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 John Steel [Terminée]

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Slovodan Mitrovic
John Steel [Terminée] Hum-ind
Slovodan Mitrovic
Rang : Raijin

Messages : 91
MessageSujet: John Steel [Terminée]   John Steel [Terminée] Icon_minitimeLun 17 Déc - 7:37

John Steel

    Âge : 32
    Race : Humain à pouvoir de Quincy
    Votre précédent rôle : Que dalle ! Simle quincy de base, le bonhomme a bien vite pris la tangente.

    Description de votre personnage :

    L'argent n'a pas d'odeur. Voilà le principal Modo du Quincy nommé John Steel. Bien éloigné des traditionnelles valeurs du clan. Ici pas d'honneur, pas de justice, rien de toutes ces conneries. L'homme vit dans une vie rêvée dans un monde de merde. Bien vite, il n'a vu dans l'existence des siens qu'un chemin d'esclave, alourdi par un nombre incroyable de chaîne. Pour lui, un homme se doit d'agir en fonction de ses envies, être guidé par ses passions, sans préjugé, sans valeur morale inculquée par la société. Ce statut presque animal, vision basique de l'être humain l'a amené à une autre pensée particulière. Dans notre monde ultra-commercial, l'argent est roi, la monnaie vous achètes votre liberté. C'est également une chaîne, une drogue mais une qui vous porte plus haut qu'aucune autre.

    Son existence de mercenaire en est une logique conséquence. Il va là où on le paye le plus avant de tout dépenser puis de recommencer. Aucune loyauté, son bras va au plus offrant quitte à ce que sa mission précédente ne soit même pas terminée. Mais parfois, le plaisir de faire le boulot, l'extase d'apporter chaos dans un enfer de flammes, d'explosion bruyante et voyante, surpasse l'attrait des billets verts.

    De fait, Monsieur aime les armes. Les trucs liquides et les pâtes à modeler qui font « Boom ». C'est chouette, ça explose en faisant du bruit et rase tout ce qui se trouve à côté. Un mec bien, un vrai n'en montre pourtant rien. Il s'éloigne, au pas, calmes et sûrs de lui tandis que le champignon de flammes monte haut dans le ciel, éclairant la nuit dans son dos. L'homme est un bourrin, il le sait et s'en vante. Il en est fier car tout simplement, il aime ça. Le qualifié d'idiot pourrait être une erreur car seul son plaisir à surjouer sa propre vie l’amène à des choix, des situations facilement évitables. Franc avec lui-même, il sait très bien qu'en faisant telles stratégies, déclarant telles paroles, il pourrait arriver à des situations bien plus avantageux, plus sûrs.

    Mais à vaincre sans péril on triomphe sans gloire. Étrangement, la gloire il ne la recherche pas. Pire, il s'en fout aussi royalement que sa réputation. Par contre, la gloire arrive généralement aux gens charismatiques, aux « meneur d'histoires ». Tous ces grands personnages, chefs de guerre, empereur, ... ont vécu si intensément que le monde s'est plié à leurs volontés.

    Napoléon, Alexandre, Washington. Ils pourraient citer tant et plus de modèle. Certains pour leurs conquêtes, d'autres pour leurs stratégies sans failles, d'autres encore pour leurs positions humanitaires. Car l'Américain loin de l'image qu'on nombre de personne l'employant se cultive, il lit a des opinions bien arrêtés sur le fait que, justement, il ne faut pas être réfractaire au changement. Une des nombreuses choses qui l'ont poussé à quitter l'école de vie bien réfléchie et appliqué des Quincy. Pour lui, sa famille, son clan est comme une vieille photo qui a jauni avec le temps. Arriéré, coincé dans un cadre, tout simplement moche.

