût grillé.

-En fait, si je l'ai ramener ici, c'est pour pouvoir le ramener à la vie. Il me manque certains produits pour pouvoir le restaurer, normalement, je vais faire un tour en ville dans quelques jours et je pense que d'ici la semaine prochaine, il sera de nouveau en service. J'ai remarqué qu'il y en avait beaucoup dans cet état et je pense m'y attaquer plus sérieusement après celui-là, mais bien sûr hors de mes heures de travail. Déballe-t-elle finalement.

Elle se reprend une boulette de riz qu'elle prend le temps cette fois de manger plus calmement, puis elle réfléchis à quelque chose et se lance.

-J'ai remarqué que tu étais plus à l'aise avec les gens et que l'accueil te vas bien mieux qu'a moi, c'est une bonne chose, en plus tu présente mieux que moi !

Elle prend une petite pose et se ressert un verre tout en passant la bouteille à Z, puis elle reprend en riant.

-Comme tu l'as vue vaut mieux m'éviter d'être en contact avec les gens car soit, je les agresse à coup de chariot ou bien une catastrophe ce produit ! Termine-t-elle en éclatant de rire.

« Ah la la la, mais c'est attachant ce côté là chez toi Maki ! »

Merci, Naga !

« M'appelle pas comme ça ! »

Allez hop un autre verre et un nouveau fou rire, l’ambiance était réellement bonne, l’entente entre les deux shinigamis archivistes. Ils avaient pas mal de points communs et tous ce reliaient un à un. Elle expliqua pourquoi le bouquin était présent dans sa chambre et plein d’autres choses. Elle le complimenta même pour son travail aux sains de l’équipe de l’accueil, ce qui embarrassa quelques peu le jeune artiste. Il travaillait beaucoup sur lui pour être ce qu’il est, il n’aime pas trop rester en contact avec des personnes inconnues, mais du jour au lendemain il s’est dit qu’il ne devait plus gâcher sa vie comme ça et refermer toutes les portes qui lui étaient ouvertes.

La bouteille revint dans ses mains et il vida son verre cul sec pour s’en resservir un tout de suite après. L’alcool brûlant le gosier d’une personne normal descendait lentement au niveau de son œsophage, il aimait énormément se goût et il n’en gaspillerait pour le moins du monde. Puis la jeune femme lui dit qu’elle était très maladroite malgré elle, ce qui ne surpris pas dans un premier temps le jeune shinigami vu leurs quelques rencontrent dans la division, mais il lui répondit

« Vous savez ne plus être maladroite est une chose aisé à faire. C’est un grand travail qu’il faut faire sur soi-même, ne pas se laisser distraire par tel ou tel chose, faire bien attention ou vous allez, ne pas rester éternellement dans une pensée, puis il y a tellement de belle chose à faire et à découvrir que nous ne pouvons-nous permettre d’être dans les nuages toute notre existence. Mais je ne dis pas qu’il faut toujours être plus droit que droit, car comme chacun vous avez une vie en dehors du travail et il faut qu’elle s’épanouisse telle une fleur de cerisier au printemps. »

Mais soit, il se pencha sur l’ouvrage usé et l’examina dans les moindres reliefs après avoir soigneusement prit le temps de se laver les mains et d’y aller très doucement. Même si l’alcool inhibe ses sens, il était deux fois plus attentionné qu’à son habitude, car détruire une œuvre de ce genre lui coûtera sa place et surement un renvoi des plus rapides. Après quelques secondes il demanda à la jeune demoiselle

« Je ne suis pas un grand spécialiste là-dedans, qu’elle produit faudrait-il pour que vous rénoviez se document ? En tout cas vous avez un courage monstre pour faire ce que vous faites, je ne pense pas que je prendrais le temps pour ça, c’est trop méticuleux à mon goût. Je pense bien que si un jour j’en rénove un je l’aurais détruit au moins cent fois avant de l’avoir terminé. »

Après avoir rangé le précieux livre, Il rigola tout seul dans un premier temps pour rien, car il avait un vague souvenir d’un travail du même genre qui avait tourné limite à la catastrophe. Il reprit un peu son sérieux et bu la moitié de son verre et manga une des boulettes de riz que Maki avait préparé. Elles n’étaient pas désagréables en bouche, mais cela manquait légèrement de sauce à vrai dire ce qui le fit bien rire intérieurement. Son verre de nouveau vide après une grande gorgée, il le remplit une nouvelle fois et tendit la bouteille vers sa camarade.

D’un coup, une pensée lui revint en tête le malaise qu’elle avait fait le jour de leurs rencontrent était de très loin pas du tout normal. Il se rappela que c’était son zanpakutho qui lui prenait une partie de son sang comme cela, c’était plutôt rare à entendre parler, même si cela était déjà arrivé dans les écris du passé. Il lui demanda alors

« Votre zanpakutho est des plus inhabituelle à ce que j’ai pu comprendre le jour de notre rencontre, comment vous êtes-vous rencontré ? Et j’ai une dernière question tout aussi personnelle d’où venez-vous également ? »

Il se leva et il craqua les vertèbres de son dos en s’étirant de tous son long et il s’avança jusqu’à l’armoire ou était rangé la vaisselle de jeune shinigami. Arrivé à l’étagère il demanda

« Puis-je prendre une assiette pour disposer les pâtisseries que j’ai amené, vu que vos onigris sont bientôt terminé. »

Il se servit et l’amena jusqu’à la table basse et il y plaça le dessert. Puis il se rassit, enfin se rasseoir, s’était un grand mot il était plus vautré sur le côté qu’assis sur ses fesses. Il reprit la bouteille et vida le fond de celle-ci, puis il dit

« Bon on ouvre sa jumelle, y a encore à faire avec ce que j’ai amené. »

Aussitôt la phrase terminé il but ce qui lui restait.

