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 Calum G. Fearghal

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Calum G. Fearghal
Calum G. Fearghal Hum-ind
Calum G. Fearghal
Rang : ξ Leprechaun Endimanché

Messages : 113
MessageSujet: Calum G. Fearghal   Calum G. Fearghal Icon_minitimeSam 3 Mai - 5:43

    Avatar : David Tennant, AKA The Doctor, dixième du nom.
    Parrain : Y a une blonde avec une guitare qui faisait un solo classe.
    Comment avez-vous découvert le forum ? La même fille, elle m'a filé une passe pour les coulisses.

Calum Gallagher Fearghal

    Âge : 31 ans
    Race : Humain
    Votre précédent rôle : Parasite, ça compte?

    Description de votre personnage : Un paysan dans des habits de soie. Et tout le charme de l'Irlande en prime, pour ce que ça vaut. Car sous les atours soignés et le gel dans les cheveux se distingue l'homme qui a vécu dans la crasse avant de trouver une brosse pour se nettoyer des pieds à la tête. Autrefois maigre, maintenant svelte. Enveloppé d'une tenue sobre, qui ne s'empêche pourtant pas de valoir deux mois de loyer pour la peine. Après tout, le complet rayé, la veste et tout le patatras, ça accorde une classe indéniable, non? Et confortable, Seigneur, si confortable. En fait, il n'y avait eu que les chaussures assorties qui avaient volé au loin lorsqu'était venu le jour de l'essayage. Une bonne paire de baskets classiques, et le bien-être est uniforme.

    Si nombre de badauds pourraient se croire l'âme observatrice et se dire connaisseurs du caractère d'un homme en pareils atours, ils se verront pourtant rabroués dans leurs conclusions hâtives de manière générale. L'attitude précieuse, hautaine? Bah voyons. Tout le monde sait que pour être hautain, faut aller jusqu'à se croire plus pistonné que tout le monde. Qu'est-ce que ça devenait quand il savait pertinemment qu'il était plus pistonné que les autres? Du narcissisme? Eh bah tiens, regardez la réponse facile. Ce genre d'attitude, c'est le truc des types qui sont venus au monde avec la cuillère en or dans le bec. Calum n'a pas besoin de s'encombrer de fausse arrogance, appuyée par un vécu aussi tangible qu'un courant d'air. Arriviste et réaliste dans l'âme, il sait depuis belle lurette que les artifices ne donnent pas des résultats aussi efficacement que les bonnes méthodes. Et aucune méthode n'est meilleure que la sienne.

    ...Bon. Okay. Peut-être légèrement pompeux à ses heures, le type.

    Y a de quoi, pourtant. Car toute cette propension à connaître la «bonne méthode», ça vient de quelque part. Un peu comme cette tendance à trouver le sou chanceux à l'intersection. Ou ce billet de loto guidé par la providence. Sans parler de cette aptitude innée à éviter les pires accidents d'un cheveu à chaque fois, depuis le piano en chute libre jusqu'au carambolage monstre. Calum est un veinard. Il le sait parfaitement, et n'hésite pas à en profiter, un peu comme s'il voulait sans cesse rattraper le temps perdu. Voitures, dépenses et sorties extravagantes, toutes des occasions pour faire valoir sa chance, et peut-être même se faire payer en bout de ligne pour sa peine.

    Mais même avec toutes ces «coïncidences» les unes à la suite des autres, un aspect viendra sans aucun doute vaincre le gain matériel à tous les coups : la sécurité. Car le fait d'être féru d'une chance à faire pleurer ceux qui lui voudraient du mal, ça empêche bien souvent ces derniers de pouvoir porter la moindre blessure au concerné. Un pas de côté fera esquiver une balle. Se pencher pour ramasser une pièce laissera voler un coup destiné à lui reformer le faciès. Tout autant de détails accumulés qui offrent à Calum le luxe de s'accorder cette attitude insouciante, frisant par moment l'arrogance. Après tout, pourquoi s'en faire quand on est intouchable?

