Âge : 25 ans.
Race : Fullbringer.
Rôle au sein de Karakura demandé : Membre de la branche Genbu.

Description de votre personnage : Naoaki est l'incarnation même de ce que l'on peut communément appeler une femme fatale. Sa beauté insolente et sauvage ont fait fondre plus d'un cœur d'homme et même de femme... Du haut de son mètre soixante-quinze et de sa silhouette gracieuse la jeune femme toise avec un regard de mépris tous ceux qui s'aventureront à la courtiser. Son visage est surmonté de beaux yeux verts qui vous transpercent de part en part, comme si la Fullbringer tentait de lire dans votre esprit. Un nez fin et une bouche pulpeuse,qui affiche d'ailleurs souvent un rictus provocateur, complètent son faciès angélique. Mais ce qui fait tout le charme de Naoaki c'est la crinière surplombant ce visage déterminé. La jeune femme attache ses beaux cheveux noirs avec un bandeau de soie, laissant uniquement quelques mèches tombantes sur les cotés et une autre sur son front.

La tenue vestimentaire de la jeune femme se compose de tenues plutôt légères et provocatrices, mettant en valeur ses formes presque parfaites. Le vert étant sa couleur préférée, elle dispose d'un large choix vestimentaire dans cette gamme de tons. Les seuls éléments qu'elle garde en permanence sur elle sont ses pendentifs et son bandeau fermé par une boucle de ceinture en fer.

Mais la beauté de Naoaki n'est la que uniquement pour exprimer son caractère rebelle. En effet, on dirait qu'elle met un point d'honneur à être arrogante, comme si en permanence, son air et son corps vous disaient: "Je suis trop bien pour toi!" ou encore "Ça fait quoi d'être inférieur à moi?". En dehors de cette allure insolente, la Fullbringer parle beaucoup et malgré son égo surdimensionné, qui lui fait par ailleurs souvent défaut, elle est d'une agréable compagnie et de bonne conversation avec les gens qu'elle apprécie même si elle axe souvent son discours sur elle même. Lorsqu'on ne la connait pas et qu'elle se méfie de son interlocuteur, elle peut se montrer très blessante et directe, taquinant l'amour propre à la limite de la crise de nerfs. Elle ne supporte pas l'autorité sous n'importe quelle forme, ce qui lui a valu bien des réprimandes de ses divers patrons et lui en vaut encore dans les missions que le Kanshu peut lui confier. Elle s'affirme en femme libre, ce qui veut plutôt dire chez elle en vraie tête brûlée. Ce caractère bien trempé, emprunt d'arrogance et de rébellion lui a valu son surnom de "Petite Peste" chez ses amis et dans sa famille, les seuls pouvant se permettre de la charrier sur sa mentalité.

Description de votre pouvoir :
Un fume-cigarette tel est l'objet fétiche de Naoaki. Noir avec un embout en or c'est le seul souvenir qui lui rappelle sa grand-mère décédée et qu'elle chérissait tant. La Fullbringer catalyse son pouvoir dans cet embout pouvant ainsi contrôler la fumée qu'elle exhale de la cigarette, aussi bien dans une optique défensive que offensive. De ce fait elle possède toujours un paquet de cigarettes sur elle.




Elle se tenait la, dans le lit, combattant la maladie qui lui ravageait les poumons. Elle sentait que sa fin arrivait et avait fait appeler sa fille et sa petite-fille pour leur dire combien elle les aimait. Pour l'heure, un médecin l'examinait, même si le diagnostique avait été sans appel dès qu'elle avait bien voulu consulter sous la pression de son ainée, inquiète par ses quintes de toux répétées: Cancer en phase terminal. La faute de la cigarette lui avait on dit. Il est vrai qu'elle fumait beaucoup trop pour son âge avancé mais au moins elle aurait vécu sans privation. La nicotine c'était son petit plaisir du matin au lever, sa compagne du midi et son amant du soir et elle ne saurait s'en passer. Elle avait bien tenté d'arrêter de fumer mais rien n'y avait fait : les patchs étaient inutiles et rien ne pouvait remplacer le goût de la clope. Même lors de ses trois grossesses qui avaient données vie à ses filles elle n'avait pas su endiguer sa dépendance. Mais bon elles étaient maintenant toutes les trois adultes, en bonne santé et mariées : plus de quoi s'inquiéter maintenant. Non, aujourd'hui la tendance c'était inversée et c'était elles qui se morfondaient sur l'état de santé de leur mère. Pendant qu'elles se lamentaient, elle, Akihiro, la doyenne de la famille depuis que son mari était parti, emporté par la vieillesse, avait accepté la maladie comme la fin de sa vie bien remplie. Elle pouvait être fière d'elle, de ses filles et de son unique petite fille Naoaki actuellement âgée de 6 ans et qui était pleine d'insouciance propre aux enfants de son âge. Son seul regret était qu'elle ne connaitrait pas ses autres petits-enfants.