    Étrangement, il n'est pas vindicatif contre ses anciens frères. Ils ont simplement un point de vue diffèrent et si ces derniers sont heureux dans les règles, pourquoi iraient-ils les faire chier ? Liberté n'est pas un mot, c'est un choix. Il a choisi de devenir mercenaire, soldat à engager pour les bourses profondes. Ainsi, il peut refuser qui ne lui plaît pas ou au contraire, parfois, assez rarement, travaillé gratuitement. Car il y a des causes qui valent la peine de combattre. N’évoquons que le nazisme dans la seconde guerre mondiale pour un exemple de ces personnes qui, peu importe leurs richesses n'auraient jamais pu s'acheter ses services.

    Cette vie de militaire toujours en mouvement entraîne bien entendu des habitudes, des détails physiques. Une barbe poivre et sel jamais totalement rasée. Rêche, elle se marie parfaitement avec ses cheveux blancs coupés court. John n'est pas vieux mais sa longue chevelure des débuts c'est bien vite décoloré. Faut préciser que malgré son plaisir à vivre sa vie, le job est stressant. Toujours être en pleine forme, s’entraîner au quotidien pour transformer son corps en une arme équivalente à ses capacités surnaturelles, ne pas rester sur ses acquis, continuer à travailler même quand on n'est pas sous contrat, ... et tout ceci n'est rien comparé aux inconvénients à risquer sa vie pour la moindre mission !

    Mais ceci devient bien risible lorsqu'on connaît la vérité, ce qui se cache sous la surface du lac. Voilà dix ans, on a donné au jeune homme à cette époque, plus que deux ans à vivre. Cancer du poumon. Voici ce qui a poussé la tête blonde à se jeter à corps perdu dans cette vie d'action, cette vie haute en couleur. Puis un an a passé. Deux, trois et quatre. Accroc a cette vie comme certains à leurs héroïnes, ils ne pouvaient plus s'en échapper. Aussi l'a-t-il accueillit à bras ouverts, l’adoptant totalement, commençant à vivre au jour le jour. Narguant son cancer, l'homme n'en a fumé qu'avec plus d'entrain : cigarette, cigare, tous viennent poser leurs poisons sur ses lèvres au cours de la journée. Logiquement, sa veste blanche pue le tabac depuis le temps mais il n'en a cure.

    La mercenaire porte cette dernière directement sur son corps, à la limite couplé à un marcel ou un gilet par balles. Car s'il se joue de la maladie, parfois même de ses ennemis, une balle perdue est si vite retrouvé que ça serait con d’arrêter cette danse macabre, ce pari sur sa vie. Bottes de soldat, aussi lourde que noir viennent compléter de simples jeans qui terminent la tenue du bourrin. En fait, excepté sa veste, John ne donne que très peu d’intérêt à son ensemble vestimentaire. Tout juste est-il utile, peu importe la couleur ou la matière tant que c'est confortable et pas trop gênant pour ses activités.





    Description de votre pouvoir :

    Armada

    Le pouvoir de John est assez simple. Il peut matérialiser sa croix de Quincy sous diverses formes tenant trait à des armes à feu. Cela va du simple pistolet au lance-roquette en passant par le fusil à canon scié ou la sulfateuse.



    Histoire : (25 lignes au minimum)
    Au cas où vous vous poseriez la question, nous vérifions en résolution 1024*768




Chapitre Premier : la volupté d'éclosion du lotus



C'est l'histoire d'un mec... d'un être simple, d'une copie d'une copie. Quelque chose de pâle, frêle. D'un pion dans un organigramme particulièrement bien établi. La vie de Quincy, après l’éradication par les shinigamis est particulière. Presque paranoïaque. En tout cas dans la cellule dont faisait partie l'enfant né il y a trente-deux ans de ça. Plusieurs familles vivant ensemble, presque coupé du monde extérieur. Un clan replié sur lui-même. Quoiqu'ils aient migré du Japon il y a près de cent ans, ce clan dont le symbole est le Kanji de la terre a gardé de très nombreux us et coutumes de leur pays natal. Des jardins apaisants avec galet, bambou et sources thermales.

