Âge : Une centaine d'année
Race : Shinigami
Siège demandé : Vice Cap' ou 3e Siège de la 5e

Description de votre personnage : À quoi ressemble votre personnage ? (10 lignes au minimum)

Description de votre Shikai (et bankai le cas échéant):

Apparence de Hi No Joö

Histoire :
Fils unique d'une famille aisée, mon père était un comédien pas très connu, ma mère une simple secrétaire, j'avais pas à me plaindre. J'ai eu une enfance des plus banale, pas besoin de trop en parler. A l'école j'étais pas un crack, pas du tout même, à vrai dire j'étais plutôt le genre cancre, qui se fait virer souvent des cours pour avoir foutu le bronxe. Malgré tout j'ai eu mes diplômes, faut tout de même savoir que je suis pas le genre à glander, plutôt bosseur et déterminé quand il le faut. Après quelques années dans l'institution scolaire on m'a dit que je devais choisir ma voie, ouais dans quelle branche je voulais bosser, les truc du genre. Moi ça me plaisait pas de devoir faire un choix, d'être un peu forcé, alors j'ai dit non, pourquoi devoir choisir ? Je préfère faire ce que je veux, découvrir, apprendre, ne pas me faire chier avec ce genre de choses alors j'ai décidé de quitter l'école... et mon père m'a viré de la maison pour cette raison, enfin, on était pas d'accord, lui voulait que je réussisse ma vie, que je fonde une famille et que j'ai pas de soucis d'argent, moi je m'en foutais un peu, j'avais envie de tout faire, pourquoi, pourquoi faire un truc qui me plaît pas, hein ? Je lui ai dit, on s'est embrouillé, il m'a pris la tête et m'a foutu dehors à coups de pompes. Je me suis dit que c'était pas grave, je savais me débrouiller, a dix-huit piges ça doit pas être dur de trouver un boulot, jeune, assez beau, en forme mentalement et physiquement, intelligent, les patrons pouvaient pas me refuser. Alors, j'ai pris mon baluchon et j'ai tracé la route.

J'ai passé quelques temps dehors, par chance c'était l'été et dormir à la belle étoile ne me faisait pas peur, j'ai côtoyé quelques clochards, sympathisant avec certains, me battant avec d'autres. Puis j'ai finalement trouvé un boulot dans une manufacture automobile, pas le plus glorieux, mais il faut de tout. C'était simple, visser, dévisser, visser, dévisser, redondant, une routine qui m'a rapidement lassé, alors je suis parti après quelques mois. J'ai retrouvé un travail pas longtemps après, serveur dans un restaurant, ça m'a rapidement fait chier, je supportais pas le comportement des gens, à te cracher dessus, à la limite du mépris, qui te remercient pas, aucune politesse, moi on m'a appris la politesse. Je me suis fait virer parce que je me suis battu avec un client. Pas démotivé pour un pet j'ai enchaîné les petits boulots, garde du corps, photographe pour un petit journal, j'ai même fait danseur. Mon dernier boulot en date c'était comédien, je vous dis pas comment mon père était joyeux quand il l'a appris de ma mère, j'ai fait quelques spectacles, voyagé un peu, j'avais un petit rôle, cela n'a pas duré. Alors, j'ai fait une pause et c'est le moment où j'ai rencontré ma copine, une belle brune qui faisait des études de droit, je sais pas comment je l'ai séduit, en faite c'est elle qu'est venu vers moi, on s'est installé dans un petit appart, j'avais 23 ans elle en avait 22 et comme elle était en plein dans les cours fallait que je bosse pour payer le loyer.