Elle était en train de ressasser les moments heureux du passé pendant que le médecin l'examinait, certainement la dernière fois tant elle se sentait faible. Elle se rappelait sa rencontre avec son mari, la naissance de ses filles, les réunions de famille, les mariages, la naissance de sa petite-fille. Elle fut interrompue dans son flot de pensées par l'arrivée des deux visiteuses tant attendues: sa fille Yuko et son adorable Naoaki. Akihiro soupira difficilement, elle leur fit signe d'approcher, l'inquiétude se lisait sur le visage de la mère tandis qu'elle tenait la petite par la main qui elle, était toujours souriante. Elle apportait d'ailleurs un dessin à sa grand-mère qu'elle posa sur la table de chevet.

- Tiens Mamie c'est pour toi quand tu iras mieux!

Et elle lui déposa une bise sur la joue. L'ancienne lui sourit et se leva difficilement pour s'assoir sur son lit, aidée par sa fille. Elle ouvrit le tiroir de la table de chevet dans un ultime effort, un des derniers qu'elle ferait. Là elle en sortit son fume-cigarette, noir avec un embout en or et le tendit à Naoaki.

- Moi aussi j'ai ce cadeau pour toi, je sais que ta mère ne sera pas d'accord mais vu qu'elle ne fume pas, elle n'en aura pas l'utilité. Tu es un peu jeune et je ne t'encourage pas à l'utiliser plus tard, mais je veux qu'il te rappelle la vieille que je suis. Si je n'ai qu'une chose à te dire ma chérie c'est : vis ta vie et fais ce que tu veux du moment que tu ne fais rien d'illégal et que tu ne fais de mal à personne.

Elle caressa la crinière noire de sa petite-fille, qui était surprise par ce cadeau, et se rallongea dans son lit d’hôpital. Elle était fatiguée, ses pupilles étaient lourdes...très lourdes. Et c'est comme ça qu'elle partit, dans un profond soupir de soulagement et de félicité, vaincue par la maladie, vaincue par sa passion pour la cigarette.

La petite Naoaki resta un moment au chevet de sa grand-mère, la pleurant avec sa maman, serrant le fume-cigarette dans sa petite main, contre sa poitrine.


Dix ans passèrent et Naoaki n'était plus la petite fille que sa grand-mère avait connue. C'était maintenant une adolescente avec un caractère bien trempé ce qui faisait le malheur de ses professeurs et de ses parents. Sa mère bataillait sans cesse avec elle pour qu'elle l'écoute, rien à faire sa fille était définitivement une grande tête brûlée.

Fait important pour elle: depuis l'âge de 12 ans elle voyait de drôles de personnages que elle seule remarquait. Les premières fois, cela la terrifier : était elle en train de devenir folle? Puis le temps passa et elle finit par s'y habituer, elle rencontra un jour une de ses apparitions qui se disait être un fantôme, Naoaki n'y croyait pas au premier abord puis elle se rendit à l'évidence : elle pouvait voir les âmes des gens décédés et même leur parler. Elle leur rendait alors de petits services comme prendre des nouvelles de leurs familles. Lorsqu'elle s'adressait à celles-ci, elle passait facilement pour une folle, mais son caractère bien trempé et la détermination qu'elle affichait eurent raison même des plus sceptiques. Après tout, elle ne leur réclamait pas d'argent alors puisque c'était gratuit autant se souvenir des bons moments passés avec les êtres aimés.