Un large sourire étend les lèvres de la jeune femme qui s'étire à son tour, tandis que le jeune homme dépose les pâtisseries sur l'assiette, Kiba est un jeune homme qui en réalité est agréable à côtoyer... bon le fait qu'il boive autant qu'elle, fait qu'elle l'apprécie un peu plus. ET ALORS !

Elle tend une main vers une pâtisserie qu'elle grignote, plongé dans ses pensées, elle réfléchis à la manière de répondre correctement à ses questions puis, elle vide son verre et rouvre la bouche.

-Je fais pas mal d'effort pour me débarrasser de ma maladresse mais, ça doit être profondément incrusté en moi, car à chaque fois ça me rattrape, mais je ne m'en inquiète pas. Elle s'interrompt pour s'allumer une autre clope. J'arrive depuis quelques temps à me mêler aux autres et bien que ce ne soit pas facile, je progresse. Quand il y a de la vie, y a de l'espoir comme on dit ! Finit-elle en souriant.

Elle attrape la nouvelle bouteille et se ressert un verre qu'elle bois plus lentement maintenant, elle se penche sur le livre face à eux et lève un sourcils pendant qu'elle lâche un long soupire.

-J'aime bien ce genre de travail qui demande de la minutie, je ne sais pas trop le temps qu'il va me falloir car j'ai pas mal de boulot à faire dessus, je vais te passer le nom exact des produits à utiliser mais pour sûr, je vais devoir faire un nettoyage à sec suivis d'un nettoyage aqueux, une désacidification, il va falloir que je répare les déchirures, combler les lacunes avec du papier, doubler le tout et finalement mettre le tout à plat...normalement après tout ça, il devrait être comme neuf. Termine la jeune femme le regard déjà plongé dans le travail à fournir.

« Trop de termes techniques ma fille ! »

-Désolé si tout ces mots sont trop technique. Sourit-elle penaude.

Elle tire longuement sur sa tige et recrache des gros nuage de fumé au dessus de leurs têtes, en parlant de tête, la sienne commençait à tourné agréablement, elle était bien et c'est avec cette sensation qu'elle se relâche pour s'allonger, dos au sol, le regard river au plafond, une expression sereine sur le visage...certainement la première depuis bien longtemps. C'est vrai qu'elle n'avait pas ressentis ça depuis... Trop longtemps. Tout son corps se relâche et même ses pensées s'adoucissent pour devenir douce et calme.
Le côté restauration de l'ouvrage abordé, elle part sur le côté zampakuto et se met à lui répondre, toujours le regard au plafond.

-Mon zampa...oui, elle n'est pas commune mais elle est plutôt agréable à vivre si on passe sur le fait qu'elle me pompe du sang régulièrement. J'ai mis du temps avant de la trouvé car elle était consigné dans un coffre, c'est asse compliqué...

« Pas autant que ça. »

-...En faite, j'avais rêvé d'elle mais lorsqu'est arrivé le jour de choisir son zampakuto, je ne l'ai pas trouvé et c'est ce qui a bloqué ma progression de shinigami, mais un jour le vieux ma demandé à quoi ressemblait le zampa qui avait surgis de mes rêves et voilà, il se trouvait qu'elle avait été retirer il y a longtemps de la salle car elle ne trouvait pas preneur. En gros c'est sa l'histoire et j'avoue que j'ai été plutôt surprise de son pouvoir mais finalement je mis suis habituée...

« Bah t'as pas trop le choix en même temps. »

Maki lâche un rire puis reprend tout en pointant sa tête du doigt.

-Elle est toujours dans ma tête à jouer le rôle de ma conscience, c'est parfois chiant mais en fin de compte c'est plutôt agréable. Quand à ta question concernant d'où je viens, je vais simplement te répondre que j'ai principalement vécue en marge des habitations, la majorité du temps en forêt... en faite, je ne suis jamais resté au même endroit longtemps, j'ai beaucoup vagabondé avant de rentrer à l'académie.

Elle se tourne sur le côté, une main sous la tête, ce n'était pas une position des plus polis mais bon maintenant que l'alcool fusait et qu'elle se foutait de l'image qu'elle pouvait renvoyer, elle se comporte de manière naturel.

Elle s'empare une nouvelle fois de la bouteille, la clope coincé au coin de ses lèvres, elle tend le bras pour lui remplir son verre et dans se geste elle se souviens d'une chose et la lui fais savoir.

-Ah oui ! Je t'en pris arrête de me vouvoyer. Lâche-t-elle amusé et en même temps un brin de malaise dans la voix.

« Ouai, j'avoue que ce n'est pas le top ! » Lui confirme Naga.

Le temps de quelques secondes, la jeune femme reste silencieuse après quoi elle le fixe et lui demande, alors qu'elle replace la bouteille au centre de la table.

-C'est quoi ton histoire?Tu viens d'où et quel lien tu as avec ton zampa ?

« Trois questions en une phrase, tu progresse ma fille ! »