    Description de votre pouvoir : « Lucky Me »

    Tout le monde connait le principe de la pièce porte-bonheur. Mais personne n'aura jamais vu le principe être poussé aussi loin auparavant. Une grosse pièce de cuivre, forgée à l'effigie du roi Georges IV plus de deux cent ans auparavant, à Dublin. Vraisemblablement la seule chose pouvant être considérée comme un héritage de famille du côté de son possesseur. Finement ouvragée, perpétuellement en train de tournoyer entre les doigts habiles de l'as de la chance. Et autant l'on pourrait rire de ce concept de porte-bonheur, autant l'on sera détrompé rapidement.

    La chance ne se crée pas toute seule. Elle doit être canalisée. Mise en action. Et c'est exactement ce que fait cette pièce. Canaliser la chance, en l'agrippant de tous les côtés, au bénéfice de son utilisateur. Et ainsi, la chance bénit les actions de l'un, alors que la malchance alourdit les actions de l'autre. Faux pas, une feuille dans les yeux, ou le bâtiment voisin qui s'effondre à cause d'une poutre maîtresse qui se découvre une faiblesse monstrueuse sans crier gare. Avec cette habileté, même la peau de banane providentielle n'est jamais à exclure, tant qu'elle donne l'avantage à Calum.

    Histoire :
    Tic-toc, goes the clock. ♫

    La grande horloge au dessus de l'hôtel de ville sonne, lente, grinçante, oppressante. Un, deux, trois, quatre... quatre coups. Encore si tôt? Et dire qu'il devait bien espérer depuis une bonne heure que le refuge ouvre ses portes pour la nuit, histoire d'arrêter de se les geler. Il n'y avait plus de place autour des barriques de fer où brûlaient quelques flammes réconfortantes. Comme quoi, même au plus bas de l'échelle, les privilèges sont encore décidés par la compagnie qu'on garde. Et ici, les choix s'étiraient entre Ryan et sa bande de tatoués, ou Cyril et sa bande de tarés. Les joies du libre arbitre à leur meilleur. Entre risquer de se faire tabasser ou risquer de se faire poignarder par erreur, le froid devenait vite aguichant.

    Bon, c'était pas non plus la peine de rester planté là à ne rien faire pour se retrouver à l'état de glaçon avant que les portes ne s'ouvrent aux plus chanceux qui auraient un toit pour la nuit. Cessant sur cette pensée de faire tournoyer son éternelle pièce entre ses doigts, prenant l'occasion de frotter ses mains, secouant les épaules, c'est un Calum échevelé, le visage sale, qui s'éloigna à grands pas du bâtiment aux allures d'entrepôt qu'il guettait quelques instants auparavant. Il n'aurait qu'à faire le tour du pâté de maisons.

    Qui sait, avec de la chance, il trouverait peut-être quelque chose d'intéressant.

    oOo} ¤ {oOo

    Les gens qui croient des irlandais qu'ils sont tous grosso-modo une bande de poivrots bruyants et vulgaires, n'ont jamais vu de riches irlandais. Même si en fait, ça reste grosso-modo à la limite de l'alcoolisme, avec bruit et vulgarités. Mais d'un autre acabit. Du moins, c'est ce qu'ils vous diront. Meilleur alcool, meilleur tabac, meilleur lieu de beuverie. Et l'orgueil tenu bien haut pour faire savoir à tous les paysans locaux que c'est ici que ça se passe, la vraie vie. Somme toute, de riches irlandais, c'est avant tout des connards prétentieux.

    Et des connards prétentieux ne font définitivement pas de bons parents. Aussi, lorsqu'on se met à parler de Sir Murphy Liam Fearghal, il ne faut pas s'étonner si les propos ne s'avèrent pas élogieux. Homme de haute société, membre de l'élite du haut de sa demeure en banlieue de Belfast, peu d'hommes pouvaient se vanter un tel confort. Après tout, l'exportation de produits pharmaceutiques, c'était bien le marché qui ne menaçait pas de s'éteindre un jour ou l'autre. Et l'homme le savait bien. Réceptions d'amis. Dégustations de vins et autres. Soirées mondaines. Rien n'était de trop pour un tel excentrique. Car l'argent achète la perfection, dès qu'on dépose le montant approprié. Or, à travers tous ces petits plaisirs, toutes ces distractions, il était une chose qui ne pouvait apparemment pas s'acheter. La famille parfaite. Car tout l'argent du monde ne semblait pouvoir garder sa femme dans un état de santé apte à se renforcer. Ce qui n'avait fait que faciliter la tâche à sa haine de son propre fils lorsque ce dernier s'était évertué à s'enfoncer dans les livres et les histoires. Rien à voir avec le solide gaillard au caractère trempé qu'il aurait souhaité pour rejoindre l'empire commercial de la famille. Et les instructeurs n'y changeaient rien : le garçon était juste de nature timide, presque introvertie. Bien de quoi foutre en rogne un vieil homme rancunier devant ses plans pour l'avenir mis à mal.

