Parcourir seul les bas couloirs de Las Noches. Une vie réduite à néant, pour le mener là, dans ces terres damnées. Condamné à faire table-rase du passé, à moins de s'ouvrir au risque de se perdre dans les méandres des ressentiments, de la haine, de la folie. Route de la perdition, qu'il se devait d'éviter par-dessus tout. La retenue. Ne jamais laisser les souvenirs l'entraver. Toujours avancer, s'adapter, évoluer. Esclave des circonstances. Des circonstances que l'Usagi ne s'était pas imaginé si favorable. Un monde dépeint comme bestial. Un monde n'ayant de loi que celle du plus fort. Un monde où le concept même de confiance perdait tout son sens. Et pourtant, d'y trouver une place forte de la solidarité. Une fascination éprouvée à l'observation de ces monstres individualistes laissant s'éclipser un tant soit peu l'obsession de l'évolution en faveur d'une croyance commune en un être mystérieux, le Sima.

Un regard extérieur ? Il aurait semblé bénin que ce soit le cas, pour un shinigami. Et pourtant, sentir sa conscience appelée par une force inconnue. Frustration de n'être capable de localiser ni d'identifier clairement cette sensation. Être de raison, qui ne pouvait poser mot sur cette sensation. S'il était un tantinet méfiant vis-à-vis de cette croyance, Galeno, son hollow intérieur, s'était lui laissé persuader de la véridicité de ce culte. Lui reprocher son semblant de fanatisme ? Encore fallait-il que l'ex-capitaine puisse prendre la mesure de ce que pouvait bien éprouver un hollow pur vis-à-vis de cette émotion curieuse.

Un scepticisme se trouvant ailleurs ; dans la nature même de cette chose. Un Dieu ? Pourquoi alors ne ressentait-il sa présence en son for intérieur qu'après s'être laissé parasiter par son ennemi naturel ? Une créature qui n'avait d'affiliation qu'aux hollows, selon toute vraisemblance. D'une puissance certainement incommensurable. Étaient-il seulement sûr qu'il s'agissait bien d'un être de raison, voire de conscience, tout simplement ? Cette possibilité qu'il ne s'agisse là que d'une anomalie... Mais alors, se tromperaient-ils tous ? Prisonnier de ses questionnements. Des questionnements dont il ne pouvait espérer la moindre réponse. Dans l'immédiat, du moins.

S'arrêter devant une porte immense, celle de la salle du trône, par où se trouvait le maître des lieux. Santo Pastor. Un arrancar l'ayant fait la grâce de l'accueillir, ainsi que de l'intégrer parmi ses plus proches collaborateurs. Malgré tout, de mal connaître le personnage. Une première entrevue personnelle, où il ne s'agissait que de lui attribuer sa place dans l'Espada. Dans un premier temps, ne recevoir aucune responsabilité. Était-ce à considérer que le Rey attendait d'abord de lui qu'il s'acclimate de ce nouveau monde ainsi que de ses mœurs ?

-C'est Kazuhide, j'entre.

Que s'ouvre les portes pour lui permettre de poser pied au seuil de la salle pédante de démesure. Non crédule des intentions d'un dirigeant, l'Usagi savait que ce laps de temps de sérénité ne pouvait durer. Aucun chef ne portait de soldat à un grade déterminé sans rien n'attendre de particulier de celui-ci. De se savoir chair à canon en cas de conflit. Malgré tout, cet homme lui accorderait-il une confiance suffisante pour lui déléguer des responsabilités supérieures ? N'avoir besoin de plus d'un instant pour entre-percevoir la silhouette prégnante de Santo, pour aussitôt courber l'échine.

-Mes salutations, seigneur.

Demeurer un genou à terre, gardant son regard figé au sol, trouble. Ne savoir vraiment comment composer avec cet individu. Non qu'il rechignait à manifester sa bonne fidélité à la cause qu'il s'était promis de servir. Simple gêne de forme. En faisait-il trop ? Au contraire, omettait-il des politesses d'usage ? Dans le doute, de ne prendre l'initiative de lever les yeux vers son seigneur, signifiant la première intention de sa venue en son domaine.

