Avatar : Riven de League of legends
Parrain : Besoin de persoooonne, pour vous rencontrer-er, un jooouuur !
Comment avez-vous découvert le forum ?Je ne vous ai jamais vraiment perdu de vue ^^

Âge : Morte à 19 ans
Race : Etant la resurrección de Sylphorn, je joue Vizard.
Rang demandé :Decima Espada, por favor !

Description de votre pouvoir : Sawaru est un Zanpakuto d'un simplicité déconcertante lorsque scellé. Sa garde et son pommeau rouges rentrent en contraste avec la blancheur immaculée de son fourreau. C'est d'ailleurs le seul véritable aspect intéressant du sabre qui rentre dans les standards les plus banaux pour ce qui est de sa lame.

Contemple les âmes, Sawaru ! Forme Shikaï nettement plus intéressante et adaptée à Shotoka. Sawaru prend alors la forme de deux gants de combat et de deux protèges-tibias. On dit de Sawaru qu'elle est capable de toucher les âmes de ses adversaires, ce qui n'a bien-sûr qu'une infime part de vérité. En revanche, Sawaru peut réellement toucher son adversaire au plus profond de son corps sans se soucier des barrières de la peau. Ainsi, selon le degré de Reiatsu employé, Sawaru peut aisément venir endommager les organes et muscles sans avoir besoin de contact physique. L'usage de cette caractéristique peut avoir divers avantages autres que l'endommagement physique, Sawaru peut tout aussi bien troubler le bon fonctionnement du Reiatsu directement dans le corps de sa cible, par exemple.

Résonne, Sawaru ! Forme Bankaï. Sawaru garde la même forme qu'en Shikaï, mais, outre le décuplement de vitesse dont Shotoka bénéficie, est également capable de voir toutes les caractéristiques liées à son utilisation grandement améliorées. Ainsi, les formes Bankaï et Shikaï partagent les mêmes possibilités (sauf certaines accessibles par le Bankaï uniquement), mais lorsque utilisées en forme Bankaï, les effets sont bien plus puissants, on les comparerait à de véritables ondes de choc internes.

Description de votre personnage : À quoi ressemble votre personnage ?

C’est un modèle sport d’un mètre soixante-dix, taillé, allégé, et renforcé par l’exercice, que vous avez-là. Une véritable bombe apte à faire hurler son moteur sur un simple effleurement de pédale et à vous envoyer dans le décor si vous oubliez qu’une bête aussi légère ne trouve son sens qu'entre les mains d’un pilote. Mais ne vous fiez pas seulement à la mécanique, et observez plutôt le comportement en conduite. Disciplinée et régulière, pas d’excès à basse vitesse ; et nous n’arrivons à ces résultats qu’après de nombreuses années de pratique des arts martiaux, vous savez ? Poussez encore un peu… oui, c’est dans les virages que l’on sent le mieux sa droiture.

Une robe claire, une odeur de fraîcheur qui laisse tout de même deviner un goût encore un peu jeune et immature. A l’odorat, peu de coquetterie, on sent bien que la parure n’est pas très travaillée, voire rudimentaire. Et au goût… Oh ! Comme je l’avais prédit, beaucoup d’orgueil et d’amour propre. Mais ça ne corrompt pas le nectar, au contraire, le léger arrière-goût d’ambition va dans ce sens tout en les nuançant, vous pouvez servir !

Lorsque s’en va la belle saison on peut voir le masque de l’orgueil tomber, et le monde des apparences avec lui. Tout devient blanc autour d’elle, et, la triste plante retournée à la solitude, loin des animaux et insectes qui la malmènent, semble pensive et réfléchie. La nature seule sait jusqu’où les réflexions de pareil esprit peuvent mener.

Le comportement chaotique de la colonie signifie que les structures hiérarchiques se sont effondrées, que les verrous psychologiques ont sautés, faute de quoi l’ordre instauré aurait été maintenu. Nul ne sait si c’est l’effet de cette nouvelle conseillère au physique inversé ou bien la simple tournure d’un destin parmi tant d’autres, mais une chose est sûre : la colonie ne ré adoptera plus les règles qu’elle suivait jadis, c’est le temps d’une nouvelle ère.

