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 Vilmar, le Roi Poussière

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Vilmar
Vilmar, le Roi Poussière Arr-ind
Vilmar
Rang : Roi Poussière

Messages : 361
MessageSujet: Vilmar, le Roi Poussière   Vilmar, le Roi Poussière Icon_minitimeSam 14 Juin - 19:32


Vilmar, le Roi Poussière


    Âge : Des éons, interminables.
    Race : Arrancar issu de Vasto Lorde.
    Votre précédent rôle : Souverain sans royaume.

    Description de votre personnage :

    Vilmar est le vestige d’une gloire passée, perdue et oubliée. Relique de temps immémoriaux restée inchangée depuis des éons, il arbore les traits d’un vieillard monolithique et colossal ; une statue de pierre antique à l’expression empreinte d’une noblesse figée, rehaussée par une couronne d’os teintée or. Haut de plus de deux mètres trente, sa carrure massive, son air grave ainsi que sa voix profonde, accordent une pesanteur certaine à sa façon d’être. À le voir, il est aisé de croire qu’une montagne s’est mise en branle pour exister en tant qu’entité consciente, immuable et indomptable.

    Vilmar incarne le figement dans sa plus pure expression, au-delà même de ce que sa simple apparence laisse supposer : opposé à toute forme d’évolution ou de changement, il se voit comme le garant d’un ordre ancien qui doit être préservé absolument. Dépourvu de cruauté ou de compassion, seule l’équité, au regard de sa propre morale, guide ses actes. Il n’est pas dépourvu d’émotions, et encore moins d’égo, seulement ceux-ci passent après son sens du devoir, qu’il a particulièrement exacerbé. Faisant peu cas des libertés d’autrui, il peut se montrer parfaitement impitoyable, voire tyrannique, s’il juge une telle attitude nécessaire.
    D’un calme presque à toute épreuve et d’une intelligence posée, Vilmar n’est pas pour autant d’une compagnie agréable : inerte dans sa façon de penser, sa mentalité archaïque crée un gouffre entre les générations plus jeunes et lui. Incapable de s’adapter à une nouvelle vision du monde, il se complaît dans sa sagesse vieillissante, qu’il pense légitimée par le poids des ans. Enfin, à la manière d’une cathédrale, sa seule présence fait peser sur ses interlocuteurs le poids de leur vacuité, tandis que lui demeure froid et séculaire, aussi opaque qu’un rocher à l’allure humaine. Les silences du Roi Poussière, comme ses mots, le rendent tout à la fois grand, sinistre, et monumental.


    Description de votre pouvoir :

    Vilmar, le Roi Poussière Mini_285176Rsu1copie

    « Préserve, Béhémoth. »

    L’arme du Roi sous la Montagne est une dague finement ciselée aux ornements riches et dignes de son rang royal, que le colosse porte au flanc et qu’il dégaine rarement. Quand il en vient à la sortir de son fourreau, il est évident qu’il prend très au sérieux la menace et qu’il est déterminé à en finir le plus rapidement possible.

    Quant à la véritable apparence de Vilmar, elle établit parfaitement ce qu’il est intérieurement : un titan plus ancien que la poussière sur laquelle réside son royaume. Sous cet aspect, il s’incarne en une monstruosité d’une quinzaine de mètres aussi massive que monolithique. Son visage se revêt entièrement d’une carapace osseuse sans expression ni regard, lui conférant une inhumanité plus marquée encore lorsqu’il se prépare à mettre à mort ses adversaires ; ses épaules sont prolongées de plaques osseuses dépassant en hauteur son crâne, boucliers efficaces pour protéger les articulations de ses membres supérieurs, et quant à ceux-ci, ils se divisent au niveau des coudes pour se prolonger en deux avant bras distincts au bout desquels pend un poing massif à même de broyer n’importe quel inconscient. Son torse imposant se termine sur deux jambes aussi larges que d’épais troncs d’arbres et pourvues de tentacules frémissantes comparables à d’improbables racines.
    Cependant, ce n’est pas tant dans ce nouveau corps qui octroie une puissance certaine à Vilmar que la capacité qui l’accompagne. En effet, le pouvoir originel du Roi Poussière consiste précisément à rendre aussi inerte que lui ses ennemis au moyen d’une lumière pétrifiante. À la fois capable de se solidifier lui-même pour essuyer les assauts que d’immobiliser ses adversaires pour mieux les écraser, le Béhémot est une créature aussi destructrice qu’implacable qui, non comptant d’être dotée d’une force de frappe conséquente, se paie le luxe d’une faculté sournoise et le plus souvent mortelle.