C'était le dernier jour de cours pour Naoaki et ses amies qui fumaient en rigolant devant le portail de leur établissement, planifiant déjà leurs vacances bien méritées. La jeune femme utilisait systématiquement le précieux cadeau de sa grand-mère depuis presque un an déjà, au grand damne de sa mère, désespérée de la voir s'engouffrer sur la même voie que son aïeule. Même si cela n'était toutes fois pas à la mode, elle ne se séparait jamais du fume-cigarette ce qui lui valait des taquineries de ses camarades qu'elle ignorait dédaigneusement. Enfin ce jour la, une bande de garçons accosta les filles à coté du portail, s'en suivit de ridicules manœuvres de séduction. Certaines des amies de Naoaki étaient sensibles aux charmes des jeunes hommes, elle y était complètement indifférente et méprisait ses primates qui pensait avec un organe situé aux antipodes du cerveau. Elle les observa avec mépris, non pas qu'elle n'était pas intéressée par les garçons, bien au contraire, mais elle n'avait pas encore trouvé quelqu'un qui lui convienne. Elle remarqua que l'un deux, plutôt baraqué l'observait d'un œil lubrique certainement avec une idée en tête bien précise. Lasse de cette parade amoureuse elle faussa compagnie à ses amies et marcha tranquillement en direction de chez elle. Tandis qu'elle traversait une ruelle peu fréquentée elle eu le désagréable sentiment qu'on la suivait, elle se retourna et vit que le jeune homme l'avait suivi. Elle ne s'en inquiéta que peu et continua son chemin: après tout, qu'est ce qu'un gorille comme ça pouvait lui faire? Elle regretta bien vite de son imprudence lorsqu'elle sentit une main serrer son épaule et qu'elle se retrouva plaquer contre un mur.

- Lâche moi je t'ai rien fait!

Son agresseur émit un petit rire bête et tenta de l'embrasser, elle tourna la tête pour éviter le contact de sa bouche baveuse, le fume-cigarette toujours entre ses lèvres, elle n'avait pas eu le temps de le ranger et le serrait maintenant amèrement entre ses dents comme pour interdire l'accès de sa cavité buccale au gorille. Il retenta un assaut mais Naoaki le repoussa sauvagement le faisant tomber à la renverse, surpris. Elle se tourna et vis qu'un Vieillard les regardait: mince encore ce satané fantôme qui la suivait depuis quelques jours, il ne lui serait d'aucune aide. Enfin bref, la elle était en mauvaise posture, le jeune homme c'était relevé, un sourire carnassier au lèvre:

- Tu verras tu vas aimer ça...

Il la fit tomber par terre, soulevant un épais nuage de poussière, et se mit sur elle, l’immobilisant totalement. Naoaki pleurait, pendant que la rage montait en elle, elle serrait très fort la relique familiale entre ses dents et en sortait des petites bouffées de fumée dues au halètement de stress et de peur. Soudain elle sentit une onde de chaleur envahir ses lèvres et vit que le fume-cigarette se mettait à émettre un étrange halo. Par instinct, elle cracha une grande bouffée de fumée au visage de son adversaire. L'effet ne fut pas celui escompté, la où elle espérait juste l'aveugler un jet de fumé sortit de la cigarette et le propulsa violemment contre le mur d'en face. Elle se releva, réajusta ses vêtements, encore sous le choc de ce qui venait de se passer. Le jeune homme était sonné et se redressait en se tenant la tête incapable de savoir ce qui c'était produit. Naoaki sentit au fond d'elle, que ce miracle venait du cadeau de sa grand-mère: peut-être l'avait elle protégé? La lueur autours de l'objet ne cessait pas et elle voulu en avoir le cœur net. Elle souffla de nouveau, cette fois l'effet fut différent: un épais nuage sortie de la cigarette pour créer un brouillard dense qui se dissipa au bout de quelques secondes. Son agresseur en avait profité pour filer, certainement apeuré par ce qui lui était arrivé: au moins il ne viendrait plus l'embêter. Elle retira de sa bouche son "sauveur" et le remit dans sa poche avec un sourire de satisfaction aux lèvres. Elle entendait des applaudissements, se retourna et vit que le fantôme du vieillard lui souriait en tapant des mains. Elle le remercia d'un signe de tête et traça sa route jusqu'à chez elle, légèrement perturbée mais heureuse de s'en être sortie indemne.