Pourquoi comprendre le rôle du cavalier sur l’échiquier ? Parce que c’est ma pièce préférée. Le cavalier est une fine furie qui jamais ne décevra qui sait le manier. En revanche, ses déplacements douteux laissent à croire que lui-même ne sait pas si son avenir proche sera dédié à la cause de votre victoire ou à celle de votre défaite.

Oui, mais dans un cas comme celui-là, le tribunal ne peut qu’hésiter

Ma drogue ? L’exercice physique

… et voilà comment on obtient un masque blanc avec des tâches rouges !

L’histoire d’un pianiste ambidextre, Michel Demeur et Georges Saint.

Une dernière œuvre de notre artiste imageant l’état de sa santé mentale altérée par les médicaments et autres drogues dont il usait pour combattre la maladie.

Tout s’embrouille et se mélange dans votre tête, les messages prennent une tournure incompréhensible. Bienvenue dans le grand bazar, là où les affiches deviennent rouges et le sens devient blanc, mais au fait, venez-vous au …


Histoire :

Car je suis un grand paresseux et qu'il me faut dès à présent trouver un narrateur apte à me remplacer, faisons l'impasse sur le petite enfance et laissons les méditations raccrochées à cette dernière à l'ami Sigmund qui saura vous contenter si jamais vous y trouvez de l'intérêt. Aussi, et car la suite de l'histoire n'est en fait que la fin et qu'elle vous liera ensuite au début, disons que ce chapitre est à lire indépendamment des autres. Voyez-le comme une explication des tenants et aboutissants non-obligatoire. Je laisse dès à présent la parole à mon remplaçant, et vous souhaite une bonne lecture.

Voilà qu'un jour, la jeune héroïne que vous connaîtrez sous peu était appelée à combattre sur un énième champs de bataille où mes frères n'étaient pas invités. L'absence de papier et notre ivresse habituelle n'allaient pas dans le sens du débat, aussi, la charge fut sonnée, annonçant un combat des plus épiques. Un combat qui était d'ailleurs le premier que livrait notre amie. Il fallait la voir se dandiner et balbutier les quelques premiers coups de poing qu'elle mettait aux Hollows. Heureusement, les gros bras de la Onzième assuraient un minimum de testostérone. Bref, le fait était que notre jeune apprentie était, à l'image du jeune buffle, à la merci des lions.

Et si nous avons choisi, mon prédécesseur et moi, de conter les exploits d'un humain femelle, c'était pour, d'entrée, vous faire la blague suivante: Et elle regarda le Hollow qui la chargeait, fascinée, comme si la morsure lui ferait embrasser l'éternité. Bien-sûr, elle ne lâchera pas comme dernière contestation "Edward...". Je pense d'ailleurs que l'on pourrait qualifié le cri qui s'en suivit de strident. Peu importe, la suite des événements n'est pas importante. Edward n'avait pas offert à Shotoka l'éternité, mais il l'avait belle et bien transformé. Rassurez-vous, elle ne changea pas tout de suite d'apparence, et je ne suis pas non plus un petit être vert que l'on accouche par l'abdomen. Non, la méthode était bien plus fine, poussée, recherchée, bref, à mon image. Voilà que la bactérie pouvait enfin infecter l'organisme, muter; le caméléon se confondait; Tetsuo se transformait et Kaneda ne pouvait le sauver; Et, enfant du divin et du mortel, la fleur pouvait éclore. Et elle éclot. Et me voilà.

-Déjà rentrée ?


***


-ASSEZ !!