Avec de nombreuses actions et parts dans des entreprises importantes de par le monde, elle peut survivre en quasi parfaite autonomie, renforçant les liens fraternels entre ses membres, rejetant ceux n'en faisant pas partie. De par le symbole du clan, chaque famille a pris un nom de métaux, travaillés ou non. Gold, Silver ou encore Steel. Fiers de leurs traditions, chaque étape de la vie de ses membres est préparé suivant les concepts hérités du pays du soleil levant. Tout juste les familles savent que d'autres clans ont différentes méthodes plus ou moins inspirées des codes ancestraux.

Dès quatre ans, les enfants sont incorporés dans des groupes, future brigade et entraîné à reconnaître la présence d'esprit. A ceci s'ajoutent de nombreuses heures de cours théorique, notamment sur l'histoire de la race des Quincy, sur la justice et l'honneur qui découle de leurs devoirs. Un vrai lavage de cerveau qui tend dangereusement aux méthodes sectaires. La principale différence était qu'il n'y a ici pas de Dieu miraculeux ou de légat de sa parole sur terre qui serait, comme par hasard, le leader du clan. Au contraire même, les dieux sont ici rejeté, coupable d'avoir été injuste dans leurs toute-puissance.

La révélation du massacre des shinigamis apparaît rapidement dans le cursus scolaire. Les Dieux de la mort sont honnis, passant pour des monstres hautement réels, n’apparaissant que pour apporter une parole fausse et hypocrite. De l'autre côté de l’échiquier du surnaturel, les hollows, être guidés par leurs instincts est dédouanés de leurs fautes. Dédouané et pourtant, punissable. Car malgré une conscience, selon les préceptes du clan Chi, à peine développé, simples animaux, il reste particulièrement dangereux. C'est ce danger que combattent les Quincy, travaillant à apporter paix et protection à un monde qui ne s'en rend même pas compte. C'est de là qu'ils tirent cette fierté d’œuvrer pour le bien supérieur, pour une justice qui les honore d'autant plus que les protégés ne leur en sont pas reconnaissants.

À l'époque, comme tous ses camarades, Johnny était totalement persuadé de ces préceptes. Il en était un des plus vindicatifs. C'est cette volonté qui le poussa à vouloir participer à l'effort de guerre. Ses talents quant à la perception des esprits, incitèrent ses superviseurs à accéder à ses demandes. Le passage des leçons théoriques à pratique ne se fit pas sans mal mais la volonté acharnée du gamin, se voyant déjà comme le grand sauveur du monde humain, dévoilant les dieux pour les tricheurs qu'ils étaient lui permirent de continuer ses efforts sans relâche.

Bien entendu, il ne fit aucune mission avant un bon nombre d'années. Toujours dans l'enfance, le clan continuait à le protéger comme tous les autres malgré ses talents grandissants. Les longues séances à tirer sur des cibles, d'abord immobile puis mouvant, à s'en déchirer les doigts sous l’accumulation de reishi. Les exercices interminables sur le déplacement selon des schémas particuliers jusqu'à l’épuisement le plus total, ... autant de « torture » pour toute personne normal, surtout ainsi imposé à un enfant.

La petite blonde pleurait à chaudes larmes durant de longues heures durant. Sous ses couvertures, la réalité et surtout le long chemin à parcourir le frappait avec intensité. Déjà si durs alors qu'il n'était qu'au début de sa formation. Heureusement pour lui, l'être humain est une machinerie remarquable. Capable de se surpasser jusqu'à l'excellence, s’adapter à nombre d'environnements où revenants, petit à petit l'enfant grimpa les échelons de sa « scolarité ».



Chapitre Second: la douce amère prison du rossignol.

