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 Nouvel élément à la Cinquième ! [Acquisiton PNJ Taka]

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Kazegai Taka
Nouvel élément à la Cinquième ! [Acquisiton PNJ Taka] Capcom
Kazegai Taka
Rang : Capitaine-Commandant

Messages : 503
MessageSujet: Nouvel élément à la Cinquième ! [Acquisiton PNJ Taka]   Nouvel élément à la Cinquième ! [Acquisiton PNJ Taka] Icon_minitimeDim 15 Fév - 15:05

Lentement, la Soul Society se reconstruisait. Et il y avait fort à faire : en sus de l’attaque récente de ce Hollow gigantesque, qui avait forcé le Rukongaï à payer un lourd tribut, et qui n’avait pu être repoussé que grâce aux efforts conjoints de quatre Capitaines de la Division 0, la tête de la Soul Society venait de changer de nouveau. La Chambre des 46 avait estimée qu’Asuna n’était plus apte à la commander, étant donnée son absence lors d’une telle période, et c’est Hirako Shinji qui avait été nommé à la tête du Gotei, quittant par la même la garde d’élite du Roi des âmes. Lui avait eu des ennuis avec la Soul Society dans un lointain passé, mais il avait maintes fois prouvé sa valeur. Le temps leur dirait ce qu’il valait.

Taka, lui, était à des années-lumières de ces préoccupations : son corps comme son esprit étaient occupés à se remettre des blessures subies lors de cette bataille, qu’elles soient physiques ou morales. Physiques, bien entendu, car les Primera Espada l’avaient quasiment laissé pour mort, et sans la rapide intervention de Shin, il ne serait peut-être plus là pour en parler aujourd’hui. Morales, car une nouvelle fois, il avait lamentablement échoué dans sa quête. Il avait été incapable de remporter la victoire. Alors certes, sa raison lui objectait que les Primera n’étaient pas n’importe quel adversaire, mais ça n’empêchait pas pour autant son cœur de se serrer : tout ses efforts étaient inutiles. Comme toujours.

Dans ces moments-là, il était crucial d’avoir des certitudes. Sitôt qu’il avait pu se déplacer sans trop souffrir - c'est à dire le lendemain de l'assaut, les soins de la Quatrième aidant -, le Kazegai s’était rendu dans le Rukongaï, où la reconstruction allait bon train. Cette fois, il ne ferait pas la même erreur que pendant la purge : il voulait voir si sa famille allait bien. Par chance, le district où ils résidaient avait été épargné par le monstre, et s’il y avait eu quelques heurts, son père et son épouse étaient en forme, ainsi que le reste de la maisonnée. En revanche, celle dont il tenait le plus à vérifier l’état, l’inquiéta plus par son absence. Elle n’était nulle part, et lorsqu’il essaya d’interroger son père ou quelqu’un d’autre, il se heurta à un mur : aucune information.

Personne ne savait où était Dame Farune, ni si elle était vivante. Ce qui avait alarmé Taka, qui s’était alors mis en tête les pires des atrocités : après avoir perdu sa mère sans jamais avoir pu régler ses problèmes, allait-il perdre sa demie-sœur ? Le pire étant que tout le monde semblait s’en ficher ! En lui annonçant son absence, son père lui avait paru nullement affecté, parlant de sa propre fille comme d’une simple servante. Ce genre de réaction aurait pu faire flairer quelque chose au Kazegai, s’il n’avait pas été affaibli et beaucoup trop affecté par l’évènement. Ce jour-là, faisant fi du repos qu’on lui avait conseillé, il avait fait le tour du Rukongaï, sans rien trouver. Il était rentré bredouille à ses quartiers.

Les heures qui suivirent, c’est un Taka fantomatique qui officia au sein du Seireitei : il faisait son travail machinalement, mais son esprit vagabondait. Difficile d’être efficace donc, et ses collaborateurs lui firent plusieurs fois remarquer qu’il n’avait pas l’air dans son assiette. Il se contentait d’éluder la question, prétendant qu’il allait bien. Et si on le laissait tranquille, c’est parce qu’il était Capitaine et que l’étiquette l’imposait. Mais il ne fallait pas être sorcier pour voir que le responsable des Archives était loin d’être dans son état normal. Et il était difficile de savoir ce qui le ferait aller mieux.