Sans doute un mauvais rêve ? Peu importe, finalement. Je vous évite le vase qui casse. Cette petite garce doit souffrir, elle ne mérite pas mieux... Mais je la regarde. Oui Shotoka, je te regarde, du tréfonds des abysses trop sombres de ton âme encore plus sombre, je te regarde, et je me délecte d'entendre les cris aiguës qui mettent à mal ta petite voix rebelle. Ô Shotoka, flamme de mon âme, fleur de mon coeur, si seulement je pouvais un jour prendre pleine possession de ton corps, me mettre aux commandes de la machine, te chevaucher comme un roi, comme dirait l'autre... Je n'sais pas si c'est moi ou ta schizophrénie qui t'a poussé à en arriver là ? Quoi qu'il en soit, maintenant tu ne peux plus rebrousser chemin, petite coquine ! Il est trop tard ! Tu as voulu tenter le diable, eh bien le voilà ! Petite bombe aux cheveux bleus et aux airs arrogants, un délice pour quiconque aime séduire. Mais ça, ça t'est égal, je me trompe ? Laisser la beauté extérieure te pénétrer, tu ne connais pas, bien-sûr que non... D'ailleurs, je me demande si le Seireitei que tu semblais tant aimer ne te manque pas un tout petit peu ? Si ? Mais imagine un peu la tête de ce cher Kenpachi s'il savait qu'un de ses hommes avait déserté... la colère ! Ouuh, rien que d'y penser, j'en ai des frissons...

Mais toi tu es là, toujours sérieuse et solennelle. Ah oui tu vas le suivre ce bel inconnu ! Je préfère ne pas assister à ce moment important de ta vie, parce que ça te ferait plaisir et que cette bande de voyeurs qui regarde ton joli popotin depuis tout à l'heure attend qu'on réponde à la question suivante: "Que... hein... de WTF ?".

Etirez-vous, asseyez-vous, et si jamais la fatigue gagne vos esprits prenez un peu de temps pour vous reposer. Je suis infatigable, et je peux répéter mes mots jusqu'à la fin des temps s'il le faut ! Maintenant, un peu de sérieux.


***
L’ami Martin s’accordait à dire que la relation originaire de l’homme et du temps se résumait au fait que ce dernier agissait à chaque instant comme étant le dernier, prenant ainsi conscience que la mort était la possibilité de chaque instant. Voilà qui fait une belle jambe à un être fraîchement décédé ! D’autres s’accordent à dire que le Rukongaï est une jungle impitoyable qui ne sourit qu’aux plus persévérants. A vrai dire je n’en sais rien. La seule affirmation que je peux présentement avancer est que Shotoka n’avait rien pour elle si ce n’est le fait qu’elle avait compris que si la flèche était fichée là-haut, c’était bien pour qu’on vienne la décrocher. Et désireuse de capitaliser son temps d’avance, elle ne tarda pas à flairer que les petites meutes décadentes et léthargiques qui arpentaient les ruelles miteuses de certains endroits du monde des morts ne l’aideraient pas et que la chance sourit avant tout aux travailleurs. Au revoir belle vie inespérée, cap sur l’avenir !

Avenir qu’il fallait tout de même mériter. Autant vous dire que, seul, son talent réminiscent pour les arts-martiaux ne suffit pas à combler ses lacunes au sabre et son inculture prononcée quant aux usages et savoirs de ce monde inconnu. Il fallait ici faire preuve de plus d’anticipation et de logique que dans l’univers impitoyable de la fange Rukongaïjin. Car si les âmes crasseuses du Rukongaï se décryptaient aussi simplement qu’un texte de l’ami Emile, c’était maintenant ceux de l’ami Friedrich qui remplaçaient les meutes et leur hiérarchie basique, vue et revue. Aucun doute sur ce qu’il disait de son temps, le seul moyen était de se dépasser pour, non pas s’offrir une vie digne de ce nom et vierge de souffrance au moment du recommencement, mais pour s’offrir les grâces d’un futur riche en perspectives. Quoi de pire que de tourner en rond et survivre dans l’éternité ?

Aucune idée, à vrai dire. Ça ne nous est jamais arrivé.