-Arrivé sur ces terres, rien qui ne puisse prouver l'authenticité de ma détresse. Malgré cela, que vous m'ayez cru et accepté... Que vous vous soyez porté garant de ma sécurité... Je ne trouve mot qui puisse rendre compte de la reconnaissance que j'éprouve à votre égard. Je n'aurais sans doute pas survécu sans votre aide... Mon épée est vôtre... et je saurai faire que vous ne regrettiez votre générosité, seigneur.

De toute, il ne pouvait faire marche arrière.

« Redresse-toi, Quatrième Lame. ­»

« J'ai vu en toi par les yeux de Sima et je n'y ai vu que de la douleur. Et Sima m'a dit que tu voulais t'en libérer. Si tu es parmi les miens, si tu es désormais comme mon frère, c'est parce que tu as renié tous tes liens passés, oublié tous tes serments. Si tu souhaites rendre ce qui t'a été donné par Sima, tu sais déjà ce que tu dois faire. ­»

« Ton passé de Capitaine t'a logiquement propulsé à ton rang d'Espada. Une place prisée. Que certains s'étonnent de voir attribuée aussi facilement à un Vizard, sorti de nulle part. Et malgré toute la confiance qu'ils ont en moi, ils doutent ; sentiment légitime. J'imagine que tu as déjà eu à convaincre certains Hollows et Arrancars que tu n'étais pas un traître. Mais je n'ai personnellement aucun doute à ce sujet. ­»

« Mais tu le sais, l'Espada doit rester une élite. Mes soldats les plus puissants, les plus fidèles. Tes vœux me garantissent l'un, mais ton ancien rang seul ne peut suffire à assurer l'autre. ­Je te demande donc, dès cet instant, devant moi... une démonstration. »

N'ajouter mot qui puisse renchérir sa bonne soumission. Cet homme en avait assez vu, et lui demandait désormais de se relever, pour l'écouter. S'exécuter, silencieux, attentif à ce qui suivait. Les formes de mises, pour dire deux choses. Une place parmi ses plus proches serviteurs accordée sur la base de sa confiance en ce nouveau lien précocement construit entre le maître et son vassal, ainsi que de sa confiance dans ses compétences au combat. Avoir donné assez de lui-même pour justifier de cette confiance abstraite ? Ne doutait-il pas un peu de sa bonne foi ? Non qu'il ne se satisfasse d'être ainsi cru. Plutôt, un malaise singulier. Parler avait tendance à rapprocher les hommes. Rien de comparable avec cette conversation, où le seigneur des lieux creusait une distance avec son sujet. Une distance qui avait de paradoxale qu'elle empruntait les traits de la chaleur humaine. Chercher le bon regard du vizard, tout en se gardant d'oublier son rang, les devoirs en découlant.

Somme toute, se méfier de ce que le Rey voulait bien laisser entendre. S'en méfier, mais non de manière péjorative. Se méfier pour mieux connaître son nouveau maître, mieux le comprendre, dans l'optique de mieux le servir. Se méfier... Plusieurs raisons s'emmêlant. Certaines, plus ambigus. Au fond, espérer qu'il doute de lui. Espérer s'approprier l'assurance de ne pas être qu'un pion, interchangeable. Une possibilité déplaisante. Cette certitude, Kazuhide l'obtiendrait dans les ordres qu'il recevrait de cet homme, insondable. De toute, s'il le faisait douter sur la façon dont il le percevait, ce Santo n'en affichait pas moins sa propension à l'accepter parmi les siens, ce qui allait pour le mettre en confiance ; peu importe l'honnêteté dans ses propos avancés.