    Et ainsi se déroule l'enfance qu'on ne souhaiterait à aucun enfant. Contremaîtres, instructeurs, maîtres divers. Durant une époque, le garçon fut même contraint à prendre divers combinés de médicaments dans le but de modifier son comportement, le rendre plus réceptif à un conditionnement pour faire de lui le jeune homme qu'il aurait dû être. Sans que toutes ces tentatives ne développent quoi que ce soit d'autre que la colère. Une colère sourde, une rancune tenace. Une aversion fondamentale envers l'homme aigri qui avait décrété ne pas vouloir de ce rejeton à moins qu'il ne devienne le digne successeur qu'il aurait du être dès le départ. Et les années passèrent, compensant à peine leur médiocrité par une éducation de premier ordre en bout de ligne. La seule consolation se trouvant dans les bras de sa mère, comme dans une histoire racontée à l'heure du lit. Le père tyrannique, et la mère douce aux mots de réconfort. Et encore, Calum le savait bien même à cette époque, sa mère n'aurait jamais survécu aussi longtemps s'il n'avait pas été du fait que laisser mourir volontairement sa femme aurait été un crime proche de l'homicide pour son géniteur. Et la divorcer dans son état n'aurait fait que le poignarder dans le dos un jour où l'autre. Elle finirait bien par manquer d'énergie un jour. De toutes façons, face à une femme d'une si faible résistance, le maître de maison s'en était rapidement remis à d'autres occupations. D'autres distractions. D'autres femmes.

    Savoir que son père n'attendait que la mort de sa femme pour se déclarer officiellement pour d'autres femmes était une chose. Qu'il ait une maîtresse à peine voilée en était une autre. Un fait que le fils dissident ne tarda pas à envoyer au visage de son géniteur, menaçant de l'exposer au grand public. Peut-être tenait-il enfin un moyen de nuire à cet être détestable. Mais c'aurait été sous-estimer la bassesse d'esprit du désigné. Car ce dernier, une fois au pied du mur, n'avait pas tardé à faire comprendre l'importance de sa présence. Et de ses moyens. Car c'était eux, et eux-seuls qui avaient permis, et permettraient encore de garder la si gentille mère du gamin dans un état assez stable pour être considéré viable par la même occasion. Démontrant ainsi à quel point le mur se transporte d'un dos à un autre. Et comme une occasion n'est jamais trop bonne pour être prise au passage, il en découlerait le plus sournois stratagème de Sir Murphy L. Fearghal. Un choix cruel, mais qui ne laissait aucun doute quand à la direction qu'il prendrait. Dénoncer son père, ou choisir de sauver sa mère, en échange de quoi il devrait renoncer à ses droits. À tout héritage. Il devrait quitter la demeure de sa jeunesse, sans plus de cérémonie qu'un taxi pour une destination de son choix, et une pièce pour la chance. Gracieuseté de son tortionnaire. Une pièce porte-bonheur, avait-il dit sur un ton sarcastique. Peut-être lui apporterait-elle la chance dans sa vie future, peu importe de quoi elle serait faite.

    L'adaptation reste toujours l'étape la plus compliquée. Après tout, on ne se rend compte du prix d'un bon repas que le jour où on a pas assez d'argent pour se l'offrir. Et dans le cas de Calum, ce genre de constatations allaient ponctuer plusieurs semaines dès le départ. Et il devrait bien vite découvrir sa propre aptitude à l'adaptation de manière générale. Ça, ou mourir de faim dans une ruelle. Et honnêtement, ce genre de fin aurait bien plu à cette vieille ordure de père qui l'avait forcé à se foutre lui-même à la porte pour le bien de sa mère. Plutôt mourir que de lui laisser cette satisfaction. Oui. Bon. Enfin, l'idée est là. Toujours est-il, en bout de ligne, ce fut à force de boulots minables et de petite monnaie que le jeune homme arriva à mettre en branle sa première initiative : le bus pour Dublin.

