Conséquences [Eishiro / Borick]

Sujet: Conséquences [Eishiro / Borick] Ven 2 Mai - 12:20

Tout juste revenu des terres désolées du Hueco Mundo, Borick s'était en quelque sorte mis à jour quant aux récents événements qui avaient secoués Las Noches. L'un d'entre eux avait attiré son attention plus que les autres : l’émergence de nouveaux Arrancars pour prendre place dans l'Espada. Si cela n'avait rien d'anormal, c'était surtout le nom de l'un d'eux qui avait attiré son regard. Eishiro, actuel Octava Espada. Si le personnage lui était inconnu, les actions qui lui avaient permis de s'attirer les faveurs du Rey méritaient que l'on s'y attarde. Traquer un Arrancar et l'exécuter à Las Noches était une chose rare. Outre le fait que l'Exequias ne soit pas intervenu, la non-réaction de la Panthère le surprenait. Avait-il à ce point besoin d'hommes pour se permettre de ne pas châtier un assassinat aux portes même de sa demeure ?

Si les motivations de l'homme lui étaient inconnues encore, Borick savait qu'il devait le rencontrer. En un sens, il était responsable. S'il avait été présent au moment des circonstances, nul doute que cet Octava ne serait plus de ce monde non plus. Si le monde des Hollows n'était que combats et morts, Las Noches méritait autre chose. Et l'Exequias devait y veiller. Qu'importe le passé. Il fallait aller de l'avant. Et puisque le Roi n'avait pas puni l'avorton, il ne voyait désormais plus aucune raison de le faire lui-même. Néanmoins, il lui paraissait indispensable de se présenter à lui. Ne serait-ce que pour le mettre en garde.

Trouver un nouvel arrivant pouvait s'avérer compliqué. Pour n'importe qui. Sauf lui. Avec l'Exequias à sa botte, rien ne lui échappait. Si l'unité de l'ombre avait mauvaise réputation, c'était aussi parce qu'elle pouvait jaillir à n'importe quel moment. D'autant plus depuis que l'Ange blond avait pris les choses en main. Il ne lui fallut dont que peu de temps pour trouver l'heureux élu. Et tandis qu'il approchait de lui, seul, tout de blanc vêtu, il remit en place une de ses longues mèches blondes. S'arrêtant à quelques pas de l'Octava, il inclina très légèrement la tête en guise de salutation. Le respect et la politesse étaient deux choses essentielles à ses yeux. Et il était préférable pour ceux qui croisaient sa route de faire preuve des mêmes aptitudes. La susceptibilité de Borick à cet égard était grande.

- Tu es le nouvel Octava, je présume. Je me permets de venir à toi afin de me présenter officiellement. Je suis Borick "El Emperador", Seigneur et maître de l'Exequias.

Le sourire qu'il affichait avait pour but de mettre les autres à l'aise. Mais derrière cette façade, l’œil scrutateur de Borick ne laisserait rien passer. Il fit quelques pas de plus, détaillant ainsi cet homme. Bien qu'il connaisse son nom, il attendait que la créature se nomme elle-même. Question de bienséance. Dans quelle catégorie serait-il rangé, ce très cher Arrancar ? De ceux qui agissaient sans réfléchir et ne vivaient que pour la mort ou de ceux qui pouvaient parlementer sans dégainer une arme, faisant preuve d'intelligence ? Il n'avait en réalité qu'une hâte : savoir à qui il aurait à faire. Ce pourquoi il se permit de rajouter ces derniers mots. Comme si de rien n'était. Alors même que ces propos prouvaient qu'il s'était déjà renseigné sur lui.

- Il est de coutume pour moi de rencontrer les nouveaux venus. Que chacun puisse comprendre que Las Noches n'est en rien le Yermo. Le civisme est important si nous voulons être autre chose que de simples bêtes. J'ai cru comprendre que ton arrivée en ces murs a été plutôt... Mouvementé ?

Comme à mon habitude, je décidai de faire une promenade dans le palais del Rey, « Las Noches ». Ce nom s’était gravé dans mon esprit comme la morsure du fer chauffé à blanc sur la peau. J’exécrais ce nom de tout mon cœur, ce lieu était emplis de haine des autres, aucune personnes ne comprenait ce que je suis réellement. Je me sens si seul, pas cette solitude lorsque quelqu’un est supérieur au monde qui l’entoure comme el Rey, mais cette sensation que quelque chose a disparu au sein même de mon âme. C’était en effet le cas, ce palais est l’endroit où tout a commencé pour moi tandis que les autres particules de mon âme qui m’avait façonné ont disparues. Tous ces êtres remplis de soif de pouvoir, de conquête et d’évolution qui évoluaient en ces lieux. Je décidai de faire mon deuil. J’allais sur mon lieu de repentance, quand à l’assassinat pur et simple de celui qui avait fait la même chose sur ma moitié. Cette promenade n’étant qu’un prétexte pour réfléchir, chose que la plupart des Espada ici ne savent pas faire, sur ce pan de mon passé qui a finis englouti par la guerre, la chasse mais surtout la jalousie.

Cependant, à chaque pas que je faisais, je sentais comme une présence informelle derrière moi, quelque fois devant. Bref, dans toutes les directions où il y avait de l’ombre. Je me souvins que les autres Espadas m’avaient parlé de cette branche d’Arrancars spécialisés dans le renseignement et le respect des règles, une milice en fait. Je m’arrêtai pendant un court instant sentant que quelque chose était entrain d’arriver. Quelque instants après, je repris ma route constatant que personne n’était là. Ce fut après quelques minutes de réflexion supplémentaire, que je ressentais de nouveau cette sensation désagréable. Je me maudissais de ne pas savoir maitriser le Pesquesias, pourtant si utile dans cette situation. Je décidai de me lancer, et je le vis lui. Il m’attendait de pied ferme, son visage ne me rappelait personne, peut être encore un gamin venu chercher querelle pour avoir mon poste et qui finirai comme les autres, complètement surpassé et finir à quatre pattes faisant les tâches les plus ingrates du palais, ou mort.

Je le jaugeai pendant quelques instants, ma première impression fut balayée immédiatement. Une sensation de calme prit pas sur mon impatience. Il était plutôt grand, blond, et vêtu de la manière que moi. Je compris ainsi que c’était le Chef de l’Exequias, cette unité de l’ombre tant exécré par les autres Espada. Il me fit un geste de la tête en guise de salutation, puis il prit la parole :

"Tu es le nouvel Octava, je présume. Je me permets de venir à toi afin de me présenter officiellement. Je suis Borick "El Emperador", Seigneur et maître de l'Exequias. "

Pendant qu’il prononçait ces mots, un sourire se dessina sur son visage d’ange. Ce sourire là, je le considérai comme insolent, mais aussi très révélateur de ce qu’il pensait. " Il cherche à me provoquer … ". Puis, il reprit la parole :

" Il est de coutume pour moi de rencontrer les nouveaux venus. Que chacun puisse comprendre que Las Noches n'est en rien le Yermo. Le civisme est important si nous voulons être autre chose que de simples bêtes. J'ai cru comprendre que ton arrivée en ces murs a été plutôt... Mouvementé ? "

J’avais raison, il me testait. Je ne sais pas pourquoi il cherche à me tester… Peut être une catégorisation de tous les Espadas et c’est tombé sur moi aujourd’hui. Comme il a à sa botte l’Exequias, cela ne doit pas être trop difficile de trouver tout le monde, dans le palais. Je lui rendis le salut, et je pris la parole :

" Ravi de vous rencontrer, Borick « El Emparador », voila un nom bien insolant pour le Chef de l’Exequias, et non pas du Hueco Mundo. Mais bon, je peux passer outre. Je suppose que ce n’est pas la peine de vous dire mon prénom puisque vous le savez déjà. Ne me prenez pas pour un imbécile. Si vous savez que mon arrivée à Las Noches c’est faites par un meurtre, alors vous me connaissez aussi bien que vous. "

J’avais prononcé ces mots uniquement par défi, par orgueil. J’attendis sa réaction, le testant de la même sorte qu’il fit. Je décida de chercher cet homme qui me prenait pour un de ces Espada orgueilleux qui aurait déjà tenté de faire disparaitre ce sourire provocateur de son visage.