***
-Contemple les âmes, Sawaru !

Oulà, oulà mais dis-donc, c’est qu’on avance vite, hein ? Mais cette phrase bidonnée… Arh ! Dire qu’on peut réellement accéder à la Onzième division en sortant des répliques aussi pourries… Vite ! Quelque chose de plus intéressant pour faire disparaître ce mouvais souvenir de vos mémoires !... Shikaï ? Oui non, effacez ça aussi de vos mémoires, c’est mieux quand on dit Bankaï. Enfin le fait est que l’usage du terme reste pertinent, et vous savez sans doute pourquoi.

Toujours dans cet élan de pertinence, je dois dire que Shotoka accroche bien plus d’importance à cette phrase que la tournure ridicule qu’elle lui a donnée laisse à croire. Une fois dégainé, son Shikaï donne tout son sens à cette pisseuse amoureuse des affrontements physiques. Tant mieux, au moins voilà une raison qui nous permettait de rester admirer ce grand bonhomme pas très amical avec les faibles. Le Kenpachi est l’idole de la Onzième, ses lois strictes et simples inspirent le respect et l’envie de se transcender pour aller toujours plus loin, toujours plus fort. Un ordre social qui repose sur de simples bases, certes, mais c’est là tout le mal qu’il faut pour ordonner l’unité la plus puissante du Sereitei.


***

Comme c’est le cas du Rukongaï et de l’académie du Gotei 13, la Onzième est un écosystème qui sourit à qui sait sur quelle corde tirer. Seule observation constructive : Cette fois-ci, il faut dérouiller pour avancer. Shotoka ne commença pas lieutenant, ni troisième siège, ni même quatrième, d’ailleurs… je préfère ne même pas dire le chiffre attendu… Enfin bon, au moins notre amie –enfin, la vôtre- avait atteint son objectif et assouvi la soif d'envie d’être le maillon d’une chaîne. En résumé, elle avait obtenu la reconnaissance dont elle avait besoin. Cependant, le désir de reconnaissance c’est comme l’alcool : On ne peut pas s’arrêter une fois lancé. Un verre, on arrive au Sereitei, un deuxième, et on est à la Onzième, puis trois, quatre, cinq, ça monte, ça monte, puis dix, onze, douze, ça devient tout rouge…

Et oui, comme partout, il y avait un gros chiant dans la Onzième, le genre de mec un tantinet médiocre un peu trop porté sur les hormones et toujours plus lourd sur son envie d’affirmer sa supériorité. Shotoka, frêle femme pas très bavarde, en devint très vite l’exutoire favori. Heureusement que je suis là !! Ahahahahaaah ! Non seulement j’anime votre lecture mais en plus, c’est MOI qui fermerai le clapet de ce naze !!


***
-Salut, Shotokaaa !

Son bras par-dessus notre épaule crispée. Notre visage se ferma, honteux d’une telle situation. Cet imbécile avait forcément découvert la nouvelle… Shotoka était à bout, et je sentais dans toute son âme que nous avions atteint le point où elle commencerait à se prostrer, s’isoler, voire même, laisser sa place de quatrième siège à ce nul. L’étreinte se referma autour du coup alors qu’il laissait son imposant corps d’homme peser sur le nôtre. Les gestes de pression physique allaient de pair avec la torture mentale. Sa main commençait à dangereusement s’approcher de notre petite poitrine. Une ride de colère se dessina. La colère est un verrou de l’esprit, un verrou qui coupe l’esprit à toutes formes de réflexion, et qui emprisonne les sentiments les moins nobles pour ensuite les asphyxier et déclencher leur agitation, les rendant totalement incontrôlables. Ça explose. Bien-sûr, les barrières de la colère résistent à ces explosions, sans quoi l’esprit deviendrait fou. A ce moment-là, j’ai savamment évité d’être laissé pour compte, et me suis immiscé dans le périmètre dorénavant verrouillé par la colère.

-Les déchets comme toi n’ont pas leur place ici.