Entretenir un lien plus intime au Sima, et parler en son nom. Capacité bonne à légitimer sa position dans la cité. Au sortir de son quotidien construit au sein de la Soul Society, un portrait où il se reconnaissait bien. Était-ce à admettre que ce Sima, entité qu'il pouvait percevoir en son âme et conscience, voyait réellement en lui ? Un raisonnement que l'Usagi était prêt à accepter, jusqu'à ce son interlocuteur se trompe pour la première fois. Et non des moindres. Une erreur qui touchait à cette confiance en ses compétences au combat. Une erreur qui avait justifié son titre de Cuarta Espada. Une erreur qui pourrait tout remettre en question, de ce qui lui avait été accordé. Au bout du compte, lui demander des preuves de la véracité de ce qui s'apparentait de plus en plus à des rumeurs malheureuses. Aussi malheureuse cette situation puisse-t-elle apparaître, les vœux de cet homme n'en seraient pas moins exaucés.

-Sauf votre respect, seigneur, votre source vous a mal renseigné. Capitaine n'a jamais été ma charge... En cela, c'est sans prétention aucune que j'accède à votre requête. Une requête des plus légitimes.

Se reculer de quelques pas. Murmurer de manière inaudible afin d'éveiller son zanpakutoh à sa première libération. Depuis son enveloppe charnelle, cinq doubles apparaissant. Qu'il s'arrête, se mettant face à Santo ; un clone se positionne entre eux deux, pendant que les quatre autres se dispatchaient dans la salle. Temps de respiration. N'être en situation de combat, ce qui ne le dispensait en rien de mettre son observateur dans ces conditions. Couvrir cinq corps d'une barrière, dont Santo, et excepté celui faisant directement face au vrai corps. Un instant de plus, et il se mettrait en mouvement, chose qu'avait déjà commencé de faire ses quatre doubles autour, se déplaçant dans l'espace pour devenir des cibles mobiles.

Ne bouger d'un cil, et pourtant, un ricochet sur l'une des cibles mouvantes. Un premier fracas, suivi de plusieurs autres. Moment que choisit le double nu de protection pour faire apparaître devant lui une barrière, tout en s'avançant vers Usagi. Tintamarre de chocs métalliques. Pollution sonore vive, tandis que se creusaient ci et là des crevasses nettes et profondes. Une couverture protectrice cède, faisant disparaître le premier double, bientôt suivi du reste. Une dernière cible, bientôt à portée du sabreur. Devant sa course, protection qui se fragilise, se fracture, puis se brise, l'anéantissant. Salve qui n'a pas trouvé repoussoir suffisant pour stopper sa course, s'acharnant cette fois sur la dernière cible, le Rey lui-même. Lui faire expérimenter sa puissance de « feu », en même temps que sa capacité à prémunir ses alliés d'assauts d'envergure. Le mettre dans les deux positions. Derrière et devant. Les seuls atouts qu'il pouvait mettre en avant ? Attendre l'instant ultime, celui où sa concentration ne lui permettrait plus de prolonger l'enchaînement. Cet instant, se déporter aux côtés de Santo, de profil, la lame ainsi que ses bras absents du champ de vision. Une lame baissée, qui ne tarderait à réapparaître.

Une perle de sueur filant le long de son front, le souffle moins régulier. Enchaînement dense et intense. Dangereux en situation réelle. Situation dans laquelle il ne se trouvait pas. En avoir assez fait. Avoir fait ce qu'il pouvait. De fait, reprendre ses distances avec son juge. Retourner à sa place initiale, telle que l'imposait leur rang respectif. Être fin prêt à son jugement. Être fin prêt à entendre ce que cet homme attendait de lui. De quelle manière lui ferait-il payer sa dette ? Son regard disait ses pensées.

« Impressionnant. Tu n'avais pas le titre de Capitaine, mais tu le méritais ; et tu le leur montreras bientôt. Une maîtrise du sabre qu'il vont regretter de ne plus avoir à leur service. Ce qui m'intrigue le plus, ce sont tes doubles. Quelles sont leurs limites ? Nombre, durée de vie, éloignement... J'aimerais savoir jusqu'où tu es capable d'aller avec eux. »

Stoïque, mais pas moins réceptif aux compliments qui lui étaient faits. Ne rien montrer, mais tout de même, ressentir comme un soulagement dans la réaction de son maître. Soulagement qui n'irait pas pour se suffire à lui-même. Faire pour ne pas se reposer sur ses lauriers. Si cet examen pouvait ne signifier qu'une confirmation de ce que cet homme avait cru discerner de lui, l'Usagi n'en gardait pas moins l'intuition que cette demande n'était pas totalement innocente d'un dessein qu'il était pour le moment loin de se représenter. Pour cela, écouter le plus soigneusement possible son interlocuteur. Creuser ses dires en vue d'anticiper leur portée.