PS : Ceci étant mon premier Rp, peux-tu me dire ce qu'il ne va pas ?

Le rire cristallin de Borick s'élevait dans les airs alors que l'Espada achevait ses propres paroles. Il ne manquait pas d'audace mais malheureusement pour lui, il était tombé sur la personne à ne pas défier. Il allait le lui faire savoir. L'Espada inquiétait par-delà les terres mais ici, au cœur de la Citadelle, elle n'avait aucune emprise sur l'Exequias. Moins encore sur Borick qui connaissait mieux que quiconque cette unité. Lui qui avait été le Tercera et qui avait refusé la place de Primera pour ne pas être trop proche de la Panthère. Il ne pouvait pas en vouloir à cet homme de ne pas le connaître. Toutefois, il ne passerait pas sur l'impolitesse de cette créature. Une aura ambrée l'enveloppa presque soudainement. Et tandis qu'il s'approchait de l'Espada, la pression spirituelle de l'Exequias éclata au grand jour.

Une chape de plomb tomba sur le terrain. La présence de Borick avait été si soudaine, si violente, qu'elle allait appuyer peu à peu sur l'esprit et le corps d’Eishiro jusqu'à ce qu'il courbe l'échine face à la puissance d'El Emperador. Pourrait-il y résister ? Il en doutait fortement. Il était à sa merci, au même titre que n'importe quel Arrancar sur ce territoire. En dehors de Grimmjow, personne ne tenait tête au blondinet. Et la leçon commençait aujourd'hui.

Puis, jugeant qu'il était peut-être bon de ne pas le détruire tout de suite, Borick retint son Reiatsu. L'air se fit moins lourd, libérant quelque peu Eishiro sans pour autant faire disparaître cette sensation de danger. Qu'importe ce qu'il pense de lui, il devait seulement comprendre qu'on ne manquait pas de respects à l'une des plus anciennes créatures de ce lieu. N'en déplaise à son grade d'Octava qui ne représentait rien pour El Emperador. Posant un regard bienveillant sur lui, il reprit la parole, toujours aussi calme :

- Un nom est un nom, qu'importe qu'il te paraisse insolent ou non. Quant au tiens, que je le connaisse ou non n'empêche pas de respecter la tradition et de l'annoncer. Nous ne sommes plus des animaux, Octava. Et si d'aventure tu aspires à vivre en paix à Las Noches, je te conseille vivement de ne pas oublier cette leçon.

Le sourire ne quittait pas le visage de l'ange. Il comprenait la réaction d'orgueil mais ne comprenait pas cette volonté marquée de le tester à son tour. Lui qui avait respecté le protocole le plus élémentaire ne pouvait supporter une telle arrogance. Il n'était pas ce petit arrancar qu'il avait abattu pour entrer au service du Rey. Quant au titre dont il s'affublait, il était justifié. Mais cela n'était pas l'heure d'en discuter.

- Si tu ne veux pas être traité comme un imbécile, évite d'agir comme si tu en étais un. Tu n'es plus au Yermo, ne l'oublie pas. Les créatures que tu croiseras dans ce domaine dépassent de loin les capacités de celui que tu as exécuté. Elles dépassent même les tiennes. Ici, il existe des conventions, des règles. Certaines tacites, d'autres plus évidentes. Pour ma part, je n'accepte pas le manque de respect. Encore moins lorsqu'il vient d'un Espada si impétueux. Maintenant que les choses sont claires, j'espère que nous pourrons repartir sur de bonnes bases. Après tout, nous appartenons à la même caste, n'est-ce pas ?

Il s'arrêta, posant la paume de sa main sur la garde de son Zanpakutô aussi immaculé qu'il l'était lui-même. Borick détestait faire usage de la force mais de par son grade et son passé, il ne pouvait accepter pareil traitement. Inutile d'en venir aux mains alors qu'il possédait cette aura propre à faire plier les faibles.

- Je suppose que tu n'as pas rencontré grand monde de notre armée jusqu'à maintenant ? Ça explique peut-être ton tempérament... Sache que je ne suis pas ton ennemi.

Suite à mes mots, un rire cristallin alla heurter les hauts murs de la forteresse. Son rire n’était pas le rire d’une personne prises à son propre piège, mais d’un homme susceptible au plus au point. Je l’avais sous-estimé, je ne suis qu’un pauvre Octava Espada se rattachant à son passé et à son rang pour évoluer dans ce monde. Je m’était attiré des ennuis avec ce type qui semblerai être très fort. Comme pour confirmer mes pensées, son reiatsu se lâcha et me frappa comme une gigantesque lame de foudre me paralysant. Cette couleur d’ambre éclata dans ce couloir aux couleurs si ternes, le contraste me fis revenir en arrière…

« (…) Je fus aveuglé par une lumière tellement forte que j’en fus étourdit. Bien sûr, mon instinct pris le dessus, manger ou être mangé. J’attaquai avec ma rage aux lèvres avec le sentiment que mes anciens compagnons regardaient ce moment avec impatience, l’heure de la vérité. Serais-je capable d’affronter un ennemi qui semble me surpasser ? Lorsque je portis le premier coup, c’est une main quasi humaine qui stoppa mon coup. A cet instant une immensité de sentiments déferla sur moi, m’étouffant, c’était comme si je me trouvais sous un gigantesque tsunami me broyant contre un mur, je vécu l’expérience d’un noyé. Je sus que c’était lui, la personne que je cherchais depuis tant d’années. Lorsque je rouvris les yeux, j’étais allongé sur le sable chaud du Yermo, en sueur. »

Ce sentiment, je l’avais déjà senti auparavant. Le reiatsu me força à fléchir les genoux, après quelques secondes de combats acharnés, je me rendis et me laissa aller. La douleur de mes muscles complètement engourdis tombant sur le dur sol de marbre n’était rien par rapport à cette cuisante défaite. Ca aussi, je l’avais ressenti, ce même sentiment d’impuissance qui l’avait amené à faire un geste insensé, heureusement que j’ai mûri… Borick, El Emperador. Un nom bien porté finalement. Je ne suis qu’un Espada, l’Octava qui plus est. Je ne pouvais pas le combattre bien que l’envie y était. Comme pour répondre à ses pensées, Borick s’adresse à lui sur un ton qui se voulait complaisant mais ô combien jouissant de ma situation.