    Avec de la chance, il réussirait peut-être à se négocier un meilleur sort là-bas.


    oOo} ¤ {oOo

    Et on dit qu'il n'y a aucune justice. Curieux quand même, quand on y pense, toute cette tournure des évènements. À croire qu'il avait été prédestiné à tout ça, en bout de ligne. À peine arrivé à Dublin, la chance lui avait souri. Car encore à cette époque, que pouvait-il faire? Tout juste sorti de l'autobus, même pas vingt livres dans les poches pour se payer quelque chose. Autant il espérait bien réussir à trouver un endroit qui pourrait s'intéresser à son éventail de connaissances, autant d'ici le jour qui verrait ce miracle se produire, il restait donc clochard. Ce qui voudrait dire qu'il allait devoir trouver quelques petits boulots de rue comme auparavant dans la ville de sa jeunesse en attendant mieux. Au moins, ce genre de boulot ne posait aucun mal à être trouvé. Suffisait de trainer dans les quartiers riches, là où les pompeux thunés finissaient toujours par avoir une connerie à faire faire à des pauvres types pour une misère. Au moins, ça changeait d'ambiance pour le coup. Les lumières, les couleurs criardes et le vacarme quotidien. Les gens aux vêtements classieux, aux articles de mode hors de prix et aux bagnoles reluisantes. Ça faisait envie.

    ...


    *WIIIIIIWIIIIIIWIIIIII*

    Le son criard de la sirène lui avait presque causé un arrêt cardiaque pour le coup. En fait, il en était presque tombé du banc, se retenant par pur réflexe à la machine à sous vrombissante qui semblait prise de folie devant lui. Les confettis tombaient, le directeur du casino et quelques associés ainsi que les employés adjacents se dirigeaient à grands pas vers lui, l'air joyeux. Qu'est-ce qui s'était passé, exactement? Il n'était entré ici quelques minutes plus tôt qu'avec la conviction d'en être à dépenser la dernière chose qu'il lui restait. Après avoir fait pivoter quelques fois cette bonne vieille pièce porte-bonheur entre ses doigts, il l'avait glissée dans la fente de la machine, et avait tiré le levier en fermant les yeux. Après ça, il en aurait terminé. Il n'avait plus rien, et s'il ne trouvait rien pour l'aider d'aucune façon depuis plus de deux mois en ville, alors c'était bien le signe qu'il s'était transformé en cause perdue. Or, le fait qu'il soit venu faire ce dernier appel à une quelconque force divine pour le sortir de ses embûches ne signifiait pas qu'il se soit pour autant attendu à un résultat. Quelque chose quelque part lui avait-il réellement accordé ne serait-ce qu'une once de chance après tout ce temps? Et la réponse s'était fait connaitre par un son mat, tintant avec clarté depuis le petit compartiment pour le retour de la monnaie. Et en tendant le doigt, il ramènerait devant ses yeux, d'un air ébahi, une pièce de cuivre ouvragée vieille de deux-cent ans.

    Se tenir devant quelques caméras, serrant la main d'un type tout sourire qui vous donne de façon enthousiaste un chèque géant pour une somme contenant presque trop de zéros pour que ça ne semble pas juste trop beau, c'est une expérience spéciale, y a pas à dire. Pour être tout à fait honnête, il faudrait même quelques jours à Calum pour finalement arrêter de soupçonner un piège sournois derrière toute cette mascarade. Non, il avait vraiment gagné le jackpot dans un casino du premier coup. Et il était réellement dans un appartement grand luxe au sommet d'un bâtiment du centre-ville. Il avait un lit king-size, une douche pression, un mini-bar et un balcon foutrement large, et toutes les autres babioles qui collaient dans le décor. Même ses vêtements étaient parmi les plus somptueux et les plus doux qu'il ait jamais portés. Jamais il n'aurait pu croire qu'un peignoir puisse donner l'impression de se rapprocher à ce point d'un chaud nuage en provenance du paradis, rien de moins. Mais même au travers de tout ce faste, tout ce luxe, une question taraudait l'esprit du jeune fortuné : comment tout ça était arrivé? Quoi, il avait vraiment juste eu ''de la chance'' à ce point? Il s'était posé la question pendant plusieurs heures, fixant entre ses doigts la pièce qui, comme si elle avait soudainement pris vie pour lui apporter la joie, avait fait sa fortune en un instant.