Un seul geste et nous voilà libérées. Libérées ? Ou libérée ? Les deux sont adéquats ici. Dans notre dos, nous sentons l’insecte qui se débat, effrayé par la présence d’une conscience qu’il ne connait pas, qu’il ne comprend pas, et qu’il ne vaincra pas. Un bref geste et voilà que notre corps arrive devant sa carcasse mise à terre, une main emparée de son col, et nos deux grands yeux jaunes fixant les siens, encore bouleversés par la vue du masque blanc taché de rouge qui recouvre la moitié de notre visage ridé par la colère et la folie qui la suit. Nos gants et nos protèges tibias sont solidement attachés, et le seul geste qu’il nous inspire vient s’abattre droit dans sa face.

-Nihahaha !

Il se relève avec la vélocité d’une larve qu’il est. Temps de la battre à mort.


***
Le verrou de la colère a libéré Shotoka en disparaissant. Désormais, bien qu’horrifiée par le cadavre cabossé et détruit de l’intérieur par nos soins, plus rien ne la ralliait au Sereitei et à cette bande d’arrogants habillés en noir. Je prenais enfin les choses en main. La nuit couvrirait notre fuite, comme quoi la chance sourit aussi aux audacieux…

Avant de quitter la forteresse pour de bon, j’accordai le droit à Shotoka de laisser ses bons sentiments couler à travers l’encre qui lui servit à écrire la fameuse lettre.



Lettre au Kenpachi:


Sa longue fuite commença dès lors. Au fond d’elle, elle savait bien qu’elle ne pourrait que perdre le contrôle quand elle serait écrasée par ma puissance, car au fond d’elle il y a moi. Son cap était d’ailleurs clair : Hueco Mundo. Là-bas elle trouverait forcément de quoi s’intégrer, et moi avec elle. Encore un bon futur riche en perspectives, si vous voulez mon humble avis. Un futur qui annonçait une période dont nous connaissions déjà les aboutissements. Car le jour où son cœur trouvera le courage nécessaire pour me faire face, alors nous nous trouverons devant un choix décisif.


***

Seireitei, même nuit.

-Je ne peux vraiment pas... 'fin, sans ordre écrit, j'sais pas si c'est très légal...

Hizachi était un garçon gentil et plein de bonne volonté, le genre d'être trop faible pour faire son trou dans la jungle impitoyable que nous convoitions désormais. Finalement, la seule utilité que je pouvais lui trouver était son appartenance à la 13ème. Shotoka était encore sous le choc, et je pouvais désormais la manipuler d'une main de maître. Exploiter la peur par la peur, une formule magique digne de moi ! Seulement, cet incompétent efféminé montrait plus d'ardeur à l'argumentation que je ne l'espérais, et, même si la seule trace du passage de notre colère était assez bien dissimulée pour qu'on ne la retrouvât pas de si tôt, les réticences de ce jeune mâle inverti commençaient sérieusement, non pas à m'agacer, mais à fournir la temporisation suffisante pour que l'esprit de Shotoka échappe à mes murmures.

-Vraiment... au pire, si c'est vraiment important, nous pouvons nous donner rendez-vous en-bas, dès que tu auras le papier.

Et c'est ainsi que se retourna ce fieffé imbécile.

-... on ne peut pas le laisser partir !

Une main ferme vint épouser son épaule. L'intelligence est l'arme des Rois, et nous n'étions pas arrivés jusque là pour se laisser vaincre par le dernier des inconscients. Notre esprit commençait à douter, certes, mais nos cordes vocales, elles, savaient encore quel ton employer pour atteindre l'éloquence suffisante.

-Tu n'auras qu'à dire que je t'ai forcé.



***

Nous voilà donc à... Kurakara ? Qu'importe, les villes humaines n'ont vocation qu'à donner leurs noms aux batailles. Peu soucieuses de notre nouvelle victime, nous échangeâmes quelques pensées et nous enquîmes de la situation terrienne.