« Un nom est un nom, qu'importe qu'il te paraisse insolent ou non. Quant au tiens, que je le connaisse ou non n'empêche pas de respecter la tradition et de l'annoncer. Nous ne sommes plus des animaux, Octava. Et si d'aventure tu aspires à vivre en paix à Las Noches, je te conseille vivement de ne pas oublier cette leçon. »

Tout en parlant, il ne cessait d’arborer ce sourire compréhensif, comme s’il me connaissait mieux que moi-même. En fait, ça pourrait être le cas, d’après les dires des autres, c’est une des entités les plus vieilles de Las Noches. Autant quasiment quel Rey, le tester était comme tester el Rey, Grimmjow Jaggerjack. Autant ne jamais essayer, pourtant je l'avais fais, et obtenus une réponse malgré ma position actuelle.

« Si tu ne veux pas être traité comme un imbécile, évite d'agir comme si tu en étais un. Tu n'es plus au Yermo, ne l'oublie pas. Les créatures que tu croiseras dans ce domaine dépassent de loin les capacités de celui que tu as exécuté. Elles dépassent même les tiennes. Ici, il existe des conventions, des règles. Certaines tacites, d'autres plus évidentes. Pour ma part, je n'accepte pas le manque de respect. Encore moins lorsqu'il vient d'un Espada si impétueux. Maintenant que les choses sont claires, j'espère que nous pourrons repartir sur de bonnes bases. Après tout, nous appartenons à la même caste, n'est-ce pas ? »

Ces paroles me frappèrent. Tout d’abord parce qu’elle se rapprochait de l’idéal que je me faisais de l’Espada avant que je l’intègre, et, de plus, il considère tous les Espadas sur un pied d’égalité mais avec une puissance différente.

« Je suppose que tu n'as pas rencontré grand monde de notre armée jusqu'à maintenant ? Ça explique peut-être ton tempérament... Sache que je ne suis pas ton ennemi. »

Il avait raison, étant tout nouveaux je n’avais qu’eu le temps de discuter avec les autres sans trop chercher la confrontation habituelle. De même, comme ce n’est pas mon genre de tester mes muscles avec les autres, je n’ai put observer l’écart de niveau entre eux et moi. Je pris conscience de ça. Mais… Il me restait quelque chose au travers de la gorge. Ce flash-back d’un millième de seconde, me mis dans le doute le plus profond. En effet, le contact avec ce reiatsu me permit de sonder ses sentiments. Il avait la même perception que moi de Las Noches. Que quelques Espadas sont des bêtes sauvages encore dans leurs délires d’Adjuchas voulant évoluer.

« Je suis désolé d’avoir voulu vous tester comme vous l’avez fait pour moi. Je suppose que cette attaque ait été uniquement crée pour remettre à leur place des Espadas trop prétentieux pour vous reconnaitre comme étant de même puissance qu’eux. Alors que vous faites partis des Exequias, cette bande méprisés dans ce palais. Ce n’est pas mon avis, même si je n’aime pas les manières de vos hommes. Comme m’espionner pour savoir où je suis. »

Je marquai une pause pendants quelques secondes m’accordant un temps de réflexion. Puis, je repris :

« Je fais une balade, dites de repentance. Je m’expie de tous mes actes du passé. Si vous voulez bien me suivre, je vais vous montrer où cela c’est passé. Le meurtre je veux dire. Enfin, si vous le voulez. Sinon, je dis au revoir. Borick, Chef des Exequias. »

PS : Si t'as l'impression que ça ferme le sujet, alors je peux changer le post. J'aimerai bien faire un RP style combat, pour voir comment ça marche et ainsi pouvoir ne pas faire d'erreur.

Une simple incompréhension, voilà ce que c'était. Eishiro se fourvoyait en se croyant la cible d'un potentiel test : Borick ne faisait que prendre connaissance de la nature de cet homme afin de savoir à qui il avait à faire. Ce n'était finalement qu'une visite de courtoisie qui avait failli dégénérer à cause des manières de l'Arrancar. Fort heureusement, Borick n'était pas un homme entêté et les excuses d'Eishiro apaisèrent son esprit. Il aurait tout aussi bien pu le reprendre quant au but réel de cette technique mais entrer dans ce genre de débat ne servait à rien. Jamais il ne s'était considéré comme inférieur à l'élite de Las Noches. Pour dire vrai, c'était même plutôt l'inverse.

Par ailleurs, l'Octava se trompait une fois encore lorsqu'il parlait de l'Exequias. L'unité n'était pas détestée, seulement ignorée ou crainte en fonction des circonstances. Ils étaient invisibles, n'agissaient que sur ordre de Borick et personne d'autre. Et cette "police" n'avait en réalité qu’un seul rôle : s'assurer que personne ne trahissait le Rey. Déserteurs, traîtres. Ils étaient tous dans le collimateur de ces Arrancars aux talents si spécifiques. L'Octava parlait d'espionnage, de filature. Ce n'était pas exactement le cas.

- Il n'y a aucun mal. Quant à mon unité, elle fait ce pourquoi elle a été créé. Mais sois assuré que tu ne seras plus suivi à ton insu. L'Exequias traque les traîtres et ceux qui tournent le dos à Grimmjow. Ce n'est pas ton cas. Tu n'as donc rien à craindre d'eux.

Borick prenait soin de bien parler des Arrancars qui composaient son unité et non de lui. Pour sa part, il préférait ne pas s'avancer. Outre la mission qui était la sienne, c'est surtout pour ses projets personnels qu'il s'informait. Chaque âme pouvait avoir un rôle à jouer dans ses plans. Les pions les plus dangereux ou les moins utiles étaient alors évincés. Il était toutefois trop tôt pour cataloguer cet homme. Pour l'heure, il accepterait son invitation.

- Je te suis, Eishiro. Je suis en effet curieux d'en apprendre plus sur cette histoire et qui d'autre pour m'informer que l'acteur principal ? Je vais me permettre une petite question, néanmoins. Pourquoi avoir pris le risque d'abattre cet Arrancar par ici ? Las Noches est une zone dangereuse et la plupart des Hollows ou Arrancars non affiliés à l'armée de la Panthère évitent soigneusement ces murs. Je suppose que l'exécution de ta cible était ta priorité, sans quoi tu n'aurais sans doute pas pris autant de risques.

Ici, il ne faisait que supposer. Borick était un homme patient par nature. Et en se projetant un peu, il sait comment il aurait réagi à la place d'Eishiro. Plutôt que de frapper au sein même de la Citadelle, il aurait attendu un faux pas et ensuite serait tombé sur sa proie. Là, cet Arrancar avait frappé au cœur d'une zone ennemie. Encore que le terme soit un peu fort. D'aucun aurait dit qu'il était fou. Mais le blondinet préférait employer le terme "déterminé". Et l'armée de Las Noches manquait cruellement de ce genre de tempérament. Était-ce cela qui avait plu à Grimmjow ? Peut-être bien que oui. Plaçant ses mains dans son dos, il emboita donc le pas de l'Octava.

- Se repentir... Voilà quelque chose qui n'est pas courant par ici. Tu es différent des autres. C'est une bonne chose.

Citation :: Pas de soucis, on pourra faire une petite passe d'arme pour que tu testes le système. Au besoin, j'interviendrais pour te dire ce qui ne va pas.