Et le lendemain, à peine deux jours après l’attaque du Rukongaï par le monstre, alors qu’il s’apprêtait, la mort dans l’âme, à affronter une nouvelle journée de doutes, l’un de ses hommes lui annonça qu’un nouveau Shinigami souhaitait le voir. Il ne voulait voir personne, faillit-il rétorquer, mais il se retînt : il avait des obligations. Et après le brusque changement au sein de la hiérarchie, les Capitaines se devaient d’être fiables. Avec un sourire tout à fait faux, il annonça qu’il allait recevoir ce nouveau venu.

Sans doute un promu récent de l’Académie, qui avait été assigné à la Cinquième. Avoir de nouveaux soldats dans une telle période restait un motif de joie, aussi Taka affecta le bien-être, histoire de ne pas effrayer le jeune. Il avait presque récupéré la totalité de ses moyens, aussi c’est assis bien droit derrière son bureau qu’il attendit l’arrivée de l’invité annoncé. Et il n’eut pas à attendre bien longtemps : la ponctualité faisait partie des qualités de…

Il écarquilla les yeux en voyant pénétrer dans son bureau sa demie-sœur, vêtue d’un hakama et d’un shihakusho flambant neuf. Il aurait reconnu la jeune fille entre milles, bien qu’elle ait fait couper ses cheveux et que ses longues tresses d’or aient laissé la place à un carré mi-long bien plus pratique. Ses yeux bleus luisaient toujours du même éclat qu’avant. Soudain, le Kazegai se retrouvait projetée des dizaines d'années en arrière, redevenant l'espace d'un instant la timide âme du Rukongaï qui ne cherchait pas à briller, et qui souhaitait simplement rester aux côtés de la reine d'argent qui l'avait tiré hors de ses interminables tourments. La bouche pincée, et le regard aussi sévère qu’auparavant, elle était exactement la même que quand Taka avait quitté le manoir familial. Le Capitaine éructa donc, indifférent à toutes les convenances :


- Da… Dame Farune ?!

- Farune uniquement, Capitaine Kazegai. Désormais, je suis votre servante et vous êtes mon maître.

Et la jeune femme s’agenouilla devant le bureau, mettant véritablement du cœur à l’ouvrage. Gêné, Taka s’empressa de lui demander de se relever, mais la jeune femme ne s’exécuta pas. Trop, beaucoup trop, de pensées se succédaient à la seconde dans la tête du responsable des Archives, et il finit par s’écrouler sur sa chaise, estomaqué par l’arrivée soudaine de Farune dans sa Division. Au moins, elle allait bien, mais… Tout paraissait tellement irréel. Tant qu’il se pinça la joue pour voir s’il ne rêvait pas. En voyant son manège, sa demie-sœur le traita d’idiot, avant de se raviser et de demander pardon au Capitaine Kazegai. Rien ne faisait sens dans cette histoire, bon sang !

Respirant un grand coup, le Faucon, qui commençait à accuser le coup, posa la question : comment tout cela était-il arrivé, et que faisait-elle face à lui, en tenue de Shinigami et avec un zanpakutô ? La jeune femme se redressa, bras le long du corps dans une posture parfaitement militaire, s’éclaircit la gorge et commença à raconter son histoire, que Taka écouta attentivement. Lorsqu’il avait quitté le manoir, la jeune femme s’était d’abord jurée de n’avoir plus jamais à faire à lui, à ce chien désobéissant – elle s’excusa d’ailleurs pour avoir eu de telles pensées à l’égard du Capitaine Kazegai, et celui-ci rougit plus encore, mais ne dit rien – mais elle s’était rapidement rendue compte de son erreur.

En effet, très rapidement, elle avait trouvé le manoir vide sans son serviteur attitré, et avait surtout eu toutes les peines du monde à retrouver quelqu’un d’aussi efficace que lui. Ravalant sa fierté, elle avait donc suivi avec attention la carrière du jeune homme au sein de l’Académie et, par la suite, du Gotei 13 à proprement parler, tout en nourrissant le désir secret de pouvoir l’aider, de quelque manière que ce soit. Hélas, elle avait longtemps été condamnée à un poste d’observatrice : son potentiel spirituel s’était révélé très tardivement, à peine une dizaine d’années plus tôt, précisa la jeune blonde. Après, tout s’était succédé naturellement : elle était entrée à l’Académie six ans auparavant, et venait tout juste de terminer son cursus, devenant une Shinigami à proprement parler.