    Or, reste ici une question qui trouvera aisément sa réponse : que faire d'un tel don? Bah voyons. S'en servir jusqu'à la toute fin, pardi. Et encore, si une fin il doit y avoir un jour. Car jusqu'à aujourd'hui, Calum pourra certifier sans la moindre hésitation que cette propension qu'est la sienne à faire de la chance sa fidèle monture n'a encore jamais réduit le rythme. Pas une seule fois. Aussi de ce fait, casinos et maisons de jeux s'étaient révélés ses lieux de prédilection pendant une période. Quelques billets de loterie par-ci par-là. Il se laissa même tenter par quelques parties de poker de compétition, raflant les mises en envoyant d'un ton moqueur le fait qu'il ignorait même les règles du jeu, en fait. Et les gens riaient à ce qu'ils croyaient être une pique pas bien méchante. Et il gagnait. Il ne faisait que ça. Sacré nom, même les machines à sous semblaient avoir un faible pour lui au point de rendre la chose presque gênante. De telle façon que ne serait-ce que par principe, le jeune homme se fit une règle d'or de ne fréquenter ce genre de lieux qu'à intervalles espacées au bout d'un temps. Après tout, les joueurs qui ne font que gagner à tous les coups deviennent vite les moutons noirs des gérants d'établissements. Si bien que quitte à avoir tout à coup fait sa fortune en un temps record, il était temps pour ce jeune blanc bec de faire les gestes intelligents : quitte à avoir du fric, autant s'en servir.

    Trois ans après avoir quitté le domaine de sa famille, Calum n'avait pas un rond, rien à son nom. Tout juste les vêtements qu'il portait, et de quoi gratter une bouffe potable à l'occasion. Et quatre ans après avoir quitté sa famille, Calum G. Fearghal était soudainement devenu le riche investisseur connu de l'ensemble du domaine médical et pharmaceutique. Avec huit succursales et cliniques en Irlande, plus une dizaine d'autres le long de la côte européenne. La première de toute ayant été celle de l'homme lui ayant donné son nom de famille, lequel se retrouverait quelques mois plus tard en maison de retraite pour déficients à la suite de quelques malencontreuses complications. Un infarctus particulièrement puissant, selon les médecins. À croire que les clauses modifiées de sa police d'assurance vie n'avaient pas été à la hauteur de ses attentes lorsqu'il les avait reçues ce jour-là. Tant pis pour lui, le vieux n'aurait même pas mérité les soins long terme du point de vue de son propre fils. Lequel, fort de ses nouvelles acquisitions, avait pu, quatre ans après être parti sans prévenir, retrouver le sourire de sa mère. Encore faiblarde, mais toujours aussi attentionnée, on en faisait plus, des comme ça. Et tout ce qu'elle avait fait pour lui dans les moments difficiles, Calum comptait bien le lui rendre au centuple : il lui donna le manoir familial. Nouvel homme d'affaires, il ne serait lui-même sans doute pas apte à rester sur de longues périodes au même endroit. Mieux valait ainsi s'assurer dès le départ que sa bien-aimée mère aurait tout ce dont elle aurait jamais pu rêver, et plus encore. Il pourrait ainsi partir à l'attaque du monde des affaires l'esprit tranquille de ce côté.

    Et puis franchement, avec toute cette thune, il aurait été bien con de ne garder qu'une seule demeure.