Suite à mes paroles, le Chef de l’Exequias s’accorda un court moment de réflexion. Je ne pensais pas qu’il allait me pardonner en fait. Je croyais que cette rencontre allait se terminer sur un statu quo entre nous deux.

"Il n'y a aucun mal. Quant à mon unité, elle fait ce pourquoi elle a été créé. Mais sois assuré que tu ne seras plus suivi à ton insu. L'Exequias traque les traîtres et ceux qui tournent le dos à Grimmjow. Ce n'est pas ton cas. Tu n'as donc rien à craindre d'eux."

Je m’étais trompé sur tout, et c’est la première fois depuis que je suis ici que je me suis autant fourvoyé dans un raisonnement. Après quelques instants il reprit :

"Je te suis, Eishiro. Je suis en effet curieux d'en apprendre plus sur cette histoire et qui d'autre pour m'informer que l'acteur principal ? Je vais me permettre une petite question, néanmoins. Pourquoi avoir pris le risque d'abattre cet Arrancar par ici ? Las Noches est une zone dangereuse et la plupart des Hollows ou Arrancars non affiliés à l'armée de la Panthère évitent soigneusement ces murs. Je suppose que l'exécution de ta cible était ta priorité, sans quoi tu n'aurais sans doute pas pris autant de risques."

Tout cela prenait une tournure intéressante. J’ai senti que cet homme là n’était pas comme les autres, il parlait de civilité tout à l’heure, de visite de courtoisie. Il était vraiment différent. C’est pourquoi je décidai de l’amener voir la tombe que j’avais moi-même faites après la mort de cet Arrancar. Seul el Rey le savait, les autres ne passaient jamais à cet endroit ou sinon, ne voyait qu’une colonne de plus au palais. En quelque sorte, c’était un symbole, il me considérait pas comme un ennemi et m’a pardonné pour ma fougue. Je partis devant, Borick me suivant, les bras croisés dans le dos. Je pensais sincèrement qu’un homme tel que lui valait cette promenade. C’était le seul qui aurait un tout petit peu de jugeote et pourrait me comprendre. Même si je gardai une certaine méfiance à propos de ce blondinet, il avait quelque chose que je n’avais pas. La force ? Une armée ?… Un cœur ? Non, je ne sais pas.

"Se repentir... Voilà quelque chose qui n'est pas courant par ici. Tu es différent des autres. C'est une bonne chose."

Cette phrase si soudaine me calma dans mon raisonnement. Lui aussi pensait que j’étais différent, alors nous étions tout les deux dans le même raisonnement. C’est en réalité le statu quo attendu. L’un et l’autre nous nous jugions par le biais de nos paroles et non pas par la force. Même s’il m’en a fait la démonstration, il n’a pas vu la mienne. Je sais à quoi m’attendre au cas où, lui non. Lors de la marche, je pris la parole :

« J’ai donc eu tout faux sur ton Exequias, ton objectif et tout le reste. Encore une fois excuse-moi. C’est idiot n’est ce pas ? La fougue du jeune face à l’ancien. Toujours impétueux et remit à sa place. L’inexpérience face à l’expérience. Malheureusement je t’ai sous estimé, te croyant pour un de ces gamins avides de pouvoirs venant chercher querelles au plus faibles des Espadas. Dont moi. »

Nous arrivâmes dans cette haute salle de marbre blanc, en plus de toutes les colonnes qui peuplaient cette aula, une, noire, se dressait à un endroit précis.

"C’est une tombe, je l’ai créée il y a quelques temps maintenant. J’y ai mis le corps de l’Arrancar tué et toutes les affaires me rattachant à ma vie passée. Sache que je n’ai jamais pu me défaire de ce pan de mon histoire. Tu disais que c’était risqué ? Pour moi, fraichement Arrancars, je ne pensais pas aux conséquences. Inconscient, certes mais j’avais un but. Une vengeance bestiale comme tu les hait. Je n’ai jamais su qu’il y avait une étape supérieure à celle de Vasto Lorde, alors ne pense pas que je connaissais Las Noches. Pour moi, c’était un autre plan d’existence réservé aux plus forts des Vasto Lorde. Ce n’est quand y pénétrant que j’ai su où j’étais. Malheureusement, je ne pouvais pas faire machine arrière, je devais le faire. C’était en effet ma priorité, j’avais prévu d’aller voir el Rey après cet acte et demander ma mise à mort. Mais, c’est lui qui m’a trouvé en premier, et je ne sais par quel miracle il m’a pris dans l’Espada. Je parle de repentance, car en tuant cet homme, j’ai tué mon passé, et tous les Hollows qui m’ont composé ou qui ont fait partis de mon histoire pèsent sur mon esprit. Je suis entré dans une ère nouvelle, il me faut m’absoudre de tous mes pêchers antérieurs pour pouvoir agir librement, sans aucun remords sur la conscience, et vivre de nouveau pour mon but. Seul el Rey a pu le comprendre, j’espère que cette discussion ne fut pas inutile pour toi, que tu puisses mieux me cerner. Mais bon, assez parlé de moi, en plus d’être le Chef de l’Exequias, qui es tu ?"

Je n’avais pris aucun risque dans mon discours, éclaircissant quelques points, en gardant obscurs d’autres par point de vue personnel. Mais maintenant mon attention était focalisée sur lui, ce Borick que je ne connaissais pas.

Que l'on se trompe sur lui n'était en rien une nouveauté. Borick entretenait cette illusion au quotidien, ce qui l'avait d'ailleurs amené à gravir les échelons sans forcer. On ne se méfiait pas d'emblée de lui. Son visage d'ange, ses manières de nobles, sa volonté d'éviter les combats quand il le pouvait : autant d'éléments qui permettait aux autres de le juger sur sa simple apparence. Mais El Emperador était en réalité une ombre. Et qu'importe son apparence, c'était ses idées qui faisaient de lui l'homme le plus dangereux de Las Noches. Certains le savaient. Mais rares étaient ceux qui étaient dans la confidence. Un secret bien gardé est un secret non dévoilé. Ni plus, ni moins.

Si l'Espada était régie par cette notion de chiffres et de puissance décroissante, le blondinet savait que ce n'était qu'un leurre. Il savait que certains jouaient la carte de la faiblesse pour ne pas se faire remarquer. Être sous les projecteurs de la Panthère n'était pas toujours une bonne chose. Lui-même avait opté pour cette stratégie à l'époque. Ce qui avait été utile. Un instant, le nom de Dark lui traversa l'esprit. Lui seul avait été informé de tous ses projets. Mais aujourd'hui, il était mort. L'ancien Primera Espada, son frère. Il avait accepté de se sacrifier et de rester à la lumière tandis que Borick restait dans l'ombre à tirer les ficelles. Il se tût un moment avant de mettre de côté son ressentiment. Ce n'était ni le lieu ni le moment.

L'histoire de l'homme lui était désormais contée. Il y avait du vrai dans ce qu'il disait. Les Arrancars nouvellement créés restaient encore rattachés aux instincts qui étaient les leurs. La renaissance totale ne se faisait qu'avec le temps. Preuve en était le revirement d'Eishiro. Il avait raison en tout cas : il parvenait à mieux saisir le caractère de l'Octava. Même s'il ne pouvait s'y fier totalement. L'homme semblait intelligent, bien qu'impétueux. Mettre de côté sa vie passée pour profiter pleinement de cette renaissance. Le maître de l'Exequias le comprenait. Sans doute même mieux que quiconque, lui qui avait profité de cette nouvelle naissance pour oublier complétement sa vie antérieure. Celle d'un simple Hollow qui haïssait son apparence.