Il était âgé de quinze ans lors de sa première mission officielle. Une mission assez simple, bien entendu, l’équivalent d'un stage pour les humains normaux du même âge. Du hollow tout ce qu'il y avait de plus bas de gamme où en plus, l'adolescent était entouré par deux adultes, Quincy parfaitement formé. Son rôle était aussi simple que limité, donner le coup de grâce à une bête mis en pièces quelques secondes auparavant. Mais alors que la traditionnelle flèche Quincy était matérialisée dans sa main, une seule pensée existait dans son esprit.


Pourquoi ?

Il connaissait toutes les leçons qu'on lui avait appris, toutes les histoires, tout, tout, tout ce qu'il aurait du savoir. Et pourtant, il était là, hésitant. L’innocence dira certains. La naïveté de la jeunesse dira d'autres. Deux faces d'une même pièce : le questionnement de l'autorité. Cette étrange période où tout être cesse de croire aux choses qu'on lui a dites sur le motif qu'on lui a dit. Cet hollow déchiqueté, plaqué au sol comme un vulgaire insecte ne lui avait rien fait . Le petit Johnny ne le connaissait pas, ne l'avait jamais vu. Pourquoi le tuerait-il lui plus qu'un requin ou tout autre animal dangereux pour l'homme ?

Finalement, c'est l'un des deux adultes qui mirent fin aux souffrances de la chose en pleine régénération. Si l'on ne dit rien au garçon, il était clair qu'il avait déçu beaucoup de monde. Les visages froids ou colériques, les froncements de sourcils et les pincements de lèvres n'en traduisaient que trop facilement ce que tout le monde pensait du jeune homme et sa mission. De toutes ses espérances partirent à la poubelle.

Ce traitement distant de la part des adultes n'amena l'adolescent qu'à plus de question qui restait sans réponse. Surtout que plus il se plongeait dans ses cours, plus il les trouvait creux. Comment la réalité pouvait-elle lui paraître si différente ? Qu'une minute chamboulait plus de quinze ans d'existence .

Alors Johnny se plongea avec plus d'ardeur dans ses gammes avec l'espoir qu'ainsi il retrouverait son chemin temporairement égaré. Ses qualités à l’entraînement progressèrent comme si sa mission ratée ne s'était jamais déroulé ainsi. Ses questionnements quant à eux n'en prenaient que plus d'importance. Se mettant en autarcie de son propre clan et sa propre famille, il finit par se couper totalement de ses camarades, restant de longues heures seul dans un coin du domaine, observant ses amis, ses frères suivre les pas de ses aînés.

Face à son incapacité à trouver des réponses à l’intérieur du clan, il commença alors à s'ouvrir au monde extérieur. C'est à cette période qu'il prit connaissance du trafic tout ce qu'il y a de plus florissant et légal d’arme à feu dans son pays. Il y trouvait un parallèle singulier avec sa croix de Quincy, parallèle qui ne fit que grandir à chaque nouvelle utilisation. Inconsciemment, il modulait son arme comme il modulait sa justice. Il n'était plus la question d'honneur, de devoir et de fierté. Tous ces sentiments qu'il avait pensés éprouvé lui semblaient désormais bien vide de sens.

Vide comme un barillet. La machinerie complexe et en même temps simple des armes à feu l'intriguait énormément. Il se mit à passer de longs moments à démonter nombre d'entre elles pour en découvrir les composants, leurs relations les uns avec les autres. Bien vite, il y vit la métaphore de sa propre existence, simple pièce dans la machinerie de son clan. Une pièce désormais brisé et qui ne marchait plus avec l'ensemble de l'arme. Cette prise de conscience de son état fut le déclic qui lui fit comprendre que toutes ses questions possédaient leurs réponses ailleurs. Partout mais pas ici, dans ce microcosme qui l'avait protégé toute sa vie.

Pour autant, sans argent, sans soutien, il est dur d'aller vivre sa vie comme on l'entend. Du peu qu'il était sorti, le jeune homme avait facilement remarqué ses marginaux, SDF qui n'avait plus rien que la rue pour habitation.