C'est à ce moment que j'ai rencontré ce mec, Jin, un vieux mec, balafré, un peu taré sur les bords, il fumait le cigare, toujours habillé d'un costard. Il m'a proposé un truc, c'était simple, fallait que je me batte pour de l'oseille. J'ai accepté, ça me paraissait intéressant. Ca se passait dans une cave, une cage au sein de laquelle les gars se battaient. Autour des mecs pariaient, si tu gagnes tu récupères une partie des gains, tu perds tu ramasses tes dents. Première fois, premier combat, première rouste, quelques hématomes, une côte cassée, j'étais pas coutumier des bastons de rue et je me suis rapidement fait latter la gueule. J'en ai pris d'autres des branlées, mais j'ai pas lâché et Lili, ma petite amie me poussait même à me battre, c'est pour dire, ça m'a poussé à continuer, je me suis entraîné un certain temps et suis revenu à la charge, Jin avait une confiance en moi qui m'étonnais, malgré mes défaites il était toujours là pour m'assister, me conseiller et me réconforter. Après quelques temps les victoires sont venus et on a finalement réussi à amasser pas mal de blé, suffisamment pour tenir quelques mois sans prendre de beignes. Ca suffisait pourtant pas à Jin, on a discuté et il m'a proposé un autre truc. A cette époque la ville était remplie de gang et de délinquants, des mecs qui veulent imposer leur loi et faire chier les gens honnêtes avec leur connerie, ce que le fumeur voulait était simple, il voulait prendre leur pain, il voulait qu'on s'occupe du business de ces gars, qu'on sabote leurs trucs et qu'on en tire parti. L'idée m'a directement plu, même si je me doutais bien que ça pouvait m'attirer des problèmes, c'était pas banal et c'était bien. De ce que Jin me disait j'étais le genre de mec qui lui fallait, déterminé, courageux, bosseur, je vais pas dire que c'est tout moi, mais il a insisté, j'ai pas pu refuser.

Je me suis mis a enchaîner les petits jobs. Petit braquage, régler des comptes, foutre le feu à des dépôts d'argent, Jin avait des tuyaux et moi je me chargeais de foutre la merde partout où je passais. On s'est rapidement, mais malheureusement, fait un nom dans la ville, certains gangs qui voulaient mettre le bronx dans les affaires de leurs rivaux faisaient appel à nous. Détourner un convoi d'argent, saboter un braquage de banque, voler des caisses d'armes, manipuler des dossiers, ça faisait partie de mon quotidien... mais ce genre de choses ne dure pas éternellement et malgré tout ce qu'on a fait pour être discret on a fini par faire une couille. On s'est attaqué à un "Baron", un "Don" quelque chose, l'appât du gain surement, mais on a eu les yeux plus gros que le ventre et on s'en est mordu les doigts. L'idée était simple, le mec avait un casino, on s'est infiltré en tant qu'employé, on a trouvé les coffres et on a réussi à les ouvrir pour en extirper le contenu, c'était sans compter sur la malice de notre informateur, il nous a clairement et simplement balancé, bien sûr il avait au préalable récupéré une partie du pognon, mais au final on s'est fait chopper... et comment dire... ça s'est très mal passé. Concrètement, ils m'ont tué en me collant une balle dans la tête, je m'en souviens très bien, c'était très désagréable, une étrange sensation, difficile à décrire, mais que j'ai pas apprécié.

Puis, il s'est passé un truc que j'ai pas compris au début. Je suis devenu ce qu'on peut appeler un fantôme, c'est pas vraiment ainsi que je voyais la mort, enfaite je la voyais pas, t'es crevé, on te met dans un cercueil, tu te fais bouffer par les bestioles et puis voilà. Alors j'ai pensé que c'était un rêve, ça me paraissait trop bizarre. Je me suis mis à me balader, ignorant ce qui pouvait advenir de mon corps de chair et de sang puisque je pensais être dans mes songes. J'ai volé, plané, traverser des murs, les trucs que peuvent faire les fantômes, mais j'ai rapidement déchanté. Alors que je gambadais innocemment je suis tombé sur une bestiole, un truc très grand, très gros et avec un genre de masque sur le visage, je l'ai ignoré, suis passé à côté sans faire plus attention... mais elle s'est mise à gueuler la bête, à priori pas contente que je lui mette un vent. Dans cette situation que faire ? J'avais pas d'arme sur moi... alors j'ai esquivé un coup de crocs et me suis mis à courir, j'ai pensé à me laisser frapper par ce truc, si c'était un rêve je risquais rien, j'y ai pensé, mais nan, mieux vaut prévenir que guérir. Au bout d'un moment je suis tombé sur un mec, un gars vêtu d'un kimono. Il m'est sauté par dessus, sur le flanc gauche il portait un sabre, il l'a dégainé et sans crier gard à trancher la bête en deux. Une histoire un peu folle. Je l'ai regardé, étonné. Il s'est tourné vers moi, l'arme toujours en main et n'a pas tardé à s'approcher. Puis il m'a mis un coup avec le manche de son épée. Voup, j'ai senti un truc me prendre aux tripes, la même sensation qu'on a quand on a le vertige et tout à coup je me suis mis à voir floue, jusqu'à ce que tout s'assombrisse. Et là, étais-je bien mort ? Pas moyen, pas en me prenant un coup de manche !