- Je pense en effet mieux comprendre tes motivations. Et te remercie de t'être ouvert à moi de la sorte. Il n'est jamais évident de se laisser aller ainsi et je respecte cela.

Devait-il répondre favorablement à sa demande ? Borick était connu à Las Noches et une partie de son histoire aussi. Ainsi, il n'y avait aucun secret à décrire son parcours. Ne serait-ce que pour lui rendre la pareil. Poussant un bref soupir, il leva les yeux vers les hauteurs. L'esprit déjà tournée sur son passé.

- Ce que je suis ? Ni plus ni moins ce que tu as devant les yeux. Je suis l'ombre et la lumière. J'ai vu naître la nouvelle Espada après la chute du Shinigami Aizen. J'ai vu naître Grimmjow comme Seigneur de ce monde. Nous avions décidés, à l'époque, d'intégrer cette élite pour détruire nos ennemis. Mais comme tu as pu le voir, la Panthère sait s'entourer. De simple Fraccion du Primera, je suis devenu Novena puis Sexta Espada. Pour finalement intégrer cette unité tant décriée. L'Espada ne me convenait pas. Trop enclin à combattre plutôt qu'à discuter. Je ne suis pas de ceux qui aiment la mort. Bien que je sois capable de la dispenser.

Il avait gagné le droit d'être un Espada après avoir mis à mort un Capitaine du Seireitei. Une précieuse victoire. Mais encore aujourd'hui, il pestait contre cet acte : cela l'avait dévoilé aux yeux du Roi et ce dernier ne l'avait plus lâché du regard. Au moins, la place d'Exequias lui garantissait l'ombre tant désiré.

- Au final, je ne suis qu'une simple âme parmi les autres. Qui n'aspire qu'à la supériorité de l'esprit sur la force.

De nouveau, il souriait. Le renseignement était important pour celui qui déplaçait les pions sur l'échiquier. Connaître les forces et les faiblesses des autres était devenu une priorité.

- Mais je suis sûr que tu te plairas par ici. Il n'y a pas que des brutes écervelées. Seulement nous sommes en guerre... Il nous appartient donc de nous montrer prudent. Je suppose que tu sais pour les Mahô Tsukai, n'est-ce pas ?

C'était préférable s'il était Espada. Après tout, il était désormais en première ligne.

Je pensais avoir mis assez d’indice dans mon récit pour qu’il puisse me dire son histoire, se sentant obligé, par courtoisie, de me conter la sienne. Cependant, l’Arrancar à qui j’avais à faire semblait être préoccupé par quelque chose, c’est pourquoi je regrettai immédiatement de lui avoir demandé une chose pareille. Oui, des remords face à cette demande futile. Pourquoi ais-je voulus savoir ce qu’il était vraiment…

« Je pense en effet mieux comprendre tes motivations. Et te remercie de t'être ouvert à moi de la sorte. Il n'est jamais évident de se laisser aller ainsi et je respecte cela. »

C’était évident qu’il n’allait pas se confesser comme je venais de faire. Cela me mettait en rogne, d’une part parce que j’avais l’impression qu’il m’avait manipulé pour obtenir un quelconque éclaircissement sur mon histoire, d’autre part parce que je n’allais pas connaitre la sienne. De plus, j’avais fais une erreur. Demander de faire rejaillir le passé d’un Arrancar n’est jamais correct. En effet, généralement un Arrancar vivait d’instincts primaires en tuant pour survivre ou dominer. Shenzu et moi étions les seuls à avoir eu une vie d’aide, et encore, le plus souvent nous tuions pour notre survie. Si ce n’est pas la personne concerné qui t’en parles alors cela veux dire qu’il ne veut pas en parler. D’ailleurs ce qu’il avait dit est vrai : il n’est jamais évident de se laisser aller ainsi. Une faiblesse, je venais de trouver une faiblesse. Peut être parce que j’avais senti quelque chose dans son reiatsu tout à l’heure qui m’avait rappelé Shenzu ? Pourtant malgré mes suppositions, il répondit à ma demande.

« Ce que je suis ? Ni plus ni moins ce que tu as devant les yeux. Je suis l'ombre et la lumière. J'ai vu naître la nouvelle Espada après la chute du Shinigami Aizen. J'ai vu naître Grimmjow comme Seigneur de ce monde. Nous avions décidés, à l'époque, d'intégrer cette élite pour détruire nos ennemis. Mais comme tu as pu le voir, la Panthère sait s'entourer. De simple Fraccion du Primera, je suis devenu Novena puis Sexta Espada. Pour finalement intégrer cette unité tant décriée. L'Espada ne me convenait pas. Trop enclin à combattre plutôt qu'à discuter. Je ne suis pas de ceux qui aiment la mort. Bien que je sois capable de la dispenser. »

J’eu le sentiment d’une petite victoire. Il venait de révéler un indice précieux sur son histoire cachée. Au milieu du parcours décrit par tous ceux qui s’intéresse aux allez et venues de tout les Espadas de Las Noches, défunts et nouveaux. « Nous » Il avait dit « Nous » qui était cette deuxième personne ou ce groupe. Qui ? Je le mis dans un coin de ma tête. Avide de plus d’information j’eu faillit lui demandé comment étais Aizen, s’il l’avait déjà vu, s’il était aussi puissant qu’on le disait au Yermo.

« Au final, je ne suis qu'une simple âme parmi les autres. Qui n'aspire qu'à la supériorité de l'esprit sur la force. »

Borick arborait de nouveau son sourire. Cela trahissait une certaine victoire sur moi. Laquelle ? Je ne sais pas… Il aspirait à la paix des armes, et la guerre des mots, une guerre sans sangs mais civilité. Un homme intéressant mine de rien, sous ses airs de méchant dirigeant, il ne voulait que le calme dans ce palais. Il savait des choses sur le passé de cet endroit, il ne voulait peut être pas retourné dans le chaos que cela avait été. J’eu de la compassion pour cet Arrancar finalement émotif, tant par de futile motif que par des problèmes plus grave. Il me ressemble en un certain sens, une certaine émotion prenant contrôle de ses pouvoirs à certain moments.

« Mais je suis sûr que tu te plairas par ici. Il n'y a pas que des brutes écervelées. Seulement nous sommes en guerre... Il nous appartient donc de nous montrer prudent. Je suppose que tu sais pour les Mahô Tsukai, n'est-ce pas ? »

Malheureusement, j’en avais entendu parler de ces hommes là qui avait attaqué le Hueco Mundo, plus particulièrement el Rey et l’Espada. Mal leurs en pris, Juggernaut et Morgana étaient mort face à notre Seigneur et Maître. Je n’étais pas encore arrivé à ce moment là.