Les incidents comme ceux ci, Naoaki n'en a plus jamais rencontré. Elle continuait son train-train quotidien entre disputes avec sa mère et cours. En dehors de cette routine, elle avait comprit que le fait de voir les âmes des personnes décédées et le pouvoir qu'elle pouvait tirer de son fume-cigarette venaient d'une énergie particulièrement puissante en elle, après elle ignorait pourquoi elle avait ces capacités, mais elle s'en servait de plus en plus dans sa vie courante en faisant quand même bien attention de ne pas trop attirer l'attention sur elle. Elle s'entrainer à la maitrise de la fumée dans le plus grand secret lors des temps libres qu'elle s'accordait. Si ses parents n'avaient encore rien découvert, ils s'inquiétaient de l'argent que leur fille dépensait dans les cigarettes, les cartouches pleines s'accumulant sur les étagères de sa petite chambre et les vides, remplissant la poubelle. Ils avaient par ailleurs fait installé un détecteur de fumée dans la salle de séjour pour empêcher Naoaki de consommer sa précieuse denrée en leur présence et espérer ainsi réduire drastiquement les risques de maladies pulmonaires pour eux comme pour elle.

Ce jour la, il faisait nuit et la jeune femme rentrait d'une soirée qu'elle avait passé avec ses amis. Elles étaient allées au Karaoké, avaient un peu bu et beaucoup fumer, comme à leur habitude. Naoaki les avaient quitté la première et se hâtait maintenant dans le froid d'une nuit de printemps en direction de chez elle où elle espérait ne pas tomber sur sa mère possiblement mise en furie par l'heure tardive à laquelle elle allait rentrer. Elle s'arrêta brièvement pour allumer sa énième cigarette de la soirée qui allait lui apporter un peu de chaleur quand entendit un cri à glacer le sang. Ça ne venait certainement pas d'un être humain. Elle frissonna, tira quelques bouffées et reprit sa route d'un pas pressé. Quelques mètres plus loin le cri se fit de nouveau entendre, plus proche. Cette foi si la jeune femme s'immobilisa et scruta l'obscurité.

- Il y a quelqu'un?

Comme elle s'y attendait: pas de réponse. Elle resta immobile un long moment et aperçut une immonde créature blanche à tête de salamandre qui se dirigeait à quatre pattes vers elle. Elle voulu crier mais été tétanisée. Le monstre se rapprocha d'elle, se pourlécha les babines: sur sa langue Naoaki observa un trou circulaire, mais c'était bien le dernier de ses soucis. Après un autre cri strident la chose s'exprima d'une voix perverse.

- Faim...Grande énergie spirituelle...Bon diner...

Et il chargea, gueule grande ouverte, la bave coulant sur son menton. Dans un élan de lucidité Naoaki tira une bouffée de sa cigarette et propulsa une boule de fumée de très haute pression sur le monstre. Celui-ci la prit de plein fouet et recula de quelques mètres, titubant, le visage à moitié brulé par la technique de sa proie. Il hurla de douleur.

Mal...Manger...Tuer...

La jeune femme se dirigeait vers lui d'un pas assuré: elle n'avait rien à craindre, elle était la plus forte et ce monstre allait regretter de s'en être pris à elle. Elle retira une bouffée et une grande masse de fumée partit et s'abattit sur le monstre telle une tempête de sable, soufflant les vitres des magasins de la rue. La chose était par terre, immobile. Un bruit de vêtement se fit entendre et un homme en haori noir se posa devant Naoaki, éberluée.

- Bien joué! Je ne m'attendais pas à rencontrer une Fullbringer lors d'une chasse aux Hollows. Visiblement, il te cherchait, certainement attiré par ton Reiatsu, tu t'es bien défendue pour ton âge. Je me présente Egawa Date, Shinigami membre de la 3eme division, on m'a dépêché de la Soul Society pour venir m'occuper de ce Hollow mais tu m'as pris de court!

La jeune femme était éberluée et ne comprenait pas ce que l'homme racontait.

- Full-quoi? Hollow? Reiatsu?

Le Shinigami parut un instant surpris, puis partit d'un grand rire.

- Je vois donc tu ne sais pas le pourquoi du comment? Pourtant tu possède une bonne maitrise de ton pouvoir, j'aurais pensé que tu connaissais la théorie. Enfin vu que tu m'a épargné le sale boulot j'ai un peu de temps devant moi avant de regagner la Soul Society, assieds toi je vais t'instruire un peu...

Il effectua un shunpo et l'invita à s'assoir sur un banc non loin de là. Elle le rejoignit d'un pas hésitant mais brulante d'avoir enfin quelques explications.

Cette nuit la, Naoaki en apprit plus sur elle même que en 19 ans d'existence. Date l'instruisit sur le Reiatsu, le Fullbring, la où allait les âmes après la mort, sur les Hollows et les Shinigamis, tout ça avec de multiples exemples et détails. Au lever du jour, il finissait enfin son cours sur le monde que la jeune femme ne connaissait pas, lui fit ses adieux et quitta les lieux. Quand à elle, la toute nouvellement instruite Fullbringer rentra chez elle où sa mère l'attendait de pied ferme, monta dans sa chambre malgré les remontrances, s'allongea sur son lit et s'endormit, des rêves pleins la tête.