Rukongai

Un bruit, un cri provenant de je ne sais où eu pour effet de me sortir de ma torpeur, j'ouvrais les yeux, fis cligner mes paupières dans le but de voir un peu mieux ce qui m'entourait. Je ne mis pas longtemps à reprendre mes esprits, à me relever et à analyser. Un peu sous le choc après tout ce qui venait de m'arriver j'ai pas directement capté ce qui se tramait autour de moi jusqu'à ce que je prenne un coup de pied dans la tronche, une savate qui m'a envoyé bouler sur quelques mètres. Ni une ni deux je me suis relevé, un peu chancelant, j'ai regardé devant moi. A quelques mètres un grand mec armé d'un katana, habillé pareil que celui qui m'a foutu un coup de manche, pas le temps de tergiverser, je savais pas ce qu'il me voulait, mais on me tape pas impunément, je lui ai sauté dessus, on s'est mis à brailler, coups de poing, coups de pied, prise de catch, un fouillis pas possible, au final je me suis fait avoiné, mais il s'en es pas tiré indemne et m'a d'ailleurs félicité, je sais pas trop pourquoi, pour avoir réussi à lui tenir tête. Il m'a proposé d'aller dans un bar tout en m'expliquant les raisons qui l'ont poussé à me taper dessus.

En clair, il marchait pépère, il revenait de mission et devait se rendre à un truc qui s’appelle Seireitei et moi je suis apparu comme par magie devant lui, couché sur le sol. Prit dans ses songes il m'a pas remarqué et à trébuché par ma faute. Ca m'a fait rire et en même temps ça m'a donné une idée du personnage, je l'ai direct apprécié. On a parlé plus longtemps et je lui ai raconté mon histoire, comme quoi j'avais rencontré un mec comme lui, avec un sabre et un kimono, il m'a dit tout ce qu'il savait, les shinigamis, les âmes, les hollow, le rukongai et je passe sur les détails. C'est à ce moment que je me suis rendu compte que j'étais mort, je l'ai étonnement bien pris. J'ai poursuivit la discussion, c'est quoi un shinigami, comment tu le deviens, ils font quoi, ici c'est le paradis ? Il m'a informé, c'était aussi un shinigami, il était chargé de surveiller ce quartier du rukongai, il m'a ensuite dit que c'était que temporaire, m'a expliqué la hiérarchie, le fonctionnement de cette institution, il s'est enfaite confié, affirmant qu'un jour il serait un grand de ce monde, de la Soul Society, un Capitaine ! C'était son rêve, son but. Puis il est parti, il devait retourner au Seireitei pour faire son rapport.

Les jours suivant je l'ai pas vu, j'ai erré, découvert, apprit de nouvelles choses, encore et encore, c'était étonnant, qui l'eut crû, une vie après la mort, c'était excitant, bon l'environnement était différent, j'étais habitué à une certaine technologie, un certain cadre de vie, ici tout était plus... rustique, des maisons de bois, des toits en paille, les gens étaient vêtus de haillons et la vie était difficile. Par chance j'ai pas atterri dans un coin paumé, j'étais proche du Seireitei, on m'a dit que plus on s'éloigne, plus c'est dangereux. J'étais bien dans mon quartier. Je me suis rapidement habitué à vivre ainsi, débrouillard, résistant et bon bagarreur, j'ai survécu on va dire. Au bout d'un moment mon pote le shinigami dont je connaissais pas le nom est revenu, il m'a apprit de nouveaux trucs, il m'a filé des infos sur les divisions qui composaient l'ordre des shinigamis, lui il faisait partie de la 11e, celle des durs à cuire qu'il me disait, dirigé par un des plus puissant capitaine, Zaraki Kenpachi. Puis il me proposa un truc, selon ses dires un grand nombre de shinigamis provenaient des quartiers du rukongai et il était tout à fait probable que je sois digne d'en devenir un, il me fit donc une offre, en échange de quelques cours pour maîtriser l'énergie de l'âme, le reiatsu, je l'aidais à faire son job dans le rukongai, les rondes etc, je l'assistais pour qu'il m'en apprenne le plus possible, la soif de connaissance... et aussi parce qu'on délirait bien ensemble, toujours prêt à faire le con ou à taper sur la gueule des gars trop sûrs d'eux... enfin ceux qui foutaient le bronxe dans les quartiers calmes quoi.