« Oui je les connais, mais je ne savais pas que nous étions encore en guerre. Qu’après leurs lourdes défaites ils arrêteraient d’attaquer Las Noches. Mais je suis prêt à me battre, je ne suis pas Espada pour rien. Je fais partie de l’élite du Hueco Mundo, certes pas le meilleur mais l’un des meilleurs. Cependant, je devrais tester mes pouvoirs sur un adversaire plus fort que moi avant de m’engager stupidement dans une guerre qui pourrait me tuer avant que je ne lève un seul doigt. Je suppose que toi tu va rester en arrière en utilisant ton Exequias pour combattre. Ais-je tors ? Excuse moi d’avance si cela te heurte et je retirerai ce que je viens de dire. »

Le visage fermé, je regardai la tombe. Cachée au creux d’une grande colonne noires, elle y contenait tous mon passé. Il y avait une fine écriture sur le côté, « La pire souffrance est dans la solitude qui l’accompagne ». C’est la raison pour laquelle il fallait que je me batte et que je vive. Cette phrase c’était el Rey lui-même qui me l’a dite, elle restera gravée à jamais dans mon cœur. C’est cette même phrase qui m’a convaincu à entrer dans l’Espada et non pas mourir. Un dernier regard à la tombe et je me tournai vers Borick.

« J’aimerai que tu me rendes un service. Bats-toi avec moi. »

PS : Est ce qu'on peut quand même faire la passe d'arme si la FT n'a pas été validé pour le moment ?

- Tu n'as pas totalement tort, en effet. S'il faut attaquer nos ennemis sur un autre territoire que Las Noches, ce sera à l'Espada d'agir. Pas à moi. Je sais m'effacer lorsque la situation l'exige. Néanmoins, j'ai affronté beaucoup de Maho Tsukai jusqu'à maintenant et je sais qu'une défaite, aussi lourde soit-elle, ne les arrêtera pas.

Il comprenait le pont de vue de l'Octava et percevait le sous-entendu. L'Exequias étant l'ombre, elle n'avait pas vocation à combattre à la lumière. Mais si la sécurité de Las Noches était en cause, alors elle agirait. Comme elle l'avait fait pour stopper Juggernaut. Comme lui-même l'avait fait pour abattre Morgana. Pourquoi se formaliser de cette réflexion alors que, sans le savoir, il avait visé juste ? El Emperador était typiquement le genre d'adversaires à se servir des autres pour combattre. La légende voulait qu'il ne soit pratiquement jamais blessé lors de ses combats. Ses capacités et ses techniques lui permettaient d'ailleurs de se tenir hors de portée de l'ennemi tout en portant de terribles attaques. Il était le Chef de l'Exequias après tout.

S'il n'était pas venu ici dans le but de tester physiquement cet homme, la proposition le fit quand même réfléchir. Lui-même était parti quelques temps au-delà du Yermo et ressentait le besoin de se dégourdir un peu les bras. Il y avait un moment qu'il n'avait pas fait appel à ses serviteurs pour combattre et maintenir le lien qui existait entre eux et lui était indispensable pour le futur de ses projets. Nul doute que cela fonctionnait encore. Mais s'exercer restait une priorité pour toute arme désirant rester opérationnelle.

- J'accepte de te combattre, Octava. Montre-moi donc de quoi tu es capable. Et je te laisserais entrevoir ce que peut faire un véritable Exequias.

Il lui proposait tout simplement de débuter. Honneur au nouveau après tout. Mais El Emperador allait aussi devoir veiller à ne pas y aller trop fort. Outre le fait de ne pas lui dévoiler l'ensemble de ses dons, il souhaitait surtout préserver son intégrité physique. Cet homme était intéressant. Et il répondait favorablement à sa demande pour accroitre ses connaissances sur le sujet. Si l'on en apprenait beaucoup dans une discussion, Dark lui avait appris qu'on pouvait aussi parfois être surpris dans l'étude d'un individu qui combat. Décroisant les bras afin de les ramener devant lui, il étudiait désormais son adversaire du moment avec plus d'attention encore qu'il ne l'avait fait auparavant. Il ne prendrait pas le risque de se faire avoir si facilement. Ne jamais sous-estimer les autres faisait partie de sa règle de combat la plus élémentaire. Et déjà son aura l'enveloppait. Une aura ambrée qui n'était là que pour montrer qu'il était prêt.

Son sourire s'effaça légèrement sans pour autant disparaitre. Maintenant allait se jouer une partie importante. Et s'il respectait ce qu'il avait vu de l'homme, il attendait désormais de le voir en pleine action. Avait-il eu cet Arrancar qui était enterré ici facilement ou par surprise ? Ou avait-il fait preuve d'une grande maitrise de ses dons pour abattre cette créature dans les règles de l'art ? Il le saurait bien assez tôt.

Citation :: Tu seras validé avant le combat donc ça ira. Par contre il faudra penser à mettre tes techniques en balise "hide" pour éviter que d'autres les voient.

« Tu n'as pas totalement tort, en effet. S'il faut attaquer nos ennemis sur un autre territoire que Las Noches, ce sera à l'Espada d'agir. Pas à moi. Je sais m'effacer lorsque la situation l'exige. Néanmoins, j'ai affronté beaucoup de Maho Tsukai jusqu'à maintenant et je sais qu'une défaite, aussi lourde soit-elle, ne les arrêtera pas. »

Après un instant de réflexion, Borick répondit finalement à mon invitation.

« J'accepte de te combattre, Octava. Montre-moi donc de quoi tu es capable. Et je te laisserais entrevoir ce que peut faire un véritable Exequias. »

Ces mots là n’étaient pas rassurants, dans ma naïveté, j’ai crus que les Maho Tsukai s’arrêteraient après une lourde défaite comme ils l’avaient reçu. Cependant, je n’en attendais pas moins du Chef de l’Exequias, prêt à relever le défi que je lui proposais, je me concentrai alors. Même si, intérieurement, un sourire se dessina sur ma bouche. J’avais raison, il ne participait pas directement aux combats, mais il ne fallait pas le sous-estimer. S’il était Chef de l’Exequias c’était parce qu’il le valait, et s’il n’est pas Espada ce n’est pas pour se mettre sous le devant de la scène où quelque chose le gênerai. J’avais demandé ce duel pour me mesurer à plus fort que moi. S’il avait survécu au passage des Maho Tsukai à Las Noches une première fois, c’est qu’il en valait la peine. De plus, j’avais reçu un exemple de sa puissance tout à l’heure, cela me suffisait pour me stimuler dans le combat qui venait.

Je me rappelais des conseils de mon défunt ami. Ne jamais baisser ta garde. Ne sous estimes pas ton adversaire. Tu as un pouvoir qui t’es propre. Surprends ton adversaire. Attaque de plein fouet. Ne le laisse pas respirer. Mène-le au bout. Prend ton temps. Surveille tes arrières. Tous ces dogmes je les connaissais par cœur, répété à maintes reprises lors de mes entrainements en solitaire. Mais surtout, le dernier combat que j’avais mené était cet Arrancar enseveli sous cette colonne. Ce sont ces dogmes là qui m’ont sauvé ce jour là, pas ma force ni ma rage. Mon amitié et ma volonté de vaincre. Si ce n’était pas un ennemi à vaincre pour survivre, je me devais de montrer le meilleur de moi-même à Borick. Faire mes preuves, voilà ce que c’était, en même temps que mettre à l’œuvre tout ce que j’avais appris. Lui montrer que celui qui était à genoux tout à l’heure peut aussi le faire plier. Je pris une grande inspiration et je fis un plan. Je supposais que lui aussi en faisait un à ce moment là. Les bras tendus devant lui, il attendait que ce soit moi qui commence. Son aura ambrée commençait déjà à se profiler. Je m’attendais à tout genre d’attaque, même ce reiatsu paralysant dont il m’avait fait preuve. Toujours en gardant le silence, j’observais l’attitude du Chef de l’Exequias, son sourire avait un tout petit peu battu en retraite. Il prenait donc ce combat comme indicateur futur.