    Histoire :

    Un grondement saisit la roche, et elle tremble ; sa voix lourde roule dans les parois et le sol, la salle vide retentit des fracas ; la voûte de pierre fait éclater les échos, les porte à leur paroxysme, puis le silence retombe aussi soudainement qu’il est venu. Quelques instants plus tard, le lieu vibre d’un nouveau vacarme, plus fort, plus présent. Le cycle recommence.
    C’est un royaume ici, caché sous la Montagne, et ce royaume se meurt sous les assauts d’une entité primordiale plus vieille que le monde, plus vieille que le temps ; ses froids appendices s’attaquent au roc ; ils le creusent, ils s’étirent, guidés par l’appétit de ce qui repose derrière les parois, au cœur du domaine.
    Assis sur son trône, le Roi sous la Montagne attend. Ses membres inertes ne frissonnent pas quand la poussière de son antre coule sur lui en cascades grises. Son visage fier ne se départit pas de son calme qui, comme gravé dans sa chair, n’imprime aucune forme de crainte. Ses mains puissantes écrasent les accoudoirs de son siège sans trembler ; ses yeux dissimulés derrière ses paupières résolument closes bougent à peine. Il attend. Comme il l’a toujours fait. Le temps n’a pour lui aucune incidence, la précipitation non plus, le danger d’une mort imminente encore moins. Le souverain Vilmar attend ; sa pensée profonde pèse et soupèse la situation avec une méticulosité silencieuse et écrasante. Au-dessus de lui, un craquement sinistre annonce qu’une partie de son toit vient d’être arrachée.

    Les heures passent mais pas son dilemme. Ici, sa demeure ; dehors, la Bête. Les deux revêtaient une importance égale.
    Alors avec la pénibilité propre aux mécanismes inutilisés, les paupières du Roi s’ouvrent enfin. Il revoit la vaste caverne au plafond soutenu de colonnades pour la première fois depuis très longtemps. Il s’était toujours souvenu de cet aspect d’église souterraine bâtie à sa gloire, cependant la redécouvrir des siècles après, et plus encore lorsqu’elle se trouve menacée, éveille en lui une émotion étrange. Dans un souffle long, il se relève ; ses membres craquent, plaintifs d’être remis en usage suite à une si longue inaction ; le Roi tangue légèrement, fait quelques pas douloureux avant de se redresser de toute sa hauteur. Son corps est lourd, sa force d’antan jetée loin de lui par les ans ensommeillés. Il ne s’en soucie pas. Elle lui reviendra. Elle l’a toujours fait.
    Il titube ; sous ses pieds, le bruit d’os qui craquent ; ses sujets sont là, tués, mais pas par leur souverain, mais le temps lui-même et l’attente d’un jugement qui n’était pas venu. Vilmar avait dû se pencher sur un problème, en être le juge impartial, et il avait réfléchi à sa réponse. Longtemps, très longtemps. Trop pour ses vains sujets recouvrant le sol tel un tapis d’usure brisée.
    Il énonce de sa voix forte son verdict, malgré qu’il n’y ait plus personne pour l’entendre. Sa propre respiration lui répond.

    Les murs craquent, les secousses s’accentuent et le Roi Poussière avance sans plus fléchir. Ses doigts épais portent jusqu’à l’un des piliers, l’un de ceux à être meurtri de nombreuses gravures, des peintures de jadis. Le souverain les effleure doucement ; à mesure de ses caresses, les souvenirs ressurgissent d’un obscur passé ; des instantanés oubliés mais pas effacés, des guerres grandioses dont le souvenir des vainqueurs et des vaincus a disparu sous le sable. Des histoires que Vilmar parcourt tant en esprit que par contact.
    Il se souvient et veut pouvoir le faire encore. Cet endroit n’est pas simplement son domaine, mais sa mémoire aussi.

    Ses yeux voient l’autrefois : son royaume au-delà du désert, de rocs et de monts, un empire sur lequel il a gouverné des éons durant, en dehors des évènements d’ailleurs ; ici rien n’a jamais changé car c’est ainsi que l’a voulu le Roi. Dans son esprit fleurit les visages de ses sujets, de tous ses sujets depuis les commencements de son règne ; il y redécouvre les opportunistes, les affamés, les effrayés, les fidèles, les traitres, les originaux, les communs, les amis et les rebelles, à qui il a survécu. Un frisson lui glisse le long du dos à la pensée que bientôt il ne restera plus rien. L’oubli est sa crainte viscérale. L’oubli est précisément ce qui frappe aujourd’hui à sa porte.

    Un filet de lumière lunaire perce subitement le plafond ; celui s’effondre sous l’action d’une poussée énorme, et Vilmar fait brutalement volte face.
    Devant lui se dresse haute dans le ciel la Terreur sans Âge.