Dans cette optique, la deuxième partie de son discours l'interpellait le plus. Dans tout ce qu'il avait pu montrer à l'instant, une attention plus prononcée envers ses doubles ? Selon toute vraisemblance, son intérêt allait tout entier dans l'autonomie de ces derniers. Question plus spécifique, leur indépendance par rapport à lui-même. De quoi attiser sa curiosité. Était-il possible que ce Santo cherchait autre chose dans cette démonstration qu'un soldat ? Léger désappointement dans son expression, rapidement dissipé. De toute, il saurait vite de quoi il retourne.

-Cinq. Les maintenir me demande un effort continu mais minime. Tant que je suis en état de repos, leur durée de vie n'est pas un souci. Quant à leur éloignement, elle est illimitée du moment que je me trouve dans la même dimension. Pour autant, il me faut me trouver à une certaine proximité d'eux pour exploiter leur potentiel guerrier.

Un potentiel qui ne semblait pas coller avec les attentes implicites de son vis-à-vis. Toutefois, estimer qu'il demeurait légitime d'en faire mention. Une attente apparemment sans rapport avec le combat, encore que ces questions pouvaient très bien l'amener à devoir assurer la protection de plusieurs personnes différentes à la fois. Une hypothèse somme toute peu vraisemblable, précisément du fait que rien ne pouvait laisser soupçonner de ses capacités, jusqu'à ce qu'il les dévoile. Une piste.

-Quel endroit souhaitez-vous placer sous surveillance ?

S'avancer dans les intentions du Rey. Au pire, d'être repris, voire surpris.

« Quel endroit ? Pas moins que la Soul Society mon ami. »

« Cette information est la plus critique et la plus secrète en ce moment, en ce Palais. Silence absolu sur ce projet, Kazuhide, bien évidemment. Seul Borick en a connaissance, il est chargé de capturer un Shinigami dans le monde des Humains pour lui soutirer des informations. Ton rôle sera d'entrer à la Soul Society et de t'efforcer de nous transmettre des renseignements plus importants. Troupes, rassemblements, décisions. Ce qu'ils font, ce qu'ils vont faire. Je veux savoir en particulier comment se porte l'alliance entre les Shinigamis et les Reapers et s'il est possible de la rompre. Je suppose que tu as des questions, mais avant tout, je veux m'assurer que tu te sens prêt à remplir cette mission. »

Une mine des plus insipides. Une placidité de façade, dissimulant avec âpreté l'état de délitement qui allait pour l'emporter après que ce soit exprimé le Rey. Une mauvaise blague ? Si ce n'en était pas, la situation n'en demeurait pas moins des plus rocambolesques. La Soul Society ? Sa langue venait-elle de fourcher ? Écouter avec la plus grande attention ce qui suivait, espérant encore que cette affaire ne soit qu'une bagatelle qu'il effacerait d'un rire politesse. Un espoir vite évanoui. Pour s'en convaincre, il suffisait de se défausser un instant de ses préoccupations personnelles en vue de s'attarder sur l'expression de son interlocuteur ainsi qu'au soin investi pour encadrer l'usage que l'Usagi ferait de cette information.

Intégrer la mission. Prendre compte des balises imposées, de sa marge de manœuvre. Des ordres on ne peut plus clair. Cependant, n'être en mesure de l'assimiler dans l'immédiat. Désappointé. Prendre la mesure de ce qui lui était ordonné et ce, dans l'optique de retrouver un axe pertinent de réflexion, élaguant au mieux les affects inutiles. Devoir rendre compte des décisions, de la potentialité effective ou non d'une rupture entre shinigamis et reapers... En d'autres termes, s'infiltrer au cœur du bastion ennemi, jusqu'à ses plus hautes sphères. Une faille à ce plan – si c'en était une –, un passif rendant inenvisageable, ou tout du moins absurde, son infiltration.