Naoaki avait arrêté les cours, se consacrant uniquement à la protection de Karakura contre les Hollows. Elle n'en avait rien dit à ses parents, ils n'auraient pas pu comprendre de toutes façons. Elle aidait les âmes du mieux qu'elle pouvait et son pouvoir ne cessait de s'accroitre. La jeune femme continuait à voir ses amis, même si dans la lutte elle s'en était fait de nouveaux avec des capacités prochent de la sienne. Elle n'avait pas revu le Shinigami nommé Date qui lui avait beaucoup appris sur sa condition et espérait secrètement sa réapparition, peut-être lors d'une potentielle mission, dans la ville pour le remercier et lui montrer à quel point elle était devenue forte.

Lors d'un beau matin de septembre, elle traquait un Hollow qu'elle avait repéré la veille près d'un parc public. Il c'était déplacé mais la jeune femme sentait l'énergie qu'il dégageait et en suivit la trace. Elle se montrait particulièrement douée dans la détection et prenait un véritable plaisir à pister ses adversaires. Celui la semblait être très puissant car doté d'une forte énergie spirituelle, il c'était dirigé un peu en dehors de la ville vers un bois adjacent. Naoaki était plutôt contente, au moins ça lui éviterait d'attirer trop l'attention sur elle et d'alerter les humains normaux, les mettant potentiellement en danger. Elle arriva à destination et s'enfonça avec appréhension dans les ténèbres des grands-arbres. Au bout de quelques minutes de marche elle entendit un bruissement de feuille derrière elle, elle se retourna prête à utiliser son pouvoir. Trois personnes sortirent d'un buisson près de la route: deux femmes et un homme, tous les trois dotés d'une grande énergie spirituelle. Visiblement, ils n'avaient aucunes envies belliqueuses à son encontre, elle leur fit signe de la main. Une des femmes prit alors la parole.

- Ainsi donc tu peux me voir? Et bien je ne suis que peu surprise, on a suivi ton Reiatsu jusqu'à ici.

- Moi? Que me voulez-vous? Je suis en train de traquer un Hollow donc merci de me laisser tranquille.

La femme esquissa un rictus et se tourna vers les autres.


- Ah bah très bien ça lui fera son test comme ça!

Naoaki tiqua, un peu inquiète.

- Un test comment ça?


- Nous faisons partie du Kanshu, c'est une organisation créée par Kisuke Urahara pour défendre Karakura contre les menaces spirituelles. On a entendu parlé du travail que tu faisais et on voulait voir si t'es vraiment aussi douée que t'en as l'air.

La Fullbringer hocha la tête et croisa les bras d'un air hautain.

- Et bien si vous voulez m'évaluer, vous n'avez qu'à vous battre contre moi!

Les trois éclatèrent de rire. Après quelques secondes, la femme reprit son souffle.


- Tu sais cocotte tu n'es pas unique dans ton genre, le Hollow suffira pour t'évaluer.

Naoaki était un peu vexée et afficha une mou boudeuse, elle se mis en route, suivie par les trois membres du Kanshu. Ils tombèrent rapidement sur le Hollow désigné. La jeune femme décida de sortir le grand jeu, fit face au monstre qui n'était certainement pas le plus puissant qu'elle ait affronter, tira une bouffée de cigarette d'un air nonchalant et propulsa un cercle de fumée vers son opposant, qui vint s'enrouler autour de lui, l'enfermant dans un étau de nuage gris. Elle réitéra le geste machinalement de façon à sortir un jet ultra-condensé qui explosa littéralement la tête du Hollow. Un peu déçue par la faiblesse de l'adversaire, elle se retourna vers le groupe. La femme lui souriait largement.


- Pas mal petite! Tu pourrais nous être utile. Si tu le souhaite viens à la boutique demain, on verra si le boss veut bien de toi.

Un des hommes sorti un plan de sa poche, et lui indiqua sommairement l'emplacement du lieux . Après ça ils prirent congé, laissant Naoaki seule dans le bois. Elle haussa les épaules et rentra chez elle.

Le lendemain, elle alla se présenter à la petite boutique de Kisuke Urahara

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