-Oh, et bien, les Hollows semblent énervés, ce soir, c'est pourquoi je suis appelé en renfort... et toi aussi... sans doute...

Un haussement de sourcil. Qu'il exprime ses doutes, soit, mais le silence était d'or à présent. Ainsi, si mes frères masqués rôdaient dans le coin, il nous serait aisé de rejoindre le monde creux. Notre plan était simple, mais sans faille, je pense. La faille dimensionnelle que ces créatures des ombres ouvriraient nous permettrait de plonger dans le futur.


***

Rien de nouveau dans le désert blanc, à en juger par les dunes sablonneuses vierges de toute trace de vie. C'est au plus près de l'ennemi que l'on est le plus en sécurité, dira un petit homme aux pieds poilus. Notre futur nous tendait les bras, prêt à nous gratifier d'une accolade aussi chaleureuse que les couleurs ternes qui prédominaient ici. Nous ne réalisions pas vraiment, tout était allé si vite. Le Docteur Sheldon lui-même ne saurait que penser de tout ce bric à brac dimensionnel. Quoi qu'il en soit, l'heure n'était plus à la contemplation. La philosophie du coup d'avance qui animait mon hôte ne fut abandonnée que le court instant de l'observation. Désormais, il n'y avait plus de "Kenpachi-sama !" ni de Seireitei, il n'y avait que nous et notre toute puissance face au Destin. Un dernier regard en arrière... Hizachi... nous ne saurons jamais quel fut son sort.

Et c'est ainsi que notre âme emplie de solitude erra dans l'infinité blanchâtre du désert immaculé. Je me suis alors tu, laissant ma fine guerrière contempler ses songes avec la philosophie que les arts de son Zanpakutô lui avaient dicté. Le vide et l'absence de temps met à rude épreuve l'esprit songeur et paresseux, mais pour ce qui est de l'esprit formé à la rigueur et la droiture, ce n'est là qu'apprentissage et épanouissement. Les différentes boxes et autres arts orientaux rivalisent toutes de philosophie, mais il en est un certain genre qui inspira plus particulièrement notre protagoniste: celui des boxes dites chinoises. Mélanges de pieds et de mains, les enchaînements concis quoi que dévastateurs attachés à leur apprentissage demandent énormément de patience et de contrôle. Et c'est dans la logique du "Connais-toi toi-même" de l'ami Socrate que l'hybride vint un jour chercher la vieille Sawaru au dehors de la caverne, là où l'air est pur et la lumière aveuglante de la vérité brûle les yeux des créatures de l'ombre. S'en suivit une longue conversation entre les deux âmes.

Shotoka dit à Sawaru.
"Est-ce vrai que par delà la montagne de la sérénité, se trouve ta demeure ?"
"Aussi vrai que que le sentier qui y mène est semé de dangers."
"Et de quels genres de dangers parles-tu, sage Sawaru ?"
"Nombreux sont les démons qui habitent avec les lieux, et grand est leur appétit."
"Je dois donc vaincre ses démons, ô Sawaru ?"
"Non, mais les festins qu'ils te proposeront te feront perdre un temps précieux, et lorsque le soleil sera couché, il sera trop tard pour venir me trouver !"
"Je dois donc passer mon chemin sans répondre à leurs invitation, vénérable Sawaru ?"
"Non, il ne t'inviteront pas; tu iras à leur rencontre et te repaîtra de leur nourriture, ensuite, ils te suivront sur le chemin, et te conduiront chez leurs amis, qui te feront te détourner du fin sentier de la colline."
"Ne puis-je pas refuser ces invitations ?"
"Les démons comptent le moindre sou, et ils te forceront à les rembourser en les suivant."
"Sont-ils violents ?"
"L'un d'eux l'est."
"Et gourmands ?"
"Un autre l'est, mais le plus dangereux est le plus paresseux. Celui-là mangera si lentement qu'il te forcera à rester séant jusqu'au crépuscule."
"Comment éviter ses démons, sage Sawaru ?"
"Cette réponse est la clé du chemin."
"Je vois."
"Et toi, comment comptes-tu éviter les démons ?"
"Je remplirai un plein panier de nourriture et le garderai fort contre mon corps afin que quand la faim viendra, je puisse la combattre."
"Les mets des démons son les plus fins du monde, le sais-tu ?"
"Alors je me forcerai à manger mes propres vivres et me gaverai, dussé-je manger la terre et les pierres du sentier.
J'irai ensuite dialoguer avec les démons."