Outre l'accident ayant motivé sa désertion, être bien connu de l'ensemble des soldats de la cours, s'il exceptait les nouvelles recrues. En cela, l'impossibilité évidente de simplement se déplacer au sein du Seireitei. Au-delà de la pertinence même de cette opération, le degré de confiance porté à son encontre laissait songeur le vizard. Ne craignait-il donc pas que s'effrite sa loyauté à son égard au côtoiement prolongé de ses anciens alliés, pour certains des amis ? Un scepticisme bien là. Tout au plus était-il en mesure de jauger comme le bénéfice de cette mission pouvait importer aux yeux de son seigneurs, pour que ce dernier prenne un risque a priori inconsidéré. S'il se sentait prêt à prendre cette responsabilité... Au fond, avait-il le choix ? D'évidence, sa réponse se faisait attendre. Cette histoire ne l'enthousiasmait guère. Le cacher serait surfait.

-Ma lame est votre vous ai-je dit. Mes actes suivront mes paroles, seigneur.

Un regard loin de l'euphorie. Un regard pas moins déterminé à faire ce qu'il faudrait. Sa vie ne tiendrait plus qu'à un fil. Peu importe, son allégeance était l'essence même de ce fil. N'être assez niais pour ne pas le voir. Son destin reposait maintenant entre les mains de Santo. Pour autant, il n'irait pas au feu avant de prendre compte de ce qui l'attendait.

-Maintenant... j'ai bel et bien des questions qui me viennent... Quelles informations voulez-vous tirer de ce shinigami que je ne pourrai vous donner ? … Je ne peux donner à mes doubles d'autre visage que le mien... est-ce dans ces conditions que je devrai tirer des informations d'anciens compagnons d'armes ? Qui enverrez-vous chercher ces informations ? Quitter l'enceinte du seireitei et revenir indéfiniment risque fort bien de me compliquer la tâche. À ce propos... quels sont vos ordres s'ils me capturent ?

« État des défenses, possibilités d'intrusion, implication des Reapers dans la protection du Seireitei... En soit, toute information pouvant servir à l'intrusion d'un homme parmi les Shinigamis, et les menaces qu'il risquerait de rencontrer. De fait, un simple soldat ne fera pas l'affaire, mais je doute que l'on envoie n'importe qui dans le monde des Humains. Un siège assez élevé, sans être Capitaine ou Vice-Capitaine, voilà qui serait idéal. Cela n'éveillerait pas trop de soupçons et ne motiverait pas la Soul Society à lancer des recherches. »

« Un autre visage. C'est précisément cela qui importera. Mes scientifiques seront chargés de trouver le moyen de te donner, à toi et à tes doubles, une autre apparence ; une de celles-ci sera la même que le Shinigami capturé, dont un de tes doubles prendra l'apparence. J'imagine que certains des tes anciens alliés se souviennent de ton visage ; par ce biais, ce problème sera réglé. Assure-toi de toujours limiter ton Reiatsu à son strict minimum, pour éviter que l'on remarque une différence. De ce fait, tu ne seras qu'un Shinigami dans la masse et tu pourras laisser traîner tes oreilles... Tu resteras à l'écart, à l'extérieur de l'enceinte du Seireitei, et seuls tes clones devront pénétrer le Gotei. De fait, si ceux-ci sont capturés, tu ne seras pas directement menacé et tu pourras t'échapper. Tu utiliseras un Garganta, à espace défini, pour nous transmettre tes informations et nous confirmer que tu es toujours en vie. Si nous n'avons pas de nouvelles lors d'un des rendez-vous, nous saurons qu'il faudra venir te sauver. Et si tu es capturé... »

« J'imagine que tu sauras tenir bon le temps que nous trouvions le moyen de venir te sauver. Et nos possibilités de sauvetage dépendront des informations que tu nous auras transmis. Je préfère cependant éviter d'avoir à envahir la Soul Society pour venir à ta rescousse. Donc, si tu as un doute, si tu penses être découvert, rentre. »