    *

    Ses pas écrasent le sol aride du désert. Son sang coule et se mêle au sable telle une boue dont Vilmar ne parvient pas à croire en la réalité. Il marche, et il se vide de sa substance, et pour la première fois, il a peur. Il tourne la tête, son visage mutilé lui fait mal, son œil en moins se fait sentir dans sa cruelle absence ; il regarde son épaule droite, dépourvue de bras, dont il ne reste que quelques bris éclatés. Son flanc ouvert sur ses organes s’épanche en rivières sombres qui coulent et coulent sans frein ; ses os brisés soutiennent à peine sa carcasse imposante, même si diminuée et blessée, débarrassée d’une partie de sa chair.
    Des blessures, de simples blessures.
    Ce ne sont pas elles qui l’effraient. Il y a autre chose que son sang qui s’échappe. Qui est déjà parti. Un bout de lui-même. De son âme. Il la sent si faible. Si réduite. Morcelée, déchirée, des lambeaux de ce qu’elle devrait être ; son essence bat au vent tel un voile en charpie et le son sinistre englobe et déchire le vieux roi. La créature ne l’a pas mutilé que de corps. Vilmar le comprend progressivement, cette idée le saisit, le glace, il suffoque et il tombe à genoux, une ombre floue dansant devant son œil unique. Au-delà de la douleur de son corps, il y a celle de son esprit, redoutable, mordante. Son royaume n’est plus, éparpillé par une folie ambulante, et il n’en reste que des souvenirs figés dépourvus de la couleur du présent. Le souverain sans empire laisse derrière lui une ruine et pire encore, il est à l’image de ce qu’il abandonne. Une misère sur deux jambes qui flanche, se meurt et s’effondre.
    Le Roi Poussière n’a jamais mieux mérité son nom qu’en cet instant, le visage écrasé contre une dune. Il expectore quelques glaviots rouges avant de rouler sur le dos. Pour voir la lune. L’astre irradie d’une pâle lueur ; elle auréole ce bas monde oublié par le soleil, englouti par une nuit infinie ; Vilma songe et rêve sous la lumière blanche.

    Il tend son bras devant lui. Sa paume cueille la silhouette de la sphère d’argent ; elle en suit la courbe presque avec douceur. Vilmar cligne, sa paupière lourde, si lourde. Il n’en tient pas compte ; il continue son geste avec une lenteur toute mesurée, comme celle qui précède le dernier acte avant la fin.
    Un hurlement de tonnerre fracasse au loin la tranquillité de l’ambiance nocturne. Le Roi se fige. Son cœur presque mort se remet à battre, et le fait violemment, écrasé par l’angoisse envahissante. Le colosse brise la torpeur, se redresse, broie l’idée de mourir ici et de laisser disparaître avec lui le souvenir de tout ce qu’il a façonné, maintenant qu’il ne reste rien d’autre que sa mémoire pour en témoigner.
    Son dos craque, des élancements raidissent tous ses membres, sa tête lui pèse comme de l’acier greffée à ses épaules dont le poids le fait plier. Il se tend vers l’avant. Un pas. Un autre. Ils se succèdent, le font avancer, le portent et l’éloignent. Un pas. Un autre. Les monts sableux se succèdent, mais lui demeure, ainsi que sa volonté inflexible de perdurer en dépit de ce qu’il est à présent. Et il avance. Pas à pas il s’écarte des cendres de son passé. Il ne l’oublie pas. Le passé est aussi son avenir, son aspiration la plus précieuse.
    Le changement consume la chair du vieux roi rigide ; la paix ne lui reviendra qu’une fois l’ordre restauré. Vilmar est un vestige brisé, fracassé contre la terre. Or la pierre bouge déjà, frissonnante du désir de se reconstruire. Et la montagne se dresser à nouveau, inamovible et intacte. Immortelle face au vent, à l’érosion, épargnée du néant d’une terreur galopante.


Dernière édition par Vilmar le Ven 5 Déc - 0:30, édité 2 fois
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Melody MacKenzie
Vilmar, le Roi Poussière Hum-ind
Melody MacKenzie
Rang : Ϟ Espiègle Valkyrie

Messages : 2108
MessageSujet: Re: Vilmar, le Roi Poussière   Vilmar, le Roi Poussière Icon_minitimeDim 15 Juin - 9:44

Je te revalide en tant qu'Arrancar indépendant de base Vasto Lorde.

Compte tenu du changement gratuit accordé par l'ellipse, tu ne perds rien.

Bon RP avec ce nouveau personnage.
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