Durant tout le temps que dura le récit sur ses années à l’Académie, le Faucon écouta avec un silence religieux, ses yeux s’écarquillant plus encore à chaque péripétie, pour finir aussi ronds que des soucoupes. Il avait du mal à imaginer sa demie-sœur, réputée pour être aussi agitée qu’un ouragan, se plier à la hiérarchie propre au Gotei 13. Mais elle y était visiblement arrivée, puisqu’elle était ici devant lui en tant que Déesse de la Mort. Mais certains points obscurs restaient dans son histoire : le responsable des Archives lui demanda pourquoi il n’avait jamais su où elle était. Sans se démonter, la blonde Shinigami expliqua qu’elle avait donné à sa famille des consignes claires : si d’aventure quelqu’un les interrogeait, ils devaient tenir secrètes sa situation, et prétendre qu’elle était enfermée et ne désirait voir personne. Son père, puisqu’il avait un faible pour sa fille unique, lui avait accordé cet ultime caprice. Tout cela faisait sens, et Taka comprit pourquoi il s’était contenté de dire qu’elle était en lieu sûr, quand il était allé informer sa famille de la purge, ainsi que le relatif flou sur la position de la jeune femme après les récents évènements.

Toutefois, le blondinet avait encore du mal à intégrer toutes ces nouveautés : sa demie-sœur, avec qui il avait vécu de tumultueuses relations, qui l’avait laissé plus bas que terre pendant des dizaines d’années, et avec qui il souhaitait mettre un point final dernièrement, resurgissait dans sa vie d’un coup d’un seul. Et au vu de sa détermination, elle ne comptait plus le lâcher d’une semelle pour les années à venir. Même pour quelqu’un d’aussi stoïque que lui, ça faisait beaucoup d’informations d’un seul coup, et il se prit la tête entre les mains. La tête s’opposait au cœur : quand il craignait que la jeune femme soit en danger, son esprit lui rétorquait qu’elle avait fini sa formation à l’Académie, et qu’il valait mieux qu’il la protège pour être sur qu’il aille bien. Quand il pensait ne pas arriver à bien se comporter en sa présence, il lui répliquait que c’était encore le meilleur moment pour rattraper les erreurs du passé.

En définitive, le jeune Capitaine ne savait pas qui écouter, et était face à un dilemme. En même temps, tout Capitaine qu’il soit, il n’avait aucun droit de refuser la promotion de Farune. Il pouvait demander à ce qu’elle rejoigne une autre Division, certes, mais à quoi cela l’amènerait-il ? Il était bien placé pour savoir que la demoiselle était plus que déterminée, et que quoi qu’il puisse faire ou dire, elle ne lâcherait jamais l’affaire. Et puis, il souhaitait la revoir dernièrement : c’était chose faite. Soupirant, il demanda à la jeune femme si elle était véritablement Shinigami. Agacée, sa demie-sœur fronça les sourcils et gonfla les joues, avant de dégainer son zanpakutô, un katana dont la lame mesurait environ quatre-vingt centimètres, et de scander :


- Brûle, Itan no kagaribi !

Et dans un éclair d’énergie écarlate, le sabre laissa sa place à un poignard d’argent, au manche richement ouvragé. Il n’y avait plus aucun doute à avoir : Farune n’était plus la jeune fille excentrique et sans défense que son servant avait laissée pour devenir Shinigami. Si le premier qualificatif s’appliquait toujours, en revanche elle semblait être devenue une véritable déesse de la mort. Soupirant, Taka prit sa décision. D’un ton respectueux, il s’adressa à sa demie-sœur :

- Bien, Dame Farune. Bienvenue à la Cinquième Division. J’espère que vous vous y plairez, et en tant que Capitaine, je ferais de mon mieux pour que votre carrière se passe le mieux possible.

- Idiot, Taka… Hem, je veux dire Capitaine Kazegai. Je vous l’ai déjà dit : les rôles sont inversés, aussi, tutoies… tutoyez-moi. C’est un ordre, enfin, une demande expresse.

Taka rougit, et détourna le regard : l’avenir s’annonçait compliqué, à la Cinquième. Mais au moins, il était rassuré quand à l’état de sa demie-sœur, et pourrait sans doute de nouveau remettre tout son cœur à l’ouvrage. Que ce soit pour le meilleur… Ou pour le pire.

[~ 100+ lignes]
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