La jeune apprentie salua son maître qui s'en allait à travers le sentier de la montagne. Elle remplit un sac d'herbes et de baies que la nature lui procura, puis elle s'en alla à son tour. Le premier démon était un fin parleur et l'odeur de sa table troubla l'estomac de Shotoka. Sans même répondre aux avances du démon, elle vida son plein sac et lui dit: "Je suis Shotoka, et je te salue, démon. Je m'en vais en ce moment même retrouver mon guide par delà la montagne !". L’illusionniste arrogant rugit de rage et s'en retourna dormir, blessé par le refus de la jeune femme. Shotoka pensa à l'orgueil, et continua. Quelque minutes plus tard, un doux parfum de fleur arriva à ses narines. Elle trouva au détour d'un bosquet, la fine silhouette d'une femme affairée à sa toilette. Elle cria sans se retourner:"Prends, et alors tu seras comme moi, belle et séduisante !". Shotoka l'enviait, et la tentation fut grande, mais elle prit une pleine bouchée des feuilles de l'arbuste et, ramenée à la réalité des choses, se fit une raison et s'en alla en mâchant. Shotoka pensa à la jalousie. Ce n'est qu'une fois arrivée en haut, affamée, assoiffée et fatiguée qu'elle entreprit d'ouvrir la porte de l'imposant palais qui dominait la montagne. La grand salle était pleine de courtisanes et courtisans. Au fond, on servait du vin au noble du château. Sa taille et son ventre donnaient l'appétit. Il déclara de sa voix grave: "Viens te reposer et partager mon repas, aventurière, tu pourras ainsi continuer ton chemin sans craindre les démons." Shotoka vint s'asseoir près du chef des lieux, mais ne toucha pas à ce qu'on lui servit. "Ta méfiance est toute à ton honneur, jeune fille, mais n'aies crainte, ma maison n'est pas ensorcelée.". Ce à quoi Shotoka répondit "Vous me semblez pourtant être de ceux que j'évite, Monseigneur, et vous m'offrez là bien trop de victuailles que je ne pourrais avaler en une vie ! Venez plutôt faire quelques pas dans le somptueux jardin de derrière le palais." Le démon laissa s'échapper un soupir et lâcha: "Je suis trop fatigué, pour l'instant. Mais soit, je t'accompagnerai après ma sieste. Manges à présent." Shotoka quitta la salle et le château, pensant à la paresse. Nombreux furent encore les démons, passé le château, mais une fois qu'ils eurent entendu que Shotoka avait éconduit les propositions du noble de la montagne, les repas de ces derniers perdirent toute leur odeur, et leur attrait. Shotoka descendit donc la montagne, le ventre plein de sa sagesse et de sa volonté. Lorsqu'elle trouva la demeure de la vieille Sawaru, cette dernière continua son histoire.

"Les fées seules pouvaient guider tes pas, mais elles sont discrètes, et tu as su les trouver. Tu mérites de suivre mes préceptes, jeune Shotoka."

-Quoi ? Et c'est comme ça que t'as réussi ? Tu t'fous d'ma gueule ? Oh, chui pas coconne, hein !

-Aussi étrange que cela puisse te paraître, c'est ainsi que j'ai trouvé la demeure... et il est un principe disant que le chemin est plus important que la destination.

-Oué, donc en gros t'as combattu tes vices et maintenant t'es pleine de sagesse et d'volonté... Ouha, t'trop une grande fille, en fait !

-Vois plutôt... Bankaï... !