Chapitre tertiaire : le jugement d'un dieu honni

L'adolescent prit donc son mal en patience, effectuant le chemin inverse que ses derniers temps, renouant des liens avec sa famille, son clan. Mettant de côté ses questionnements intérieurs, il faisait contre mauvaise fortune bon cœur. Son âme rejetait de plus en plus toutes les contraintes que lui imposait la vie dans sa communauté mais la liberté totale et notamment celle d'échouer totalement seul le gardait encore quelques années enfermées.

Son arc Quincy ne tarda pas à devenir un pistolet, un Glock 17 plus particulièrement. Une arme de poing utilisé principalement par la police de sa ville, New York. SI cette manifestation physiquement de son arme lui attira nombre de regard désobligeant. Il s'éloignait des traditions, il en perdait l'honneur d'archer, on ne l'écarta pas pour autant. Il faut dire que les capacités de John avaient assez augmenté pour en faire un bon soldat. Si l'on oubliait sa marginalité....

Lorsque tomba la nouvelle que le jeune homme développait des métastases aux poumons, le garçon crut que son monde, sa vie elle-même se brisait. Si auparavant, il ne se sentait plus à sa place dans son clan, il était persuadé qu'autre part, quelqu'un, quelque chose était prêt à l’accueillir et qu'il s'y sentirait « complet ». D'un coup, c'était tout ses rêves et tous ses espoirs qui lui étaient arrachés du jour au lendemain. La dépression le submergea en un rien de temps, brisant son élan de socialisation. De nouveau, il s'isolait pendant des heures, des journées, des semaines.

S'en suivit l'envie masochiste et destructrice que quitte à crever, autant tout expérimenter. Son cancer, décrété incurable à cause d'une expansion trop rapide le confirma dans sa volonté. Plus rien à perdre. Tout à gagner. Les deux ans qui allèrent de cette période jusqu'à sa date de mise à mort passèrent en un clin d’œil. De ce temps, John n'en a qu'un souvenir flou et des sensations qui avait mis son corps à rude épreuve. Drogue, Alcool, Sexe. Baston de rue, Saut en parachute, j'en passe et des meilleurs. Tout était bon pour réprouver sa vie, tenter de la rendre la plus éclatante possible pour ne rien regretter.

Ce faisant, le jeune homme traînait l'acide de son âme. Un poison qui le rongeait de l’intérieur, le poussant à maudire tout le monde et notamment ce Dieu dont tant de croyants se disaient fidèles. On lui avait appris à railler les dieux, ne pas les croire juste ou bon pour au final, les faire paraître...humain. Dans son clan, les dieux étaient des êtres faibles, mortels, pires : induits d'une mauvaise mission.

Mais au final, ce dieu tellement faible l'avait poussé dans la tombe. Ou tout du moins le croyait-il. Quelle étrange sensation de se réveiller le jour d'après la fin du monde. Tout semble similaire à la veille mais rien ne l'est réellement. Pour quelqu'un d'à peine sorti de l'adolescence d'une fête qui a duré deux ans, la gueule de bois est sensationnelle. Les premiers jours, tu évolues en automate, continuant à vivre sans t'en rendre compte, répétant juste des gestes que tu as faits des millions de fois. Tu bois, tu manges, tu dors. Puis vint un temps où une fois que ton corps a récupéré, ton esprit se remet lui aussi en marche. Voilà peut-être le pire. Quand tu es parfaitement conscient que rien ne va dans ta vie, que tu n'as nulle part où aller.