Je fis la chose la plus facile que je connaissais et qui me permettrais de connaitre un peu plus ses capacités et son temps de réaction. Enveloppé comme il était dans l’ombre de la colonne, je pus alors apparaitre brusquement sur son côté gauche de façon à ce que ma lame face un mouvement en demi-lune en visant le bras. Une blessure censée être suffisamment forte pour déséquilibrer son partenaire et non pas le blesser ou le tuer.

PS : Pour le diagramme des compétences de mon profil, je fais comment ?

Eishiro,

Tu es tenu d'indiquer très clairement toutes les techniques que tu utilises et leurs niveaux en hide (ou en spoiler, comme tu veux) à la fin de ton post par souci de clarté. Dans le cas présent, Borick a accès à ta FT mais ce ne sera certainement pas le cas de tous tes adversaires donc autant prendre le pli dès maintenant.

— Melody ♫

Avant même que l'Arrancar ne se jette sur lui, Borick libéra l'essence même de son pouvoir. L'aura ambrée qui l'avait enveloppée précédemment venait de faire apparaître, derrière les colonnes, trois gigantesques Gillian. Caractéristique à leur race, ils poussèrent un cri terrible à l'unisson. Mais il était déjà temps de se focaliser sur le combat. Eishiro avait été rapide. Trop pour que ce soit naturel. Quand avait-il libéré sa véritable forme ? Il ne le savait pas. Toutefois, l'attaque arrivait déjà sur lui alors qu'il avait semblé se téléporter. Malheureusement pour son adversaire, ses Menos étaient en place. Une barrière de protection apparue au moment même de l'impact, repoussant l'attaque au sabre comme s'il n'y avait rien eu. Le visage d'El Emperador se posa alors sur son adversaire.

- Tu es rapide, Octava Espada.

Sans même bouger de sa position, il claqua des doigts. Deux des Menos se précipitèrent vers lui. Le premier ouvrit simplement la gueule, libérant un flot de Bala de faibles niveaux directement sur Eishiro. Le but étant tout simplement de le noyer sous un déluge de petites sphères spirituelles. Et si cela n'était pas suffisant pour prouver à son adversaire de quoi il était capable, le troisième Menos libéra un Cero afin de compléter l'attaque de son partenaire.

La faiblesse des attaques avait toutefois permis aux créatures de viser avec précision, ce dont elles n'auraient pas été capables seules. Mais en les invoquant, El Emperador affirmait son emprise sur elles. Ainsi, même si elles puisaient dans ses ressources pour attaquer, elles bénéficiaient tout de même d'une intelligence un peu plus développée que dans la nature. Encore que, sur ce point, ce ne soit pas toujours le cas.

D'un simple geste de la main, le blondinet remit en place ses longues mèches de cheveux, soufflées par l'explosion précédente. Son adversaire ne pouvait pas être hors combat pour si peu. De fait, il l’attendait. Ils avaient été proches l'espace d'un instant. Mais la créature avait-elle reculée ou était-elle restée là pour profiter de la proximité entre eux ? L'attaque au sabre signifiait que l'homme maîtrisait les bases du Zanjutsu. De fait, il devait se rapprocher. Une force, généralement, contre ceux qui ne se battaient qu'à distance. Un avantage donc contre El Emperador. Mais on ne survivait pas des siècles durant sans renforcer ses faiblesses. Ce qui expliquait l'immobilité de l'Exequias pour l'heure. Il n'avait pas attaqué directement - pas encore du moins - et ne tentait rien pour se reculer.

- Mais il va te falloir un peu plus que ça pour m'atteindre. Je suis ravi de constater que tu n'essayes pas de me tuer. Néanmoins, si tu n'attaques pas réellement, tu ne m'effleureras même pas.

Il l'avertissait. Et Eishirô avait désormais les cartes en main. Soit il persistait à y aller doucement, soit il mettait un coup d'accélérateur. L'un comme l'autre, Borick patientait. Et préparait déjà ses prochains coups. Deux des Menos l'encadraient désormais de leur taille gigantesque. Tandis que le troisième n'avait pas bougé de sa position.

Ma principale force est de pouvoir utiliser ma liberacion très rapidement et de la combiner avec ma teletransportacion. En effet, celle-ci se change en ombres ce qui me permet d’utiliser cet unique pouvoir avant même qu’elle fut achevée. Cependant, Borick avait déjà préparé une contre- attaque, trois Menos n’y plus ni moins. L’un d’eux usa de sa negacion pour protéger Borick de mon assaut. Le deuxième cracha un lot de bala tandis que le troisième me lança un Cero. Belle attaque combinée, mais trop lente pour moi, spécialiste dans la vitesse et la surprise et je me re-téléporta hors de portée des attaques. Cependant, malgré ma vitesse je me fis touché par plusieurs balas me brulant légérement le bras porteur de lame. Cette façon d’invoquer des Menos pour ce battre était révélateur, il n’avait donc pas l’avantage en combat rapproché. Il me faillait donc détruire ses Menos, pour pouvoir l'atteindre au corps à corps. Un plan se mis en place dans ma tête, je savais précisément quoi faire contre l'Exequias. Il pensait pouvoir se conserver à distance de moi grâce aux Menos pour lui laisser l'espace nécessaire à ses techniques à distance. Bonne idée, cet Arrancar était au delà de mes espérances, il me fallait un combat avec un adversaire digne de ce nom, plus avec ces gamins prétentieux qui se pensait supérieur aux Espada. C'était le moment de lui montrer ce que je valait.

"Tu es rapide, Octava Espada. Mais il va te falloir un peu plus que ça pour m'atteindre. Je suis ravi de constater que tu n'essayes pas de me tuer. Néanmoins, si tu n'attaques pas réellement, tu ne m'effleureras même pas."

L’heure n’étant pas à la parole, je décidai de ne pas lui répondre. Je me concentrai du mieux que je pouvais, les dogmes repassant sans cesse dans mon esprit. Il voulait que je me batte sérieusement ? D’accord. Je présentai mon arme à Borick, la prochaine attaque lui montrera qu’il devra se battre à armes égales et non pas en invoquant des Menos. J’étais déjà sous ressurecion alors il me fallait utiliser quelques techniques de plus haut niveau.

"Huelgas … Circulares "

Je plantai ma lame dans le sol et instantanément quatre grandes lames d’ombres surgirent du sol pour aller frapper Borick et ses invocations. L’instant d’après, j’apparu dans l’ombre de l’Exequias corne en avant boosté par toute la vitesse dont j’étais capable. Cette attaque visait son articulation du bras droit, pour lui faire perdre son utilisation.