Sawaru changea légèrement. Temps de la battre à mort, elle aussi... Nous arrivâmes très vite au corps à corps, échangeant séries de manchettes. Une ouverture sur la gauche, une kick de Taekwondo... Paré ?! Une violente droite de Muay m'arriva en pleine mâchoire, puis ce fut au tour du karaté Shotokan de venir à bout de ma contre-attaque pour ensuite laisser place à la même boxe chinoise que nous pratiquions tantôt pour disséminer un nombre incalculable de coups à la fois puissants et rapides sur l'ensemble de mon corps. Un être normalement constitué serait mort depuis belle lurette. Je venais de me faire surclasser. La maîtrise de ses mouvements était... géniale.

-Connais-toi toi-même; connais ton esprit et ton corps, voilà la voie de l'art que tu sembles vouloir utiliser.

Je charge à nouveau. Une parade suivit d'une suite de violents coups de paume dans le thorax. Ses bras s'étaient à l'instant transformés en véritable fusil à pompe.

-Force et volonté.

Les coups de la forme Bankaï avaient créé de véritables ondes de chocs à l'intérieur de mon être, je sentais que je perdais le dessus. Elle arriva proche de ma carcasse courbée... un air de déjà vu... sa paume vint embrasser mon menton et son tibia vint refaçonner quelques unes de mes côtes. Ma garde se baissa, et, toujours en l'air, sa jambe vint se coller à ma tempe. K.O !

Bien-sûr, je ne peux pas mourir. Bon, j'ai honte... Mais c'est ainsi, je ne suis bonne qu'à venir donner un peu de piment à la Shotoka quand elle a besoin de jus. Je n'le dirai jamais, mais... on fait un bon duo, elle et moi.



***

Le fait est que la scène pendant laquelle vous étiez arrivés s'est finalement terminée, et je n'y ai pas assité, comme promis. En fouillant dans la mémoire de Shotoka, j'ai retrouvé une petite bobine qui relate son entrevue. D'après Grimm l'ami Jo', nous avions du talent, et, ça l'intéressait. Quelques années, deux tout au plus, et nous voilà flirtant avec la fine fleur les ennemis blancs.

Citation :

1 - Comment ton perso a débloqué le bankai ?

2 - Comment s'est passé son hollowfication ?

3 - Comment est-ce qu'elle s'est rendue à l'Hueco Mundo ?

Yop !

Heu... Autant, le reste c'est nickel, autant sur l'hollowfication, tu me donnes pas de bonnes raisons. Tu ne fais que relater l'apparition d'un masque sur ton visage et d'un hollow dans ton esprit, mais comment est-ce que tu en es arrivée là ? :/

Je pinaille, je sais, mais je préfère que tu ailles te spoiler sur ce point (au cas où c'est pas encore le cas) et que tu me places quelque chose de plausible dessus.

Courage, on y est presque. ^^

Ichigo est un TRÈS mauvais exemple étant donné que c'est un cas très (trop) spécial pour différentes raisons que je n'énumérerai pas ici.

Donc non, le Hollow n'est pas là sans raison ; les autres spécimens présentés dans le manga sont devenus ce qu'ils sont en faisant l'objet d'une expérience. Néanmoins, celle-ci ne pouvant être reproduire sur le forum pour différentes raisons, nous acceptons les explications originales pourvu qu'elles soient plausibles.

Je ne saurais donc que trop te conseiller de te documenter pour en élaborer une qui te convienne ou à défaut d'opter pour une race que tu maîtriseras un peu mieux si tu t'y refuses, car nous avons tendance à être intransigeants sur la cohérence de ce point précis. Tu risques donc d'avoir du mal à concocter quelque chose de satisfaisant si tu nages dans le brouillard...

Cette schizophrénie n'explique en rien ton hollowmorphose. Je le redis encore : Va te spoiler si tu veux jouer un espada vizard. C'est pas ce qu'il y a de plus simple, donc t'as franchement pas le choix.