Chapitre Quaternaire : Songe d'une nuit d'été

C'est également à cet instant que John se rendit compte qu'il avait fui la sécurité de son clan depuis quatre ans. Embourbé dans sa déchéance, il n'avait même plus remarqué où il était et avec qui. Il pensa à retourner auprès de sa famille mais trop souvent, il restait devant son téléphone, le numéro tapé mais pas encore appelé. Aussi trouvât-il une autre famille. Malgré son cancer, le Quincy possédait une condition au-dessus de la moyenne. Son amour des armes le porta rapidement vers les milices. Allant de l'une à l'autre au fur et à mesure qu'il n'y trouvait plus son compte, il finit par entrer dans des groupes plus sérieux. Plus dangereux également. Des troupes armées, prêtes à être engagé. Des compagnies de guerre privées qui étaient autant employées par l’armée américaine que par des dictatures.

Il pensait mourir chaque jour en crachant des gerbes de sang, la maladie ayant enfin totalement pris le dessus sur son corps mais à chaque fois, une nouvelle aurore se révélait à ses yeux le lendemain. C'est durant cette période que le jeune homme devint un homme. Que son opinion se construit au contact des médias, de séances de calme à lire ou en échangeant avec ses frères d'armes qui avaient plus d’expérience que lui. Ses capacités grandirent également, que ça soit avec les armes physiques ou spirituelles.

Faisant plusieurs fois le tour du monde, il continua à changer de troupe. Trop complexé après son enfance codifiée, il ne supportait plus de rester sous les ordres de quelqu'un trop longtemps. Une telle attitude le mena à commencer une carrière solo. Ainsi, il changea d'autant plus souvent d’employeur, se permettant de lâcher l'un pour prendre l'autre. Rivaux, ennemis, il s'en foutait. L'important était tout simplement de faire ce qui lui plaît. Mais dans cette existence de plaisir, la solitude finit par le rattraper. Il avait noué des liens avec des hommes, des femmes, camarades, frères d'armes et pourtant, ils ne leur avaient jamais montré ses capacités.

En clair, il mettait volontairement une barrière entre lui et le commun des mortels, sachant qu'ils ne venaient pas du même monde. Les enseignements reçus enfant avaient la vie dure. Alors, John se décida à retrouver sa famille avec un F majuscule. Non pas les steel, ni même les Chi. Revenir aux origines des Quincy, au pays du soleil levant. Il ne savait même pas ce qui ferait une fois-là-bas. S'ils les réduiraient tous en cendres ou s'il deviendrait leurs armes numéro un. Mais comme on dit...




Qui vivra verra.


Dernière édition par John Steel le Lun 17 Déc - 10:05, édité 3 fois
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Slovodan Mitrovic
John Steel [Terminée] Hum-ind
Slovodan Mitrovic
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MessageSujet: Re: John Steel [Terminée]   John Steel [Terminée] Icon_minitimeLun 17 Déc - 10:03

Plop! La prez est terminé ^^
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Cheyenne
John Steel [Terminée] Rea-gen
Cheyenne
Rang : Général tout frais

Messages : 630
MessageSujet: Re: John Steel [Terminée]   John Steel [Terminée] Icon_minitimeMer 19 Déc - 12:26

Bonjour et bienvenu sur BSS!

Je te valide donc en tant que Quincy Indépendant au niveau 3, avec 20 points de compétence à disposer comme tu le souhaite dans ta fiche technique!

A noter qu'il faudra que tu précise l'aspect principal de la matérialisation de ta croix (qui si je ne me trompe pas, est bien un Glock 17), et que chaque nouvelle matérialisation sera donc une technique à part entière.

Sur ce, si tu as des questions, je t'invite à aller les poser au niveau du bureau du Staff, et je te souhaite bon jeu!
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Slovodan Mitrovic
John Steel [Terminée] Hum-ind
Slovodan Mitrovic
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MessageSujet: Re: John Steel [Terminée]   John Steel [Terminée] Icon_minitimeMer 19 Déc - 13:26

Merci Vif-Argent! =D
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MessageSujet: Re: John Steel [Terminée]   John Steel [Terminée] Icon_minitime

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John Steel [Terminée]

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