    Dans les mois qui suivirent, certains pourront dire que lorsqu'on parle de Calum Gallagher Fearghal, on peut noter deux choses. Premièrement, un instinct et une providence apte à bafouer les croyances des analystes les plus sceptiques. Politiques marchandes, actions en bourse, tout ce qui vient à l'esprit. Génie ou béni des cieux, dur à dire. Mais les résultats ne mentirent jamais quand aux aptitudes de ce jeune homme flamboyant qui avait percé le marché sans que personne ne le voit jamais venir. Et deuxièmement. S'il n'avait pas été aussi incroyable au fait de rentabiliser sa carrière, il aurait sans doute dilapidé sa fortune dès la première année. Penthouse d'hôtels grand luxe. Clubs, bars et casinos. Le tout relié par hélicoptère privé pour faciliter le transfert, et éviter les forces de l'ordre à quelques occasions. Après tout, si ça fait aucun mort, y a aucun crime. Alors autant ne pas s'embarrasser d'une paperasse inutile. De toutes façons, à force de fréquenter le sommet, on finit par se faire des relations dans les bons endroits. Ce qui mène aux soirées plus privées, des fumoirs dans les quartiers huppés, aux prestations d'artistes connus. Il avait même pu avoir la loge V.I.P. à une représentation de l'une des jeunes vedettes de l'heure lors d'un voyage d'affaires sur la côte-est américaine. Normalement, il aurait pu la rencontrer quelques minutes dans les coulisses par la suite, poignée de main et tout, mais vu l'incident technique majeur qui avait soldé la soirée, l'idée avait du être abandonnée. Tant pis, ce serait peut-être pour une prochaine fois.

    De toutes façons, il avait eu amplement de quoi occuper ses pensées pendant les six mois qui avaient suivi, à négocier des contrats d'exportation et à implanter quelques points d'accroche aux États-Unis. New-York, Washington et Miami. Trois points qui en valaient amplement la peine pour ce qu'ils rapporteraient en temps et en heure. Et sur ces entrefaites, ce fut un retour de quelques mois de plus en Europe, afin de consolider ce qu'il possédait déjà sur le territoire. S'assurer que tout irait comme sur des roulettes... en son absence. Car à peine revenu d'Amérique, l'irlandais à succès avait déjà une prochaine cible pour une expansion encore plus large : l'Asie. Les pays réputés pour leurs médecines ancestrales, leurs remèdes miracles et tout ce qui s'y rattache. Un défi de taille qui demanderait certainement toute son attention et sa... concentration. Mais il savait que c'était une entreprise tout à fait réalisable, avec les bonnes méthodes, et un petit coup de pouce du Destin. Après tout, il avait investi douze pays d'Europe, et étendu ses frontières jusqu'à la ''Terre de la liberté''. Il s'était imposé sur l'Atlantique. Restait encore le Pacifique. Et il savait exactement où commencer.

    Maintenant, au tour du Japon.

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Calum G. Fearghal
Calum G. Fearghal Hum-ind
Calum G. Fearghal
Rang : ξ Leprechaun Endimanché

Messages : 113
MessageSujet: Re: Calum G. Fearghal   Calum G. Fearghal Icon_minitimeDim 4 Mai - 4:22

Cette présentation est maintenant parvenue à terme.

Mesdames et messieurs, que s'abatte le jugement.
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Melody MacKenzie
Calum G. Fearghal Hum-ind
Melody MacKenzie
Rang : Ϟ Espiègle Valkyrie

Messages : 2108
MessageSujet: Re: Calum G. Fearghal   Calum G. Fearghal Icon_minitimeDim 4 Mai - 6:53

Bonjour et bienvenue sur BBS.

Comme tu le sais déjà, ton pouvoir est un cas litigieux et, en tant que tel, ne fait pas l'unanimité. Nous attendons cependant de voir comment tu le tourneras lors de la mise au point de tes techniques pour rendre un jugement véritable. Considère cela comme le bénéfice du doute. Tu connais les conditions à respecter pour que cela puisse se faire, à toi d'être assez habile pour éviter les écueils faciles qu'il réserve. Ceci étant dit...

Je te valide au niveau 4 en tant que Fullbringer indépendant. Tu disposes de 25 points de compétence à répartir comme bon te semble lors de la création de ta Fiche Technique dans la partie HRP de ta faction. Je t'invite par ailleurs à la rédiger au plus tôt, sans quoi tu ne pourras pas prendre part aux events et missions que nous organisons régulièrement. Si tu as des questions, je t'invite à les poser dans le bureau du staff pour que nous y répondions.

Bon RP !
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MessageSujet: Re: Calum G. Fearghal   Calum G. Fearghal Icon_minitime

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Calum G. Fearghal

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