Eishiro, tu ne peux pas sortir indemne de deux techniques de rang 2 avec une seule technique du même niveau. Tu n'es pas obligé d'ajouter une autre technique pour te dépêtrer de cette situation, mais en ce cas, il te faut au moins encaisser une partie des dégâts (Équivalents à une rang 2 en l'occurrence.). Je te laisse modifier ça.

Muda ~

Allait-il réagir comme il se devait ou poursuivre ce qu'il faisait depuis le départ ? Borick était patient et préférait attendre la suite sans trop anticiper sur les mouvements ennemis. Pour le moment, il se contentait de ça. Si l'Octava avait libéré sa véritable forme, ce n'était pas pour rien. Cette forme était de base plus puissante que la forme humaine qu'ils revêtaient en scellant leur arme. Une forme réelle qu'appréciait évidemment chaque Arrancar puisqu'elle était l'essence même de leur être. Tous, sauf Borick. Lui haïssait à un tel point son apparence sous forme Hollow qu'il ne libérait quasiment jamais cette dernière. A quoi bon alors qu'il se considérait comme parfaitement capable de tenir la dragée haute à ses ennemis sans ?

Finalement, Eishirô opta pour une attaque à distance. Voilà qui était mieux. Alors que la lame adverse pénétrait le sol, une barrière enveloppa Borick dans l'instant. L'un de ses Menos venait une fois encore de former la protection la plus à même de résister à l'orage. Ce fut le moment parfait. Quatre lames sortirent du sol, le prenant lui et les autres Menos à partie. Une action utile, il fallait l'admettre. Un des Menos fut complétement emporté par l'attaque tandis que les deux autres se retrouvaient blessés mais toujours apte à combattre. Borick lui-même ressentit la secousse alors que la lame qui le prenait pour cible se brisait sur son bouclier. Rien de bien méchant mais suffisant pour lui faire dire que l'autre s'y mettait enfin.

Le bouclier disparut juste après le choc, preuve de la force de cet assaut. Mais si son adversaire était rapide, le blondinet l'était tout autant. Alors qu'il apparaissait dans son ombre, visant son bras, la corne empala l'Empereur. Malheureusement, alors que cela pouvait s'apparenter à une victoire, l'image de Borick se volatilisa. Quelques mètres plus loin, il réapparut, tout sourire. Il était indemne alors que juste avant, il avait donné l'impression de se faire avoir. L'esquive avait été en réalité élaborée dès la charge. En croisant le regard de l'ange, Eishiro s'était laissé temporairement hypnotisé. Ce qu'il avait cru atteindre n'avait été en réalité qu'une simple illusion. Une défense parfaite pour semer le trouble chez l'ennemi. Mais qui n'était malheureusement plus utile une fois le secret éventé.

- Beaucoup mieux.

Cette fois, ce fut lui-même qui envoya l'attaque. Un simple coup de semonce en réalité, histoire de lui montrer que pour le moment, il n'était pas sérieux. Le Bala quitta sa main à peine créé. Si la force de destruction était nettement moins terrible qu'un Cero à niveau équivalant, la rapidité et la précision de cette attaque renforçait l'assaut. L'encaisser de plein fouet n'était donc pas conseillé.

Eishiro, non. Juste non. Un point de compétence est plus ou moins égal à une action. Tu as quatre en vitesse, ton maximum en actions est donc quatre. Tu te téléportes déjà trois fois (ce qui revient à trois actions) tu attaques deux fois les Menos, et tu balances toutes tes techniques, autant dire que tu dépasses de très loiiiin ta limite. Merci d'éditer tout ton post pour passer à un niveau plus raisonnable d'actions par tour.
Par ailleurs, je te prie de rendre ton hide beaucoup plus lisible, en faisant apparaître tes actions par ordre chronologique. Balancer tes techniques à l'arrachée et nous laisser nous débrouiller pour reconstituer ton tour, c'est réellement fastidieux.

- Asuna

Sa faiblesse était des plus évidentes et Borick l'avait perçu d'entrer de combats. S'il n'avait pas encore totalement pardonné cet Espada de lui avoir ainsi manqué de respect, il avait évidemment compté sur cette petite passe d'arme pour lui prouver sa supériorité aussi dans ce domaine. Malheureusement, il semblait avoir surestimé l'Octava Espada. Et tandis que l'autre se laissait prendre par son hypnose, il ne put rien faire contre le Bala qui le transperça purement et simplement. Trop rapide pour être paré, son Hierro n'avait pas été suffisant pour palier à ce mouvement. Le corps de l'Espada se souleva du sol, emporté par l'impact, pour s'écraser sur une des colonnes. Cet homme était parvenu à vaincre un autre adversaire ? Mais comment ? La question se posait et l'ange se demandait désormais ce qu'avait pu lui trouver la Panthère. Lui qui était généralement sûr de ses choix semblait s'être trompé sur ce coup.

Mais l'heure n'était pas aux suppositions. L'Octava était certes faible mais pas au point de mourir suite à cette attaque. Toutefois, ce qu'il venait de démontrer au combat et ses paroles audacieuses dès leur rencontre ne plaidaient pas en sa faveur. Et en bon Maître de l'Exequias qu'il était, il se devait d'agir pour le mieux de la Citadelle. Neutraliser les intrus et abattre les traîtres. Techniquement, Eishiro n'entrait dans aucune catégorie. Mais il représentait un danger pour Las Noches : sa faiblesse était indigne d'une place dans l'armée du Rey. Et si la Panthère ne représentait rien à ses yeux, il ne pouvait pas laisser passer le manque de respect précédent. Il allait simplement devoir justifier son acte auprès de Grimmjow mais il savait que cela passerait. Après tout, il était un homme de confiance, non ?

Alors qu'il peinait à reprendre ses esprits, Borick s'approcha de lui. Son regard était compatissant. Mais derrière ce regard se cachait des sentiments difficiles à comprendre. Sa décision était prise depuis les premières paroles échangées. En sa qualité d'Empereur, il ne pouvait tolérer l'affront précédent. Et la chance qu'il lui avait laissée avait été balayée par son incapacité à faire face. Définitivement, cet homme devait disparaître.

- Je crains que ce combat ne se termine déjà. Et tu m'en vois désolé... Bien, je pense que la discussion est désormais close. Je vais donc prendre congé.

Se détournant de lui, Borick fit quelques pas avant de s'arrêter, comme s'il avait oublié quelque chose. Passant ses mains dans ses cheveux, il ne put s'empêcher de sourire alors qu'il prononçait ces mots.

- Oh ! Tant que j'y pense. Si je peux accepter ta faiblesse, je ne peux tolérer ton impertinence et ton insolence. Ta place n'est pas ici... Exequias !

La simple énonciation du nom de son unité suffit à faire apparaître quatre de ses représentants. Lames au clair, ils transpercèrent le corps du malheureux avant même qu'il ne puisse effectuer le moindre mouvement. Le silence se fit. Et Borick perçut le dernier souffle de l'Espada quitter son être.

- Douce musique que voilà. Débarrassez-vous de ça. Je vais rendre mon rapport à Grimmjow.

Ainsi disparut l'Octava Espada. Sans honneur. Aux pieds même des colonnes qui abritaient le cadavre de sa propre victime. Cruelle destinée...

Sujet: Re: Conséquences [Eishiro / Borick]

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Conséquences [Eishiro / Borick]

Conséquences [Eishiro / Borick]

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