Après une année de dur labeur le shinigami me confia qu'il était peut-être temps de tenter ma chance, c'était le bon moment pour intégrer l'académie selon lui, alors je me suis lancé, c'était l'opportunité de ma nouvelle vie, fin vous m'avez compris. Je me suis présenté, test d'aptitude et tout le toutim, j'ai été accepté, calé dans une classe pour élèves de niveau correct, j'avais vraiment pas d'objectif précis, je voulais juste faire mes preuves. Les débuts furent compliqués, l'intégration, la rigueur, l'envie, devoir suivre des lois et des règles bien précises, ne pas y déroger sous peine de sanction, j'ai pris du temps à m'habituer, mais au fur et à mesure je m'y suis fait. Je dois avouer que tout ça me fascinait, j'aurais jamais penser finir ici, dans une école où on apprend à manier le sabre, utiliser son énergie spirituelle, c'était vraiment loin de ce que je m'imaginais de la mort et c'était pas déplaisant. Plus le jours passaient plus je me sentais motivé, déterminé à l'idée de pouvoir faire partie d'une si grande institution, de pouvoir faire mes preuves et montrer l'étendue de mon talent.

Ma période d'intégration passée les choses devinrent beaucoup plus simples et je n'eus pas de grande difficulté à passer les examens, je n'étais pas parfait par chance, mais suffisamment bon un peu partout, quelques lacunes en kido, j'étais plus dans le physique après tout, bon au kendo et au hakuda. Ainsi je pris le temps qu'il me fallait pour tout étudier, parfois aider par mon pote de la 11e, Koga, sa division était sujette à beaucoup de critiques d'ailleurs, soit disant une bande de crétins, arrogants, fous, prétentieux, tous les défauts du monde et plus encore et en pensant à Koga je me disais que c'était pas tout à fait faux, il aimait se battre, faire la bringue, taper sur les gens sans raisons, rabaisser les autres, mais je l'aimais bien.

Mes efforts ne tardèrent pas à payer, le jour des attributions de division arriva. Koga souhaitait que j'intègre sa division, affirmant que j'avais le profil type, c'était un peu dégradant, j'aime la bagarre, boire de temps en temps, me moquer des autres, mais pas au même point que lui et surtout je ne voulais pas être affublé du titre de "favorisé" par les membres de cette division. Koga avait monté en grade alors si je devais être amené à rejoindre la 11e il y avait de grandes chances qu'il souhaite m'avoir sous son aile, ça pouvait créer des tensions, loin de moi cette envie, je voulais faire mes preuves tout seul. Et je n'allais pas être déçu. On m'envoya dans la 5e division, celle du très connu Aizen Sosuke, au grand damne de Koga, il me promit néanmoins de passer me voir le plus souvent possible pour qu'on aille boire un verre. Mes débuts à la Soul Society commencèrent ici. Très rapidement mis dans le bain et accueilli à bras ouverts je me lançais dans l'aventure, bien aidé par mes compatriotes.

Et les années passèrent, passèrent et passèrent. Les missions s'enchainèrent tout comme les entrainements, plus poussés les uns que les autres dans le but d'atteindre le shikai, de découvrir le pouvoir caché de mon zanpakutoh. Vint un jour pas très commode, une invasion de ryoka qui étaient venus pour une raison qui m'était inconnue. Le boucan qu'ils causèrent secoua la Soul Society, ils réussirent à battre plusieurs capitaines dont le capitaine Aizen qui trouva la mort, chamboulant l'organisation de la 5e. Je dois avouer que je n'avais pas spécialement d'intérêt pour le chef et que l'évènement n'eut pas réellement d'influence sur mon comportement, hormis celui de me booster dans mon entrainement. Une nouvelle fois le temps passa, tâches ménagères, rangement des dossiers, expéditions sur terre, combats, entrainements, j'avais réussi à ne faire qu'un avec mon zanpakutoh, appris à l'utiliser, à combiner sa force avec la mienne, la Reine des Terres Brulées qu'elle disait s'appeler, au début j'ai trouvé ça prétentieux, "Reine" puis j'ai appris à la connaître, c'était un drôle d'esprit, réservée, timide, loin de ce à quoi je m'attendais. Le pouvoir qu'elle m'offrait me permettait de mener à bien les tâches que l'on me confiait, me battre pour ma survie et permettre aux autres de subsister.

Bonjour, cette fiche est-elle toujours d'actualité ?